Les fous littéraires
Posté : sam. juil. 05, 2008 3:34 pm
Les fous littéraires ont désormais leur revue. Il s'agit des Cahiers" de l'Institut international de recherches et d'exploration sur les fous littéraires (IIREFL) de Fontenoy-la-Joûte. Objectif recensé les écrivains aux thèses les plus fumeuses. En général ce sont de sombres inconnus.
L'AFP a fait un papier sur ces cahiers. Elle cite quelques exemples :
" Pour un certain Pierre Roux, Dieu est une pile électrique. En 1935, Gustave Plaisant dans "La terre ne se déplace pas", prouve que le globe est inerte. Pierquin de Gembloux, avec son "idiomologie des animaux", affirme que ces derniers parlent, grâce à son décryptage aigu de la langue des ouistitis.
Camarasa, lui, compose une encyclopédie universelle de la brouette, sobrement titrée "causerie brouettique". Helen Smith, dans ses accès de somnambulisme, rencontre des Martiens, avec qui elle s'entretient longuement, parvenant ainsi à créer un langage et une grammaire martienne.
"Mais le plus grand d'entre tous reste Jean-Pierre Brisset (JPB)", affirme Marc Décimo, professeur de linguistique à l'université d'Orléans et co-fondateur de l'IIREFL. "Il a démontré que l'homme descendait de la grenouille uniquement avec des jeux de mots", poursuit-il.
Honnête fonctionnaire de la SNCF le jour, JPB se métamorphose en un théoricien convaincu une fois son labeur terminé. Sa folie séduit tant qu'il est élu en 1913 "Prince des penseurs". Romains, Apollinaire, Zweig, Duchamp ou Picasso le lisent et parfois s'en inspirent, selon le linguiste."
Le premier numéro des Cahiers de l'Institut a été publié à 530 exemplaires.
(contact: iirefl@orange.fr)

Voici une présentation chez un libraire
L'AFP a fait un papier sur ces cahiers. Elle cite quelques exemples :
" Pour un certain Pierre Roux, Dieu est une pile électrique. En 1935, Gustave Plaisant dans "La terre ne se déplace pas", prouve que le globe est inerte. Pierquin de Gembloux, avec son "idiomologie des animaux", affirme que ces derniers parlent, grâce à son décryptage aigu de la langue des ouistitis.
Camarasa, lui, compose une encyclopédie universelle de la brouette, sobrement titrée "causerie brouettique". Helen Smith, dans ses accès de somnambulisme, rencontre des Martiens, avec qui elle s'entretient longuement, parvenant ainsi à créer un langage et une grammaire martienne.
"Mais le plus grand d'entre tous reste Jean-Pierre Brisset (JPB)", affirme Marc Décimo, professeur de linguistique à l'université d'Orléans et co-fondateur de l'IIREFL. "Il a démontré que l'homme descendait de la grenouille uniquement avec des jeux de mots", poursuit-il.
Honnête fonctionnaire de la SNCF le jour, JPB se métamorphose en un théoricien convaincu une fois son labeur terminé. Sa folie séduit tant qu'il est élu en 1913 "Prince des penseurs". Romains, Apollinaire, Zweig, Duchamp ou Picasso le lisent et parfois s'en inspirent, selon le linguiste."
Le premier numéro des Cahiers de l'Institut a été publié à 530 exemplaires.
(contact: iirefl@orange.fr)

Voici une présentation chez un libraire