La part du budget du livre en baisse.
Posté : ven. août 07, 2009 5:01 pm
Selon une étude de l'INSEE, la presse et les livres sont en net recul depuis le début des années 1990 dans le budget des ménages. Des disparités sociales et régionales apparaissent.
En 2006, les ménages vivant en France ont dépensé 6,9 milliards d’euros en journaux et revues et 3,5 milliards d’euros en livres. Ces deux secteurs évoluent de la même manière : progression jusqu’au début des années 1990 et stagnation depuis (graphique 1). Mais lorsqu’on considère la part de ces achats dans l’ensemble de la consommation des ménages, il en va tout autrement.
En termes budgétaires, les ménages consacrent, en 2006, moins de 1 % de leur budget à l’achat de journaux et de magazines et moins de 0,5 % au livre. Ces parts ont nettement diminué au cours des dernières décennies. Le recul a été particulièrement net au début des années 1990 après deux décennies de stabilité : la part budgétaire consacrée au livre et à la presse a diminué d’un tiers depuis 1970 (graphique 2).
Cette évolution pourrait provenir aussi bien d’une baisse des quantités achetées que d’une évolution des prix. (...) Le prix du livre a suivi une progression plus régulière sur la même période, proche de celle des prix à la consommation, sauf durant les années 1980 où la croissance a été un peu plus forte.
Baisse du livre : toutes générations confondues
Contrairement à ce qui se passe pour la presse, le recul du livre n’est pas dû à l’arrivée de nouvelles générations qui en achèteraient moins. Les générations les plus jeunes y consacraient même, du moins jusqu’en 2001, une part de leur budget plus élevée que les générations précédentes. Le recul du livre est marqué par une baisse qui touche toutes les générations.
Ainsi, en 1985, la part des achats de livres dans le budget des ménages était de 0,5 % si la personne de référence était née entre 1940 et 1959 contre 0,25 % si elle était née entre 1900 et 1919 (graphique 3). Et cette valeur est restée stable pour chaque génération jusqu’en 1995. Mais depuis cette date, le livre recule : d’abord pour toutes les générations (entre 1995 et 2001) puis pour les générations les plus jeunes.
Toute l'étude.
En 2006, les ménages vivant en France ont dépensé 6,9 milliards d’euros en journaux et revues et 3,5 milliards d’euros en livres. Ces deux secteurs évoluent de la même manière : progression jusqu’au début des années 1990 et stagnation depuis (graphique 1). Mais lorsqu’on considère la part de ces achats dans l’ensemble de la consommation des ménages, il en va tout autrement.
En termes budgétaires, les ménages consacrent, en 2006, moins de 1 % de leur budget à l’achat de journaux et de magazines et moins de 0,5 % au livre. Ces parts ont nettement diminué au cours des dernières décennies. Le recul a été particulièrement net au début des années 1990 après deux décennies de stabilité : la part budgétaire consacrée au livre et à la presse a diminué d’un tiers depuis 1970 (graphique 2).
Cette évolution pourrait provenir aussi bien d’une baisse des quantités achetées que d’une évolution des prix. (...) Le prix du livre a suivi une progression plus régulière sur la même période, proche de celle des prix à la consommation, sauf durant les années 1980 où la croissance a été un peu plus forte.
Baisse du livre : toutes générations confondues
Contrairement à ce qui se passe pour la presse, le recul du livre n’est pas dû à l’arrivée de nouvelles générations qui en achèteraient moins. Les générations les plus jeunes y consacraient même, du moins jusqu’en 2001, une part de leur budget plus élevée que les générations précédentes. Le recul du livre est marqué par une baisse qui touche toutes les générations.
Ainsi, en 1985, la part des achats de livres dans le budget des ménages était de 0,5 % si la personne de référence était née entre 1940 et 1959 contre 0,25 % si elle était née entre 1900 et 1919 (graphique 3). Et cette valeur est restée stable pour chaque génération jusqu’en 1995. Mais depuis cette date, le livre recule : d’abord pour toutes les générations (entre 1995 et 2001) puis pour les générations les plus jeunes.
Toute l'étude.