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Les drmatiques conséquences du réchauffement climatiques
Posté : sam. sept. 19, 2009 9:29 am
par Erion
Pour des dizaines de scientifiques et d'organisations humanitaires, la fonte des glaces a des conséquences fatales pour leurs
projets.
Posté : sam. sept. 19, 2009 1:27 pm
par Eons
Il n'y a pas que pour leurs projets que ça risque d'avoir des conséquences fatales.

Posté : sam. sept. 19, 2009 8:51 pm
par bormandg
Z'avez vu Libé? Avec des savants qui nous disent que la réalité dépasse leurs craintes les plus pessimistes? Et que le rythme du réchauffement s'accélère au delà des prévisions?
Mezekscuz pas moyen d'atteindre la page voulue.

Posté : sam. sept. 19, 2009 9:03 pm
par Erion
bormandg a écrit :Z'avez vu Libé? Avec des savants qui nous disent que la réalité dépasse leurs craintes les plus pessimistes? Et que le rythme du réchauffement s'accélère au delà des prévisions?
Mezekscuz pas moyen d'atteindre la page voulue.

C'est rien par rapport aux dégâts relatés dans l'article.
Posté : sam. déc. 17, 2011 3:49 pm
par Eons
Arctique, la découverte inquiétante de véritables fontaines de méthane d’1 km de diamètre..
[/b]
Climat (23) : Conséquences (5) – La banquise arctique (1/2)
Je viens de discuter longuement au téléphone avec Alain Coustou (l'auteur de
Terre, fin de partie ? publié chez Eons en 2005). Jusqu'ici toutes ses prévisions pessimistes se sont vérifiées, et ça continue.
Concernant les fontaines de méthane, cela signifie qu'il est très probable que nous ayons franchi le point de non-retour, et que le réchauffement va continuer pendant encore de nombreuses années avant que le climat ne se stabilise de nouveau. Mais cette stabilisation pourra être plus rapide (et la température moins élevée) si nous faisons un maximum d'efforts pour limiter les émissions de GES (qui s'ajoutent au méthane arctique et amplifient le mouvement).
Il faut désormais tabler dans le meilleur des cas pour 6° de plus d'ici la fin du siècle, ce qui bouleversera le climat mondial.
Par ailleurs, j'ai des nouvelles fraîches concernant le projet des tours aérogénératrices.
Une première cmaquette de 25 m devait être construite au Cameroun, suivie par une autre de 150 à 200 m en cas de résultats fructueux.
Les travaux devaient commencer cette année… sauf que sur les 3 associés :
- le principal financier n'a aucune compétence technique ;
- Alain Coustou, principal inventeur, a eu de gros ennuis de santé, il a été hospitalisé plusieurs fois depuis cet été, chaque fois pendant plusieurs semaines, et n'a pu ni effectuer le voyage prévu sur place, ni fournir les instructions nécessaires à l'équipe qui avait été réunie sur place, et qui s'est quelque peu redispersée depuis ;
- Paul Alary, co-inventeur, est décédé en juin, comme vous le savez.
Bref, les deux seules personnes disposant de toutes les données techniques se sont retrouvées hors circuit en l'espace de 3 semaines ! Ce qui a gelé le projet.
Toutefois, Alain Coustou va mieux et va mettre par écrit tout ce qui est encore dans sa tête afin que l'information ne soit plus dépendante de lui (j'en serai destinataire). Il a même déjà commencé à reprendre les contacts pour relancer le projet camerounais, et ça se présente bien.
Posté : sam. déc. 17, 2011 5:40 pm
par Sylvaner
Erion a écrit :bormandg a écrit :Z'avez vu Libé? Avec des savants qui nous disent que la réalité dépasse leurs craintes les plus pessimistes? Et que le rythme du réchauffement s'accélère au delà des prévisions?
Mezekscuz pas moyen d'atteindre la page voulue.

C'est rien par rapport aux dégâts relatés dans l'article.
Et la Forteresse de Solitude, les visites en bateau-mouche sont prévues pour 2014 ?
Posté : sam. déc. 17, 2011 8:09 pm
par Lensman
Eons a écrit :
Par ailleurs, j'ai des nouvelles fraîches .
Est-ce bien le moment de plaisanter?
Oncle Joe
Posté : sam. déc. 17, 2011 8:11 pm
par Lensman
A propos du "point de non retour" dépassé, à supposer que ce soit le cas et que l'on parvienne à le mettre clairement en évidence, est-ce ce la ne voudra pas dire que, tout bien pesé, ce ne serat plus la peine d'essayer de lutter contre l'effet, mais de s'organiser pour faire avec?
Ma question n'est PAS une plaisanterie.
Oncle Joe
Posté : sam. déc. 17, 2011 9:41 pm
par MF
Lensman a écrit :A propos du "point de non retour" dépassé, à supposer que ce soit le cas et que l'on parvienne à le mettre clairement en évidence, est-ce ce la ne voudra pas dire que, tout bien pesé, ce ne serat plus la peine d'essayer de lutter contre l'effet, mais de s'organiser pour faire avec?
Ma question n'est PAS une plaisanterie.
les principales compagnies énergétiques tentent depuis plusieurs années de d'organiser pour faire avec
et en particulier pour exploiter le méthane piégé
il n'y a pas de petits profits...
... il n'y a que des grands...
Posté : sam. déc. 17, 2011 10:41 pm
par bormandg
Lensman a écrit :A propos du "point de non retour" dépassé, à supposer que ce soit le cas et que l'on parvienne à le mettre clairement en évidence, est-ce ce la ne voudra pas dire que, tout bien pesé, ce ne serat plus la peine d'essayer de lutter contre l'effet, mais de s'organiser pour faire avec?
Ma question n'est PAS une plaisanterie.
Oncle Joe
C'est effectivement une très bonne question, sauf que si on suit les prévisions insuffisamment pessimistes d'Alain Coustou, faire avec signifie apprendre à supporter des températures de 700°K.....
Mais si on peut limiter la hausse en deça de 20° il sera possible de prévoir la survie d'un million de personnes....
Posté : sam. déc. 17, 2011 11:41 pm
par Hoêl
D'un autre côté , il faut voir la face positive des choses :
-Nous mourrons probablement avant que tout cela ne nous touche personnellement .
-Nos enfants en prendront de la graine et concevront que le coton dans lequel nous les avons élevé n'était que chimère .
-Nos parents , dans un effort de solidarité admirable renonceront à des avantages acquis de façon éhontée .
-Tout un chacun concevra que consommer à outrance ne constitue guère de but dans la vie...
Oui , oui , vous pouvez m'appeler Silmaril...
but my name is Hoël .
Posté : dim. déc. 18, 2011 8:27 am
par Lensman
bormandg a écrit :.
Mais si on peut limiter la hausse en deça de 20° il sera possible de prévoir la survie d'un million de personnes....
Beaucoup plus que cela, sans doute.
A vrai dire, le nombre de personnes qui peuvent vivre dans l'avenir me préoccupe peu. Nos ancêtres sont morts, on n'y peut rien. Ce qui me préoccupe, ce sont les conditions de fin de vie des gens actuellement vivants (ce problème avait, a et aura un sens même sans réchauffement climatique), et, pour la satisfaction conjecturale de la chose (nous ne serons pas là pour le voir en vrai), les conditions de vie de ceux qui vivront plus tard, quel que soit le nombre.
Oncle Joe
Posté : dim. déc. 18, 2011 8:37 am
par Lensman
Hoêl a écrit :
-Nos enfants en prendront de la graine et concevront que le coton dans lequel nous les avons élevé n'était que chimère .
Je crois que, à part quelques philosophes, ils se poseront fort peu la question et se préoccuperont de leurs affaires, telles qu'ils les concevront. Ils gèreront l'état de l'environnement dans l'état où il sera, ils essaieront peut-être (mieux que nous?) d'en empêcher la dégradation, voire de l'améliorer selon leurs conceptions, s'ils se la pètent un peu et surtout s'ils sont très doués.. Mais les actions de leurs ancêtres, je crois que ce sera le cadet de leurs préoccupations, sauf comme état de fait qu'il faut évidemment gérer (et en tirer des enseignements en fonction de leurs projets, si c'est possible, mais ce n'est guère évident, il suffit de nous regarder...)
Oncle Joe
Posté : dim. déc. 18, 2011 9:43 am
par dracosolis
tu crois qu'il y aura un point "Allègre" dans leurs conversations ?
Posté : dim. déc. 18, 2011 10:09 am
par Roland C. Wagner
Lensman a écrit :A propos du "point de non retour" dépassé, à supposer que ce soit le cas et que l'on parvienne à le mettre clairement en évidence, est-ce ce la ne voudra pas dire que, tout bien pesé, ce ne serat plus la peine d'essayer de lutter contre l'effet, mais de s'organiser pour faire avec?
Ma question n'est PAS une plaisanterie.
Oncle Joe
Je te renvoie à la conclusion de
Bleue comme une orange de Norman Spinrad.