Un documentaire sur la mort du soleil

[M le maudit]

C'est ce que je voulais dire, maladroitement sans doute. L'évolution ne suppose à priori aucune notion de "positif" ou "négatif". Elle a lieu, c'est tout.

Puis, l'Homme continue de changer physiquement tout de même. La taille des individus augmente, et j'ai souvent entendu dire (sans savoir si c'est vrai du reste) que le petit doigt de pied allait disparaître à terme. Et l'appendice, à force de servir à rien, il va peut-être finir par disparaître aussi ?

Bon, sûr que c'est pas une révolution comparable à la posture sur deux pattes ou le pouce opposable hein mais ça peut changer encore. Tout dépend du milieu aussi. La montée des températures pourrait faire disparaître toute forme de pilosité par exemple ou nous pousser à vivre sous terre ce qui modifierai profondément notre morphologie...

[Nicky]

Puis, l'Homme continue de changer physiquement tout de même. La taille des individus augmente,

Aucun rapport.

et j'ai souvent entendu dire (sans savoir si c'est vrai du reste) que le petit doigt de pied allait disparaître à terme. Et l'appendice, à force de servir à rien, il va peut-être finir par disparaître aussi ?

Les parties qui ne servent à rien ne disparaissent pas forcément. Si elles ne provoquent aucun handicap, elles ont des chances de rester.
Mais on parle d'évolutions sur des centaines de milliers d'années (ou des millions ?), de toute façon, personne ne peut extrapoler sérieusement ce qui peut se passer d'ici là. Tout est trop aléatoire.

La montée des températures pourrait faire disparaître toute forme de pilosité par exemple ou nous pousser à vivre sous terre ce qui modifierai profondément notre morphologie...

C'est une vision naïve de l'évolution. On parle d'évolutions sur perpet, pas des prochains siècles. La montée des températures, en plus, ne va pas tout transformer en zone tropicale : le climat va changer, mais une bonne partie du monde restera bien froid.
Et notre pilosité ne sert déjà plus à rien. A part pour ceux qui souffrent d'hyperpilosité, éventuellement.

Et les effets beaucoup plus rapide de la compensation de nos faiblesses par l'intelligence, la technologie, la stratégie consciente... par rapport à l'évolution biologique, ça risque pas d'altérer genre énormément les critères d'évolution de notre espèce ?

[Sand]

La taille des individus augmente,

Ca, c'est surtout qu'on est beaucoup mieux nourri.

Ca explique aussi la plus grande précocité de la puberté chez les filles, car son déclenchement est lié à la proportion de réserves graisseuses dans le corps.

[marc]

Évolution quand il y a changement avec des nouveautés.
Régression quand il y a réapparition de caractères archaïques.

Dans notre futur lointain ce sera plutôt évaporation

[M le maudit]

C'est une vision naïve de l'évolution. On parle d'évolutions sur perpet, pas des prochains siècles. La montée des températures, en plus, ne va pas tout transformer en zone tropicale : le climat va changer, mais une bonne partie du monde restera bien froid.

Yep, j'assume la naïveté. J'ai jamais prétendu être un expert ès évolution, ni même fournir des illustrations crédibles aux vues de la situation actuelle. Je livrai juste un ressenti sur le "positivisme" de l'évolution. Je suis d'ailleurs d'accord avec ce que tu dis en grande partie.

En grande partie seulement, parce que quand tu parles de la compensation de nos faiblesses par l'intelligence, la technologie etc... et que tu la dissocies de l'évolution biologique, je ne suis plus d'accord.

Je reconnais que ces facteurs vont, et même ont, largement influé sur notre évolution, mais je ne les dissocie pas de notre évolution biologique. Le développement de notre encéphale doit beaucoup au passage à la station debout et à nos jolies petites mimines potelées qui nous ont ouvert des horizons quasi infini via l'utilisation d'outils. Ce n'est que mon point de vue, pas une démonstration scientifique.

[Erion]

En grande partie seulement, parce que quand tu parles de la compensation de nos faiblesses par l'intelligence, la technologie etc... et que tu la dissocies de l'évolution biologique, je ne suis plus d'accord.

Je reconnais que ces facteurs vont, et même ont, largement influé sur notre évolution, mais je ne les dissocie pas de notre évolution biologique. Le développement de notre encéphale doit beaucoup au passage à la station debout et à nos jolies petites mimines potelées qui nous ont ouvert des horizons quasi infini via l'utilisation d'outils. Ce n'est que mon point de vue, pas une démonstration scientifique.

Pendant un temps, oui, mais ensuite, l'espèce humaine a inventé la culture (technologie et autre), ce qui a profondément modifié ses conditions de vie. Quand on a des vêtements chauds pour endurer le froid, on a un avantage énorme par rapport aux espèces animales qui n'ont rien, et quand le climat change et qu'une région glaciale devient chaude, pouvoir s'adapter est un atout.

Là où une autre espèce est condamnée à évoluer biologiquement pour survivre dans un environnement changeant, l'espèce humaine s'adapte par la culture. Ca dépasse de loin la seule considération du cerveau qui s'est développé. C'est pourquoi on considère parfois que l'Humanité est sortie des règles de l'évolution par la culture. Mieux (ou pire) en s'occupant des faibles, des handicapés, on a écarté le principe de la sélection naturelle comme moyen de faire évoluer l'espèce.

[Eons]

Dans le domaine de la SF , O Stapledon dans son roman "Les derniers et les premiers" nous décrit l'évolution de 14 espèces humaines successives (si mon souvenir ne me trompe pas)

18. Mais il en saute quelques-unes.

Le roman survole de haut plusieurs millions d'années (peut-être même plusieurs milliards)
A la fin, il n'y a même plus de personnage.

Deux milliards d'années. Et si, il reste des personnages, ne serait-ce que le narrateur de la 18e Humanité domiciliée sur Neptune.

C'est un peu rébarbatif à lire - et rebutera beaucoup de lecteur - mais même si la pertinence scientifique est plus que douteuse, - c'est (pour moi) un livre passionnant.

Il vaut le coup, c'est sûr.

[Papageno]

Oui, tu as raison, mais, je l'ai lu il y a très longtemps !
Ce que je me rappelle le plus, ce sont ces graphiques représentant les échelles de temps.
Chaque graphique devenant un microcosmique détail du graphique du suivant. Une espèce de perpétuelle dilatation du temps qui peu a peu réduit à rien l'histoire de l'homo-sapiens!
Pour moi, ce livre reste l'une des œuvres majeures de la SF. L'une de celles qui m'a le plus impressionné. Son gigantisme est difficile à égaler.
Certes, ce n'est pas facile à lire, aride, dense, souvent glacial, mais au bout du compte, la récompense est immense !

[Eons]

Oui, tu as raison, mais, je l'ai lu il y a très longtemps !

Moi aussi : lors de sa parution chez Denoël, en 1972 donc. Et pas relu depuis.

Ce que je me rappelle le plus, ce sont ces graphiques représentant les échelles de temps.
Chaque graphique devenant un microcosmique détail du graphique du suivant. Une espèce de perpétuelle dilatation du temps qui peu a peu réduit à rien l'histoire de l'homo-sapiens!

Si je me rappelle bien, il passe deux fois plus de temps sur Vénus que sur Terre, et autant sur Neptune que sur les deux premières planètes réunies.

Pour moi, ce livre reste l'une des œuvres majeures de la SF. L'une de celles qui m'a le plus impressionné. Son gigantisme est difficile à égaler.
Certes, ce n'est pas facile à lire, aride, dense, souvent glacial, mais au bout du compte, la récompense est immense !

Je suis d'accord.

Le seul truc qui m'ait choqué, c'est qu'à la fin, cette humanité dont les représentants vivent 25 000 ans se résigne à disparaître avec le Soleil sans même songer à émigrer vers une autre étoile.

[Hoêl]

Pour ce qi concerne l'espèce humaine , l'évolution "naturelle" semble une notion obsolète , la manipulation génétique qui n'en est encore qu'à ses balbutiements devrait permettre des évolutions parallèles voire divergentes .

[Eons]

Pour ce qi concerne l'espèce humaine , l'évolution "naturelle" semble une notion obsolète , la manipulation génétique qui n'en est encore qu'à ses balbutiements devrait permettre des évolutions parallèles voire divergentes .

Partant d'une espèce unique avec des variations internes somme toute limitées, si évolutionS il y a, elles ne pourront être que divergentes dans un premier temps.

[orcusnf]

Puis, l'Homme continue de changer physiquement tout de même. La taille des individus augmente,

Bonne nouvelle, je représente donc l'homo sapiens sapiens sapiens. Et z'êtes tous des sous hommes alors !