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Enjeux humains de la "conquête" de Mars ?

Posté : mar. août 24, 2010 3:25 pm
par Seb
On entend souvent parler, dans le détail, des intérêts économiques et scientifiques d'une telle entreprise mais qu'en est-il au juste des enjeux humains ? Qu'est-ce qu'une réussite semblable nous apprendrait sur l'Homme ? En clair, quels sont les enjeux métaphysiques ? (pas taper Roland, pas taper)

Re: Enjeux humains de la "conquête" de Mars ?

Posté : mar. août 24, 2010 3:32 pm
par Lensman
Seb a écrit :On entend souvent parler, dans le détail, des intérêts économiques et scientifiques d'une telle entreprise mais qu'en est-il au juste des enjeux humains ? Qu'est-ce qu'une réussite semblable nous apprendrait sur l'Homme ? En clair, quels sont les enjeux métaphysiques ? (pas taper Roland, pas taper)
Si ça nous apprend des trucs sur l'homme, c'est que ça n'a rien à voir avec la métaphysique (qui par principe, étant invérifiable, ne peut rien nous apprendre...)
Oncle Joe

Re: Enjeux humains de la "conquête" de Mars ?

Posté : mar. août 24, 2010 3:33 pm
par Seb
Lensman a écrit :
Seb a écrit :On entend souvent parler, dans le détail, des intérêts économiques et scientifiques d'une telle entreprise mais qu'en est-il au juste des enjeux humains ? Qu'est-ce qu'une réussite semblable nous apprendrait sur l'Homme ? En clair, quels sont les enjeux métaphysiques ? (pas taper Roland, pas taper)
Si ça nous apprend des trucs sur l'homme, c'est que ça n'a rien à voir avec la métaphysique (qui par principe, étant invérifiable, ne peut rien nous apprendre...)
Oncle Joe
Je savais que je n'aurais pas du poser cette question comme ça...

Restons-en au terme "humains" alors.

Posté : mar. août 24, 2010 4:10 pm
par Lisore
Métaphysique, je ne sais pas, mais d'un point de vue physiologique, ce sera sûrement intéressant. La gravité est plus faible, les journées sont un poil plus longues.
D'un point de vue psychologique, quelles peuvent être les influences sur le psychisme de la vie sous des cieux d'une couleur différente, avec un soleil plus petit, un horizon plus ramassé, sans parler du climat, de l'absence d'air respirable, etc.
En gros, l'humain est-il fait pour/peut-il vivre en dehors de sa planète d'origine ?

Posté : mar. août 24, 2010 4:15 pm
par Sand
se barrer de la Terre n'est pas un enjeu pour apprendre des trucs sur l'Homme, c'est un enjeu pour espérer pouvoir continuer à le faire : la planète sera absorbée par la mort du Soleil.

Il faudra aller bien plus loin que Mars, d'ailleurs, pour survivre en tant qu'espèce.
En gros, l'humain est-il fait pour/peut-il vivre en dehors de sa planète d'origine ?
Il devra.

Posté : mar. août 24, 2010 5:43 pm
par Soslan
Sand a écrit :se barrer de la Terre n'est pas un enjeu pour apprendre des trucs sur l'Homme, c'est un enjeu pour espérer pouvoir continuer à le faire : la planète sera absorbée par la mort du Soleil.

Il faudra aller bien plus loin que Mars, d'ailleurs, pour survivre en tant qu'espèce.
Je ne suis pas sûr que l'humain existera encore d'ici 5 milliards d'années.
A la rigueur ils pourrait y avoir des espéces intelligentes descendantes de l'homme

Posté : mar. août 24, 2010 9:20 pm
par bormandg
Lisore a écrit :Métaphysique, je ne sais pas, mais d'un point de vue physiologique, ce sera sûrement intéressant. La gravité est plus faible, les journées sont un poil plus longues.
D'un point de vue psychologique, quelles peuvent être les influences sur le psychisme de la vie sous des cieux d'une couleur différente, avec un soleil plus petit, un horizon plus ramassé, sans parler du climat, de l'absence d'air respirable, etc.
En gros, l'humain est-il fait pour/peut-il vivre en dehors de sa planète d'origine ?
Vu ce qu'il a fait à la-dite planète, la question est reformulée par Hawking: l'humain peut-il survivre sans quitter sa planète d'origine. :twisted:

Posté : mer. août 25, 2010 6:46 am
par Lensman
On peut aussi imaginer (en SF) que l'"humain" décide à moment donné qu'il a fait le tour du sujet et ne regarde plus sa "perpétuation" comme un problème important. Ce serait une manière optimisme de voir les choses: ce qu'on avait d'intéressant à faire a été fait. Bien plus optimiste qu'une angoisse entretenue de la perpétuation, en tout cas.
Oncle Joe