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Un futur écologique de mondes persistants inpermanents...

Posté : lun. juin 27, 2011 11:09 am
par yannminh
Les mondes persistants ne seront pas un luxe mais une nécessité, notre seul moyen de survivre dans les gigantesques mégalopoles écologiques concentrationnaires qui vont être construites à la hâte en périphérie des capitales, vers où commencent à converger les populations qui fuient, et fuiront les guerres de la misère, les inondations, le manque d'eau, les catastrophes climatiques, l'engloutissement des polders, les désertifications... (c'est déja à l'oeuvre, et quoique nous promettent les politiques en terme de contrôle des flux migratoires nous ne pourrons pas l'empêcher)

Nous allons tout droit vers un futur où la petite maison écologique dans la prairie sera réservée aux nantis qui pourront payer les écotaxes et l'entretien coûteux des routes, trains, acheminement de l'électricité dans les zones "naturelles"... Idem pour les circulations physiques à travers le monde, voir les régions, qui seront hypertaxées.

Comme le dit Terry Gilliam à propos de Brazil dans une ITW que j'avais faite de lui en 1992 pour Arte :
" Si l'homme entre dans la machinerie... c'est comme Central Services, ils apportent leurs équipements, ils enlèvent leurs équipements, mais ils vous ont contrôlé dès que vous êtes entré. Vous y êtes, vous êtes une partie de cette technocratie. C'est le prix d'entrée, vous devez adhérer. L'évasion physique est de plus en plus difficile car le monde devient de plus en plus fermé. Éventuellement, la seule évasion est peut-être dans notre propre cerveau..." ITW de Terry Gilliam in http://www.yannminh.org/french/Ct-TerryGilliam.html

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SL préfigure les environnements immersifs qui équiperont les mini-appartements des futures grandes cités suburbaines, et comme la TV a, en son temps, permise d'empiler des millions de gens dans un urbanisme médiocre en offrant une fenêtre ouverte sur le monde, les mondes persistants en 3d photo-réaliste nous permettront une évasion quotidienne dans le cyberespace qui, en nous évitant la folie, la dépression et la révolution, permettra de faire coexister pacifiquement et écologiquement les futurs 10 milliards d'habitants de cette planète. (pas rêver, l'apocalypse nucléaire, les grandes famines, ou pandémies qui permettraient de réduire la population ne se produiront pas... nous allons devoir assumer ces futurs 10 milliards de terriens. Nous répartir horizontalement dans les derniers espaces vierges dans des milliards de petites maisons écologiques contribuerait à détruire notre environnement, je ne vois pas d'autre solution que les grandes mégalopoles verticales écologiques, ou la colonisation spatiale)

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Ici http://www.eyedo.com/fr/WhiteBoard/WhiteBoard/1218 une petite interview provocatrice, (dernier tiers) où je raconte cela à la sortie de ma présentation de ma NooGalerie dédiée à Velasquez sur SL http://maps.secondlife.com/secondlife/Cimarac/245/83/23 , pour la bibliothèque francophone pendant Futur en Seine.

Yann, NooEcologique.... ;-)

Posté : jeu. juin 30, 2011 10:22 am
par Dorky
c'est réellement intéressant.. et quelque peu effrayant pour notre avenir pret à porter.
cela dit je ne serais pas si confiant que toi quant au épidémie.
de même que les guerres si l'on commence à sérieusement tous manquer d'eau.

Posté : jeu. juin 30, 2011 3:47 pm
par Hoêl
Dorky a écrit :c'est réellement intéressant.. et quelque peu effrayant pour notre avenir.
cela dit je ne serais pas si confiant que toi quant au épidémie.
de même que les guerres si l'on commence à sérieusement tous manquer d'eau.
Ah !
Ca faisait longtemps que j'avais pas causé à un robot !
Et pour la pénurie d'huile , t'as pas peur ?

Posté : lun. juil. 04, 2011 10:05 am
par Dorky
c'est plus la surchauffe dû aux réchauffement climatique qui m'effraie.

Posté : lun. juil. 04, 2011 11:30 am
par bormandg
Dorky a écrit :c'est plus la surchauffe dû aux réchauffement climatique qui m'effraie.
Tu sais, au delà de 400°K, ni bots ni animaux n'auront plus de problèmes...

Posté : jeu. juil. 14, 2011 5:05 pm
par Dorky
ça tu n'en sais rien ! que sais-tu des progrès à venir mon petit ?