Et si on était vraiment dans la mouise ?

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Cecile
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Et si on était vraiment dans la mouise ?

Message par Cecile » jeu. févr. 15, 2007 7:45 pm

On entend parler de "fin du pétrole" (notion assez vague pour tout le monde...) depuis des années. Après s'être moqué des écolos pendant 40 ans (y compris du club de Rome qui avait commandé en 1970 au MIT l'édifiant "rapport Meadows"), on se rend compte que finalement, l'échéance s'approche.

Alors on imagine qu'on va passer en une transition douce entre sa bagnole à essence et une nouvelle génération de voiture à biocarburant, qu'au passage les compagnies prétolières qui sont décidément bien malines s'en mettront plein les poches, qu'on va consommer moins de sacs plastiques, peut-être arrêter de manger des fraises en janvier. On imagine que le climat va un peu changer (Peut-être même que certains propriétaires de campings en Bretagne se voient déjà transformer Ploufragan en St Tropez) Bref, on y va un peu la fleur au fusil.

Et si on avait tort ?

Quelques prémisses... Sachant que :

- la fin du pétrole n'existe pas vraiment, qu'il s'agit en fait pour l'instant de la fin du pétrole à bon marché, et ça va aller en empirant.
- il n'existe pas au monde d'énergie ayant les mêmes propriétés que le pétrole : excellente rentabilité énergétique, facilité de transport, etc...
- Les stocks de pétrole des pays du moyen-orient sont SUR-évalués (Consulter pour toutes les questions de réserves l'excellente page de Jancovici et, d'ailleurs, tout son site...)
- Nous, occidentaux, utilisons du pétrole dans ABSOLUMENT TOUTES nos activités.

Nous pouvons nous demander :

- La "crise" arrivera-t-elle progressivement ou soudainement ? par exemple, si l'état veut cacher une certaine pénurie (en raisons d'échéances électorales, par exemple), il est possible que cela vienne tout à coup, seulement au moment où on ne peut plus le cacher...

- jusqu'à quel point le prix de l'énergie peut "plomber l'économie" ?

- que se passera-t-il lorsque le prix du carburant sera trop cher pour que les gens aillent au travail ?

- que se passera-t-il lorsque les agriculteurs ne pourront plus utiliser leurs tracteurs, ni transporter la nourriture dans les villes (système Rungis très gourmand en pétrole...) ? Les produits frais deviendront de plus en plus chers, et de moins en moins de monde puisse les acheter. On peut imaginer que les foyers augmenteront progressivement leur budget nourriture et transport, mais jusqu'à quel point ? Quel autre secteur de l'économie en pâtira ? (électronique, fermeture d'usines, etc...)

- Assisterons nous à un exode urbain dans lequel les citadins affamés se vendront à peu cher à des agriculteurs qui ont soudainement besoin de bras pour compenser la force mécanique ainsi que tous les produits phytosanitaires (engrais, pesticides et herbicides), eux aussi dérivés du pétrole ?

- Le prix de la terre augmentera-t-il ? (plus d'agriculture intensive possible, rachat à prix d'or par les compagnies "pétrolières" pour faire du biocarburant...)

- conflits civils possibles pour la possession de la terre (comme au bon vieux temps !) donc menace de la paix civile.

- Comment démonte-t-on une centrale nucléaire sans engins motorisés ?

- L'acheminement des médicaments risque d'être perturbé, d'ailleurs les médicaments eux-mêmes contiennent des produits pétroliers. Une Europe sans pilule, ça donne quoi point de vue démographie ?

Bref, je sais pas si vous connaissez la planche "à la queu leu leu" dans les idées noires, de Franquin, mais je crois que potentiellement, on y est...

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Charlotte
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Message par Charlotte » jeu. févr. 15, 2007 9:45 pm

ça c'est un vrai récit d'anticipation. Ca m'étonne qu'auncun auteur de SF ne se soit penché sur la question (d'ailleurs peut-être que certains romans traitent la question, mais je ne les connais pas).

Effectivement, la démonstration est claire. Si demain il n'y avait plus de pétrole ==> tout part en cou...

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Message par K2R2 » jeu. févr. 15, 2007 11:03 pm

Disons que la question des réserves de pétrole est assez épineuse. D'une part certaines ressources sont encore à découvrir, d'autre part, les ressources actuelles ne sont jamais exploitées au maximum et les techniques de forage améliorent régulièrement les possibilités d'exploitation, notamment en profondeur (en gros on exploite 35% maximum d'une nappe).

Ceci dit, cela ne fait que reculer davantage l'échéance. A terme il est certain qu'il faudra changer de source d'énergie principale.

Personnellement, j'ai choisi de déménager pour me rapprocher de mon boulot et je vais me débarrasser de mon second véhicule, histoire de marcher à pied (ça pollue moins et c'est bon pour la santé). Par ailleurs j'emménage dans un logement plus petit, mieux isolé et plus facile à chauffer. L'époque du grand gaspillage est révolue, et certains vont le sentir passer plus que d'autres. Je préfère anticiper que me retrouver dos au mur.

Cecile
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Message par Cecile » jeu. févr. 15, 2007 11:18 pm

K2R2 a écrit :Ceci dit, cela ne fait que reculer davantage l'échéance. A terme il est certain qu'il faudra changer de source d'énergie principale.
Exactement... La question des réserves est effectivement compliquée mais mathématiquement, l'amélioration des techniques de forage n'augmente pas les ressources de pétrole. Elles ne font que continuer leur épuisement... Il faudra changer, mais la question est comment changerons-nous ? les initiatives individuelles comme les tiennes ou les miennes suffiront-elles ?

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Message par rmd » ven. févr. 16, 2007 9:17 am

Charlotte a écrit :ça c'est un vrai récit d'anticipation. Ca m'étonne qu'auncun auteur de SF ne se soit penché sur la question
Ben, et mad max 2 ?
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.

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Gui
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Message par Gui » ven. févr. 16, 2007 12:33 pm

C'est ce que j'allais dire :P
I've imagined many things... For example, what kind of dreams would you have in a spaceship flying at the speed of light...? With time drawn out infinitely, it might be a terrifying, unending dream...
Yukinobu Hoshino - 2001 Nights

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Message par gutboy » ven. févr. 16, 2007 3:09 pm

L'Economie Hydrogène de Jeremy Rikfin aborde nombre de ces questions.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)

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Message par K2R2 » sam. févr. 17, 2007 9:26 am

Je ne saurais trop conseiller la lecture sur ce sujet de l'excellent bouquin de Jean-Luc WINGERT (La vie après le pétrole : de la pénurie aux nouvelles énergies), publié aux éditions Autrement.

KrAvEuNn
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Message par KrAvEuNn » sam. févr. 17, 2007 2:53 pm

Quelques raisons de croire en la fin probable et prochaine de la civilisation moderne :

Tout d’abord, il nous faut admettre que toutes les civilisations sont périssables ; l’histoire est sillonnée de précédents célèbres et rien ne démontre que la notre puisse déroger à la règle et perdurer indéfiniment (ce qui représenterait soit dit en passant un cas sans précédent).

Nous pensons donc qu’il est raisonnable de croire que notre civilisation périra dans un avenir plus ou moins proche ; la seule incertitude qui demeure est de savoir quand et comment elle s’effondrera ?

Comment ?

Une croissance infinie dans un monde fini est impossible ; l’ère industrielle est donc condamnée à l’autodestruction.

* L’épuisement des ressources (naturelles, minérales et énergétiques) compromet sérieusement le « développement durable » d’une société fondée sur une abondance et une croissance sans limites. Nous vivons dans un monde fini, où les ressources sont limitées et donc épuisables.
Près de 60 % des richesses naturelles sont surexploitées ou dégradées ; 10 à 30 % des espèces vertébrées sont menacées d’extinction. La déplétion des énergies fossiles (50% des réserves pétrolières, ont déjà été dilapidées) va porter un coup sérieux, voir fatal à une société éminemment pétro dépendante où la véritable alternative énergétique n’existe pas (les énergies renouvelables ne pourront pas remplacer les énergies fossiles – leur rendement, leur performance et leur souplesse de stockage et d’utilisation étant bien moindre que ceux des énergies fossiles).

* Le réchauffement climatique est en train de provoquer la montée du niveau des océans (90% de la population mondiale vit près des côtes), de désertifier des régions entières et de déplacer, voir détruire des écosystèmes entiers ; de plus, il étend le terrain d’action des maladies graves et mortelles (paludisme, etc.).

* Les conflits armés ne manqueront pas de proliférer dans un monde où les ressources restantes seront de plus en plus rares et disputées et les populations sinistrées et affamées ; ranimant le spectre de l’apocalypse nucléaire.

* L’épuisement des sols (les terres agricoles sont surexploitées et se désertifient) ne permettra plus de nourrir une population de 7 à 9 milliards d’humains ; multipliant ainsi les famines et les conflits.

* La pollution (atmosphérique, radioactive, etc.) amplifiera le développement des maladies de civilisation (cancers, leucémies, asthme, etc.) et rendra des zones entières inhabitables et incultivables.
* La réduction de la biodiversité menace l’équilibre fragile des écosystèmes (le dernier rapport « Planète vivante » du WWF montre que la planète est en perte régulière de biodiversité : 31 % d’espèces de vertébrés terrestres en moins, 28 % d’eau douce en moins, 27 % d’espèces marines en moins).
* La menace pandémique (résistance aux antibiotiques, nouvelles épidémies, etc.), risque bien de faire chuter, voir disparaître la population humaine.

La liste n’est pas exhaustive et fait froid dans le dos.

Quand ?

Tous les voyants sont actuellement dans le rouge et il n’est pas une personne qui puisse encore ignorer la proximité et la nature des menaces qui frappent à notre porte. Nous avons déposés sous nos pieds des bombes à retardement qu’il nous devient de plus en plus difficile de désamorcer.

Toutefois, il semble que le danger le plus imminent et le plus probant provienne de la raréfaction prochaine du pétrole.

Selon les chiffres officiels, provenant des organismes pétroliers (qui surestiment volontairement le niveau des réserves existantes), nous atteindrions le pic de pétrole* dans 40 ans au plus tard ; mais tous les experts ne sont pas unanimes. L’ASPO (association pour l’étude du pic de pétrole - organisme indépendant, constitué d’anciens professionnels issus du secteur pétrolier), annonce un état des réserves bien plus modeste et situe le pic d’extraction* pour 2015-2020, au plus tard ; soit dans 8 à 13 ans environ. Pour les plus pessimistes, le pic est déjà derrière nous ou pourrait survenir dès demain.

* « Pic d’extraction », alias « pic de pétrole », alias « pic de Hubert » : moment à partir duquel on a extrait plus de 50 % des réserves existantes et où les 50 autres % entament leur irrémédiable diminution (déplétion), jusqu’à leur épuisement final.

.La « théorie d’Olduvai » tente de mesurer l’espérance de vie de la civilisation industrielle :

Cette hypothèse, proposée par Richard Duncan en 1996, propose de mesurer la civilisation industrielle avec un seul indicateur : le rapport entre la consommation mondiale d’énergie et la population. Son idée phare est que la civilisation industrielle sera la dernière civilisation, car elle aura épuisée toutes les ressources (pétrole, gaz, charbon, minéraux) indispensables au développement de toute autre civilisation. Elle explique que la production d’énergie retombera à sa valeur de 1930 en 2030 et donne donc une durée de vie à la civilisation industrielle d’environ 100 ans.
Dans tous les cas, la raréfaction et le coût croissant des énergies fossiles et plus particulièrement du pétrole, vont rapidement porter un coup très sérieux à l’économie mondiale et à la mondialisation. Toutes les ressources fossiles seront fatalement épuisées jusqu’à la dernière goutte disponible (en 20 ou 200 ans), entraînants une pollution dont l’importance et les conséquences sur l’environnement dépendront essentiellement de la prématurité ou du retard du pic.

Nous n’annonçons pas la fin du monde, juste celle d’un mode de vie.
Scénarios utopiques

Évoquons la possibilité d’un scénario idéal (où nous ne serions plus limités par l’étendue des ressources disponibles) et voyons ce qu’il se passe.

Supposons que les ressources énergétiques soient illimitées (par exemple en exploitant les autres planètes et les astéroïdes) ; rien ne nous empêche alors de continuer notre croissance sans limites (la population mondiale peut continuer à augmenter), mais la pollution consécutive à cette exubérance de consommation d’énergie fait de la planète un enfer invivable (la population humaine chute et s’éteint).

Admettons que nous parvenions de surcroît à diminuer la pollution (en séquestrant par exemple le CO2 sous terre), la pollution ne s’en trouve pas éliminée (c’est impossible), mais juste amoindrit ; la faillite écologique est alors reportée de quelques décennies seulement. La population ayant augmentée, sous l’effet de conditions de vie à peu près préservées, finit par épuiser les sols, ce qui crée les conditions d’une famine globale désastreuse.

Imaginons qu’en sus de ressources illimitées et d’une réduction conséquente de la pollution, nous disposions aussi de ressources naturelles illimitées. Nous ne sommes donc plus limités par rien ; en conséquence, la population augmente, l’industrie continue sa course folle à la croissance, la consommation d’énergie explose et la pollution, bien qu’artificiellement atténuée, détruit l’environnement et stérilise les sols (famine, maladies de civilisation).

Il ne nous reste plus alors qu’à essayer de maîtriser le facteur démographique. Admettons que l’on parvienne en surplus de ressources naturelles et fossiles illimitées et d’un contrôle partiel de la pollution, à faire décroître la population humaine ; nous parvenons encore et toujours à l’augmentation infini de la croissance industrielle et de la pollution (stérilisation des sols, famine et diminution de la population), en quelques décennies.

Quoi que l’on envisage, le problème de la croissance de la production industrielle provoque inévitablement l’effondrement de la civilisation avant 2100.

Notre mode de vie est à la source du problème ; pour éviter le crash, nous n’avons pas d’autre choix que de limiter par nous-mêmes notre production industrielle (et notre population) à un niveau qui serait conciliable avec les potentialités de notre planète à le supporter.

La seule solution pour éviter la faillite environnementale et l’implosion de la civilisation réside dans la décroissance et la sortie immédiate de la civilisation industrielle. Si nous ne faisons pas cette démarche volontairement aujourd’hui, nous la subirons de force demain ; il n’y a pas d’autre alternative.

A quoi pourrait donc bien ressembler la civilisation post-industrielle ?

Imaginez : toutes les réserves en énergie fossile disponibles (charbon, pétrole, gaz, uranium…), ainsi qu’une partie des réserves minérales, sont maintenant quasiment épuisées ; personne n’a rien vu (ou voulu voir) venir et rien n’a sérieusement été prévu ou pu être réalisé pour assurer une continuité énergétique.

Assurément, faute d’avoir pu préparer l’alternative (énergies renouvelables), le système se grippe et implose brutalement ; le mode de vie « moderne » n’est plus reconductible. Les machines s’arrêtent de fonctionner faute de combustible et tandis que toute forme d’industrie disparaît doucement, l’humanité toute entière se retrouve sans transition propulsée au coeur de l’ère post industrielle. C’est la fin de l’époque moderne et par conséquent, celle de presque tous les privilèges et bienfaits qu’elle nous apportait.

Le vent, le bois, l’eau et la force animale (voir humaine) redeviennent les seules sources de production énergétique disponibles, mais elles ne permettent pas à elles seules de sortir la civilisation de l’impasse.

C’est le début d’un long jeu de dominos. Faute de pétrole, le maintien d’une industrie lourde n’est plus possible ; l’aviation, la marine moderne et l’automobile disparaissent doucement. La mondialisation s’arrête et s’inverse ; c’est le retour à une économie et une production plus locales. Les grandes villes se dépeuplent au profit des villes à taille « humaine » et des campagnes. L’agriculture sans la pétrochimie (et suite à l’épuisement catastrophique des sols) ne peut plus nourrir 7 milliards d’hommes ; on doit faire appel à une importante main d’œuvre agricole ; de graves famines sévissent un peu partout à travers le monde (la population mondiale descend à 2 ou 3 milliards d’habitants). Sans chimie évoluée, la médecine moderne n’existe plus ; l’espérance de vie diminue. Sans pétrole, le plastique disparaît de nos vie ; puis c’est le tour de l’électricité, très pétro dépendante (gaines protégeant les câbles électriques, barrages et centrales en béton, éoliennes en fibre synthétique, etc.) et de tout ce qui en dépend. Le béton et le bitume ne peuvent plus être produits (il faut du pétrole pour les fabriquer). La conquête spatiale est renvoyée aux oubliettes de l’histoire. La géopolitique se fait sur d’autres bases (compétition et conflits autour des dernières réserves énergétiques existantes, migrations « écologiques », etc.), tandis que notre quotidien devient plus « terre à terre » (manger, se soigner, s’assurer un confort minimum, resserrer ses liens avec la communauté ; en un mot survivre).

Passé le choc du « grand effondrement », une société viable s’organise doucement et tente de s’adapter tant bien que mal (avec une assistance technologique réduite) à un monde totalement « nouveau », devenu étranger et hostile et qui plus est dégradé par un siècle et demi d’industrialisation intensive (montée des eaux de 5 à 10 mètres ou plus, nouveaux déserts, climat et végétation chamboulés, terres agricoles épuisées, villes en partie désertées, etc.)

Quelques tentatives pour relancer une nouvelle civilisation industrielle verront peut-être le jour, mais sans espoir aucun de réussite (il n’y aura plus asses de ressources fossiles pour cela et les énergies renouvelables ne suffirons pas).

Au mieux, la civilisation humaine perdurera sous d’autres formes (types moyenâgeuses par exemple) ; ou bien, nous assisterons peut-être à une lente dérive de l’humanité vers un nouvel âge de pierre post-industriel (théorie d’Olduvai).

Pourra-t-on revenir en arrière ?

Non ! Les ressources fossiles nécessaires au démarrage d’une autre révolution industrielle, indispensable au lancement d’une nouvelle civilisation « moderne », ne seront non seulement plus suffisantes, mais elles seront de surcroît beaucoup plus difficiles d’accès et de moins bonne qualité.

L’effondrement sera irréversible et définitif. L’humanité ne connaîtra donc plus jamais les niveaux de vie et de démographie contemporains.
http://le-projet-olduvai.kanak.fr/bienv ... les-f4.htm

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louis_creed
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Message par louis_creed » mar. févr. 20, 2007 6:18 pm

et tintin au pays de l'or noir alors ? :mrgreen: :shock:
La suprême ironie de la vie c'est que nul n'en sort vivant.

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Message par KrAvEuNn » mar. févr. 20, 2007 6:20 pm

:lol: justement, il y a une très bonne parodie de tintin dans le dernier dossier de "casseurs de pub" : pinpin au pays de l'or noir :wink:

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