Et si la vie extra-terrestres n'existait pas...
Posté : ven. févr. 26, 2010 5:48 pm
http://noozone.free.fr/noocrypte/viewto ... ?f=4&t=727
Et si la vie extra-terrestres n'existait pas ailleurs que dans la noosphère.
UN TROPISME COGNITIF ANCIEN.
En tant qu'amateurs de SF depuis mon enfance j'ai toujours vêcu avec cette conviction irrationnelle que les extra-terrestres existaient forcément.
Et j'ai souvent adopté cette posture autogratifiante, de croire que c'était une pensée progressiste originale qui me différenciait d'un obscurantisme populaire borné qui serait de ne pas croire en leur existence, ne serait-ce que sous une forme primitive.

En fait, avec le temps, je constate que c'est le contraire.
Par expérience je peux voir que la très grande majorité de mes amis et relations "croient" fermement dans l'existence d'une vie extra-terrestre, avec une conviction qui ne tolère souvent pas la contradiction.
Le postulat comme quoi la vie pourrait être une singularité est rejeté avec une violence cognitive souvent démesurée.
Ce qui m'a amené déja à identifier l'existence dans notre psyché de ce tropisme cognitif très ancien, qui nous incite depuis au moins la noogenèse (-50 000 ans) à peupler l'univers de tout un bestiaire animal, divin, angélique, démoniaque, extra-terrestre... invisible.

PROBABILITÉ SCIENTIFIQUE ?
D'un point de vue scientifique et statistique, la seule certitude en terme de probabilité de l'existence de la vie dans l'univers, est qu'elle est non nulle.
Excepté pour ceux qui l'ont rencontrée, la croyance en l'existence d'une vie extra-terrestre est une ... "croyance" souvent non assumée en tant que croyance, et se parant de verni scientiste, car pour l'instant, scientifiquement, rien ne prouve que la vie existe ailleurs dans l'univers. Le postulat comme quoi la vie sur terre pourrait être une singularité, n'est pas plus impertinent scientifiquement que de postuler l'existence de la vie ailleurs dans l'univers.
La fameuse équation de Drake http://fr.wikipedia.org/wiki/Equation_de_Drake qui plait tant au millieu des sciences dures comme l'astrophysique, donne un "verni" scientifique à notre croyance dans une vie E.T. mais occulte une variable fondamentale qui n'a pas échappée aux biologistes, qui est le taux de probabilité du passage des briques de base à ne serait-ce qu'un ARN messager, qui pourrait être de grandeur astronomique.

Il pourrait y avoir 10 millions de milliards de planètes similaires à la terre, pour l'instant le taux de probabilité "hasardeuse" du passage des briques de base, à ne serait-ce qu'un ARN messager n'est pas mesuré. On sait déja par les expériences de soupe primordiales qui n'aboutissent pas pourtant dans un milieu censé être plus que favorable (la terre), que cette probabilité est d'un ordre de grandeur plus réduit qu'on pourrait l'espérer, et cette probabilité d'apparition de la vie à partir des briques de base pourrait dépendre d'un facteur d'un ordre de grandeur supérieur au nombre de planète propices à la vie dans l'univers.

Cette spéculation n'est pas le seul fait de l'artiste et auteur de SF que je suis, en effet, bien qu'ils aient envie de croire dans l'existence d'une vie E.T. des scientifiques de renom n'excluent pas pour l'instant l'éventualité d'une singularité, Hubert Reeves par exemple souligne le fait que l'existence de vie E.T. est avant tout une croyance, car aucune preuve scientifique ne vient pour l'instant conforter cette spéculation, et je me permets de citer le xénobiologiste André Brack qui a le mérite d'être très clair et concis et d'avoir publié sa pensée sur le net :
---------------------
http://www.philagora.net/epistemo/a-brack11.htm

Pourtant, à ce jour, la vie n'est connue qu'en un seul exemplaire. S'il a suffi de l'auto-organisation d'un petit nombre de molécules pour démarrer la vie, son démarrage a dû être rapide et ses chances d'apparition sur Terre et sur tout corps céleste présentant les mêmes conditions sont réelles. Par contre, s'il a fallu la rencontre aléatoire de plusieurs milliers de molécules, l'événement risque d'être unique et restreint à notre planète. En plus de son immense attrait culturel, la découverte d'un deuxième exemple de vie, artificiel ou naturel, apporterait un indice fort quant à la simplicité des processus mis en jeu. L'exploration de Mars et d'Europe et la découverte des exoplanètes suscitent de réels espoirs. Nombreux sont les scientifiques qui pensent que la vie bactérienne n'est pas restreinte à la Terre. Reste maintenant à le prouver.

André BRACK - Directeur de Recherches - Directeur de l'Équipe Exobiologie
Centre de Biophysique Moléculaire - CNRS Orléans
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UN UNIVERS IMMENSE HÔTE DE TOUS NOS FANTASMES.
L'argument de l'immensité de l'univers et du principe de médiocrité se heurte inévitablement au paradoxe de Fermi. L'argument comme quoi l'univers est tellement immense qu'il y a "forcément" de la vie ailleurs, est une construction cognitive "magique", car avec cet argument dans ce cas je peux postuler avec autant de pertinence que l'univers est tellement vaste qu'il y a forcément une planète quelque part peuplée d'éléphants rose à pois verts, de céphalopodes à réaction nucléaire, ou de myriades d'empires stellaires peuplés d'humanoïdes conquérants très en avance scientifiquement sur nous, comme le postule Fermi avec son fameux paradoxe que je persiste à trouver pertinent...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Fermi

LA FOI DANS LES E.T. EST UNE RÉALITÉ.
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Une fois qu'on sort du cercle des scientifiques spécialistes qui ont souvent tendance à être prudents et à mesurer leur propos quand à l'existence de vie E.T., il y a par contre dans le grand public une foi dé-mesurée et irrationnelle" dans l'existence de vie autre que la notre dans l'univers...
l'envie d'y croire est tellement forte, la conviction que cette vie existe est tellement ancrée dans notre psychée, que le postulat d'une singularité est immédiatement refusé, ou dénié vigoureusement et irrationellement... avec souvent comme je le disais, beaucoup d'agressivité dogmatique scientiste... et m'est souvent brandi l'épouvantail de l'inculture ou de l'obscurantisme religieux...
Ce que je comprends, car moi-même, il m'a fallu du temps pour remettre en question mes convictions sur le sujet, et comprendre que ma "croyance" dans l'existence d'une vie E.T. était un acte de foi scientiste qui ne reposait pour l'instant sur rien de vraiment rationnel, statistique ou "scientifique"...
J'en suis arrivé, par ce retour de conviction, à percevoir que notre foi populaire dans l'existence d'une vie E.T. s'inscrit dans la lignée NooPhyllogénétique ou mémétique des croyances anciennes qui peuplent l'espace de créatures divines... "convictions" qui sont pour moi l'indice de l'existence dans notre psychée d'un ou plusieurs tropismes cognitifs, qui pourraient avoir des origines non "culturelles"... du même type que les tropismes sexuels...

A défaut de pouvoir mesurer scientifiquement l'existence d'E.T. on peut mesurer l'existence chez beaucoup d'humains, d'une croyance dans l'existence d'E.T. et ce depuis l'aube de l'humanité.
Et aussi et surtout chez mes contemporains, d'une angoisse, peur fondamentale de penser que la vie n'existerait pas ailleurs dans l'univers.
Notre peur n'est pas que les E.T. existent, mais au contraire qu'ils n'existent pas.

Cette idée provoque une sensation de solitude angoissante que nous nous refusons d'affronter. Nous préférons croire en la vie ailleurs dans l'univers... c'est plus rassurant... "nous ne sommes pas seuls".. et surtout ça nous dérésponsabilise... "faisons sauter la planète, ce n'est pas grave, il y a de toute façon de la vie ailleurs..."

Jouez avec moi... Envisagez juste un instant que la vie soit une singularité... que dans cet espace démesuré au dessus de nos tête, il n'y ait aucune vie, que cet univers immense soit stérile...
C'est une pensée extraordinaire...
D'une part à cause de l'anxiété générée automatiquement qui est riche d'enseignements, mais cela change aussi la signification de ce qu'il se passe ici, sur cette petite planète perdue à la périphérie du chaos cosmique..
La Vie est la, seule, à se débattre pour assurer sa survie et nous en somme la conscience, à l'échelle individuelle et désormais collective... et pour assurer sa pérennité à l'échelle cosmique, il va falloir qu'elle quitte cette planète, non pas avant 4 milliards d'années (fin estimée du soleil), mais avant 500 milliions d'années, (état du soleil ne permettant plus de vie dans le système solaire) ce qui à l'échelle du vivant est après demain... sans oublier d'autres catastrophes cosmiques fatales, peut-être beaucoup plus proches..
Arrêtons de croire à cette seconde chance hypothétique d'une vie omniprésente dans l'univers, car il est aussi possible que dans cette myriade de concrétions stellaires à la dérive dans cette expansion finie mais illimitée, il n'y ait de vie qu'ici, sur cette minuscule petite particule miraculeusement préservée du chaos cosmique... ce qui rend chaque organisme plus que précieux... et qui explique que nous soyons aussi habités par ce mythe paradoxal du déluge... de sauver la vie... nous sommes pour l'instant la seule possibilité qu'à la vie d'atteindre la vitesse de libération pour s'affranchir de la pesanteur terrestrer et essaimer dans l'univers, et ainsi échapper à son inéluctable destruction...
(Spéculation que j'illustre avec l'allégorie de Sthéno, infographie que j'avais réalisée pour le festival Visions du Futur de 2001..)
http://www.yannminh.org/french/CtSteno.html

Yann, nootropiste singulier...
Et si la vie extra-terrestres n'existait pas ailleurs que dans la noosphère.
UN TROPISME COGNITIF ANCIEN.
En tant qu'amateurs de SF depuis mon enfance j'ai toujours vêcu avec cette conviction irrationnelle que les extra-terrestres existaient forcément.
Et j'ai souvent adopté cette posture autogratifiante, de croire que c'était une pensée progressiste originale qui me différenciait d'un obscurantisme populaire borné qui serait de ne pas croire en leur existence, ne serait-ce que sous une forme primitive.
En fait, avec le temps, je constate que c'est le contraire.
Par expérience je peux voir que la très grande majorité de mes amis et relations "croient" fermement dans l'existence d'une vie extra-terrestre, avec une conviction qui ne tolère souvent pas la contradiction.
Le postulat comme quoi la vie pourrait être une singularité est rejeté avec une violence cognitive souvent démesurée.
Ce qui m'a amené déja à identifier l'existence dans notre psyché de ce tropisme cognitif très ancien, qui nous incite depuis au moins la noogenèse (-50 000 ans) à peupler l'univers de tout un bestiaire animal, divin, angélique, démoniaque, extra-terrestre... invisible.
PROBABILITÉ SCIENTIFIQUE ?
D'un point de vue scientifique et statistique, la seule certitude en terme de probabilité de l'existence de la vie dans l'univers, est qu'elle est non nulle.
Excepté pour ceux qui l'ont rencontrée, la croyance en l'existence d'une vie extra-terrestre est une ... "croyance" souvent non assumée en tant que croyance, et se parant de verni scientiste, car pour l'instant, scientifiquement, rien ne prouve que la vie existe ailleurs dans l'univers. Le postulat comme quoi la vie sur terre pourrait être une singularité, n'est pas plus impertinent scientifiquement que de postuler l'existence de la vie ailleurs dans l'univers.
La fameuse équation de Drake http://fr.wikipedia.org/wiki/Equation_de_Drake qui plait tant au millieu des sciences dures comme l'astrophysique, donne un "verni" scientifique à notre croyance dans une vie E.T. mais occulte une variable fondamentale qui n'a pas échappée aux biologistes, qui est le taux de probabilité du passage des briques de base à ne serait-ce qu'un ARN messager, qui pourrait être de grandeur astronomique.
Il pourrait y avoir 10 millions de milliards de planètes similaires à la terre, pour l'instant le taux de probabilité "hasardeuse" du passage des briques de base, à ne serait-ce qu'un ARN messager n'est pas mesuré. On sait déja par les expériences de soupe primordiales qui n'aboutissent pas pourtant dans un milieu censé être plus que favorable (la terre), que cette probabilité est d'un ordre de grandeur plus réduit qu'on pourrait l'espérer, et cette probabilité d'apparition de la vie à partir des briques de base pourrait dépendre d'un facteur d'un ordre de grandeur supérieur au nombre de planète propices à la vie dans l'univers.
Cette spéculation n'est pas le seul fait de l'artiste et auteur de SF que je suis, en effet, bien qu'ils aient envie de croire dans l'existence d'une vie E.T. des scientifiques de renom n'excluent pas pour l'instant l'éventualité d'une singularité, Hubert Reeves par exemple souligne le fait que l'existence de vie E.T. est avant tout une croyance, car aucune preuve scientifique ne vient pour l'instant conforter cette spéculation, et je me permets de citer le xénobiologiste André Brack qui a le mérite d'être très clair et concis et d'avoir publié sa pensée sur le net :
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http://www.philagora.net/epistemo/a-brack11.htm

Pourtant, à ce jour, la vie n'est connue qu'en un seul exemplaire. S'il a suffi de l'auto-organisation d'un petit nombre de molécules pour démarrer la vie, son démarrage a dû être rapide et ses chances d'apparition sur Terre et sur tout corps céleste présentant les mêmes conditions sont réelles. Par contre, s'il a fallu la rencontre aléatoire de plusieurs milliers de molécules, l'événement risque d'être unique et restreint à notre planète. En plus de son immense attrait culturel, la découverte d'un deuxième exemple de vie, artificiel ou naturel, apporterait un indice fort quant à la simplicité des processus mis en jeu. L'exploration de Mars et d'Europe et la découverte des exoplanètes suscitent de réels espoirs. Nombreux sont les scientifiques qui pensent que la vie bactérienne n'est pas restreinte à la Terre. Reste maintenant à le prouver.

André BRACK - Directeur de Recherches - Directeur de l'Équipe Exobiologie
Centre de Biophysique Moléculaire - CNRS Orléans
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UN UNIVERS IMMENSE HÔTE DE TOUS NOS FANTASMES.
L'argument de l'immensité de l'univers et du principe de médiocrité se heurte inévitablement au paradoxe de Fermi. L'argument comme quoi l'univers est tellement immense qu'il y a "forcément" de la vie ailleurs, est une construction cognitive "magique", car avec cet argument dans ce cas je peux postuler avec autant de pertinence que l'univers est tellement vaste qu'il y a forcément une planète quelque part peuplée d'éléphants rose à pois verts, de céphalopodes à réaction nucléaire, ou de myriades d'empires stellaires peuplés d'humanoïdes conquérants très en avance scientifiquement sur nous, comme le postule Fermi avec son fameux paradoxe que je persiste à trouver pertinent...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Fermi
LA FOI DANS LES E.T. EST UNE RÉALITÉ.
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Une fois qu'on sort du cercle des scientifiques spécialistes qui ont souvent tendance à être prudents et à mesurer leur propos quand à l'existence de vie E.T., il y a par contre dans le grand public une foi dé-mesurée et irrationnelle" dans l'existence de vie autre que la notre dans l'univers...
l'envie d'y croire est tellement forte, la conviction que cette vie existe est tellement ancrée dans notre psychée, que le postulat d'une singularité est immédiatement refusé, ou dénié vigoureusement et irrationellement... avec souvent comme je le disais, beaucoup d'agressivité dogmatique scientiste... et m'est souvent brandi l'épouvantail de l'inculture ou de l'obscurantisme religieux...

Ce que je comprends, car moi-même, il m'a fallu du temps pour remettre en question mes convictions sur le sujet, et comprendre que ma "croyance" dans l'existence d'une vie E.T. était un acte de foi scientiste qui ne reposait pour l'instant sur rien de vraiment rationnel, statistique ou "scientifique"...
J'en suis arrivé, par ce retour de conviction, à percevoir que notre foi populaire dans l'existence d'une vie E.T. s'inscrit dans la lignée NooPhyllogénétique ou mémétique des croyances anciennes qui peuplent l'espace de créatures divines... "convictions" qui sont pour moi l'indice de l'existence dans notre psychée d'un ou plusieurs tropismes cognitifs, qui pourraient avoir des origines non "culturelles"... du même type que les tropismes sexuels...
A défaut de pouvoir mesurer scientifiquement l'existence d'E.T. on peut mesurer l'existence chez beaucoup d'humains, d'une croyance dans l'existence d'E.T. et ce depuis l'aube de l'humanité.
Et aussi et surtout chez mes contemporains, d'une angoisse, peur fondamentale de penser que la vie n'existerait pas ailleurs dans l'univers.
Notre peur n'est pas que les E.T. existent, mais au contraire qu'ils n'existent pas.
Cette idée provoque une sensation de solitude angoissante que nous nous refusons d'affronter. Nous préférons croire en la vie ailleurs dans l'univers... c'est plus rassurant... "nous ne sommes pas seuls".. et surtout ça nous dérésponsabilise... "faisons sauter la planète, ce n'est pas grave, il y a de toute façon de la vie ailleurs..."
Jouez avec moi... Envisagez juste un instant que la vie soit une singularité... que dans cet espace démesuré au dessus de nos tête, il n'y ait aucune vie, que cet univers immense soit stérile...
C'est une pensée extraordinaire...
D'une part à cause de l'anxiété générée automatiquement qui est riche d'enseignements, mais cela change aussi la signification de ce qu'il se passe ici, sur cette petite planète perdue à la périphérie du chaos cosmique..
La Vie est la, seule, à se débattre pour assurer sa survie et nous en somme la conscience, à l'échelle individuelle et désormais collective... et pour assurer sa pérennité à l'échelle cosmique, il va falloir qu'elle quitte cette planète, non pas avant 4 milliards d'années (fin estimée du soleil), mais avant 500 milliions d'années, (état du soleil ne permettant plus de vie dans le système solaire) ce qui à l'échelle du vivant est après demain... sans oublier d'autres catastrophes cosmiques fatales, peut-être beaucoup plus proches..
Arrêtons de croire à cette seconde chance hypothétique d'une vie omniprésente dans l'univers, car il est aussi possible que dans cette myriade de concrétions stellaires à la dérive dans cette expansion finie mais illimitée, il n'y ait de vie qu'ici, sur cette minuscule petite particule miraculeusement préservée du chaos cosmique... ce qui rend chaque organisme plus que précieux... et qui explique que nous soyons aussi habités par ce mythe paradoxal du déluge... de sauver la vie... nous sommes pour l'instant la seule possibilité qu'à la vie d'atteindre la vitesse de libération pour s'affranchir de la pesanteur terrestrer et essaimer dans l'univers, et ainsi échapper à son inéluctable destruction...
(Spéculation que j'illustre avec l'allégorie de Sthéno, infographie que j'avais réalisée pour le festival Visions du Futur de 2001..)
http://www.yannminh.org/french/CtSteno.html

Yann, nootropiste singulier...