Chronique de lecture : L'Hiverrier de T. Pratchett
Posté : jeu. août 19, 2010 10:57 am
Je viens de lire la dernière chronique mise en ligne sur le site : L’Hiverrier de Terry Pratchett
Deux commentaires sur cette chronique et un ajout personnel pour ceux que la lecture de ce roman, remarquable, intéresserait :
- "Bien que l’apprentissage soit passionnant, Tiphaine a le mal du pays. Le Causse, cette contrée fertile qu’elle connaît depuis son enfance lui manque."
Heu... sur le Causse en question, géologiquement constitué comme son nom l'indique de plateaux calcaires, il pousse, en tout et pour tout des herbes tout juste capables de nourrir, difficilement, des moutons et des arbres malingres et chétifs, tout juste capables de nourrir, difficilement, des feux de Nac Mac Feegle. Ce n'est pas ce que je qualifierai de "contrée fertile" ; Terry Pratchett écrit d'ailleurs le contraire dans The Wee Free Men.
- "Les Nac Mac Feegle ou les schtroumpfs du Disque-Monde"
Traiter les Nac Mac Feegle de schtroumpfs, c'est méconnaître ça
et sans doute s'en faire des ennemis mortels
Ce roman, troisième des aventures de Tiphaine Patraque, change de tonalité comme son héroïne change de regard sur le monde.
Tiphaine grandit, passe de l'enfance à l'adolescence (elle a maintenant 13 ans).
Et ce n'est pas un hasard si Nounou Ogg commence a intervenir dans son "éducation" magique au moment ou l'Hiverrier tombe amoureux de Tiphaine. Il n'y a pas que la tétôlogie -domaine d'excellence de Mémé Ciredutemps- qu'une jeune sorcière doit savoir maîtriser lorsqu'arrive le printemps.
En ce sens, ce roman peut se lire comme un bildungsroman, un roman initiatique de la même veine que l'Education sentimentale, l'humour déjanté et le nonsense de Terry Pratchett en plus.
Deux commentaires sur cette chronique et un ajout personnel pour ceux que la lecture de ce roman, remarquable, intéresserait :
- "Bien que l’apprentissage soit passionnant, Tiphaine a le mal du pays. Le Causse, cette contrée fertile qu’elle connaît depuis son enfance lui manque."
Heu... sur le Causse en question, géologiquement constitué comme son nom l'indique de plateaux calcaires, il pousse, en tout et pour tout des herbes tout juste capables de nourrir, difficilement, des moutons et des arbres malingres et chétifs, tout juste capables de nourrir, difficilement, des feux de Nac Mac Feegle. Ce n'est pas ce que je qualifierai de "contrée fertile" ; Terry Pratchett écrit d'ailleurs le contraire dans The Wee Free Men.
- "Les Nac Mac Feegle ou les schtroumpfs du Disque-Monde"
Traiter les Nac Mac Feegle de schtroumpfs, c'est méconnaître ça
et sans doute s'en faire des ennemis mortels
Ce roman, troisième des aventures de Tiphaine Patraque, change de tonalité comme son héroïne change de regard sur le monde.
Tiphaine grandit, passe de l'enfance à l'adolescence (elle a maintenant 13 ans).
Et ce n'est pas un hasard si Nounou Ogg commence a intervenir dans son "éducation" magique au moment ou l'Hiverrier tombe amoureux de Tiphaine. Il n'y a pas que la tétôlogie -domaine d'excellence de Mémé Ciredutemps- qu'une jeune sorcière doit savoir maîtriser lorsqu'arrive le printemps.
En ce sens, ce roman peut se lire comme un bildungsroman, un roman initiatique de la même veine que l'Education sentimentale, l'humour déjanté et le nonsense de Terry Pratchett en plus.