Concours de Roman Robert Laffont ! (15 mai 2006)

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Eric
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Message par Eric » jeu. août 17, 2006 8:34 am

Chez Laffont, tu ne risques pas grand chose. Sinon, le truc simple, c'est de te l'envoyer sous pli cacheté en recommandé avec accusé de réception.

Evidemment, tu ne l'ouvres pas.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.

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Mélanie
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Message par Mélanie » jeu. août 17, 2006 8:55 am

céline B a écrit :petite question: quelles "précautions" prenez vous pour protéger vos manuscrits avant de les envoyer chez ds éditeurs afin d'éviter de vous les faire piquer ?
Pas sûre que ce soit nécessaire. Autant pour un texte qu'on laisse en ligne sur le Net, il y a éventuellement un risque de se le faire piquer par d'autres auteurs, autant pour un manuscrit envoyé chez un éditeur, le risque est minime, voire inexistant (je ne vois pas trop par qui on se le ferait piquer, d'ailleurs, l'éditeur n'ayant aucun intérêt à le faire).

jerome
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Message par jerome » jeu. août 17, 2006 9:26 am

céline B a écrit :petite question: quelles "précautions" prenez vous pour protéger vos manuscrits avant de les envoyer chez ds éditeurs afin d'éviter de vous les faire piquer ?
Il existe si j'ai bonne mémoire des organismes où tu peux déposer des textes (fictions ou autres) et qui garantisse ta "propriété". Si un mec te pique ton article ou ta nouvelle et signe, l'organisme sort sa version, compare informatiquement et te donne raison. Il y avait un ou deux sites nets qui faisaient ce genre de "dépot".

Sinon, il y a toujours la bonne vieille solution de t'envoyer tes textes dans une enveloppe avec AR et surtout de ne pas l'ouvrir. Si un mec te pique le texte, tu peux arriver avec ton envelloppe et sa date.

Bon, honnêtement, quand il s'agit d'un manuscrit à envoyer chez un éditeur, j'imagine que c'est assez rare de se le faire "voler". Je ne vois pas l'intérêt de l'éditeur d'attribuer ton texte à un autre de ses auteurs sans t'en parler...
Jérôme
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jerome
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Message par jerome » jeu. août 17, 2006 9:27 am

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idlekam
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Message par idlekam » sam. août 26, 2006 10:06 pm

Juste pour dire que j'ai vu les résultats du concours dans le Version Femina de ma grand mère il y de ça 1 ou 2 semaines. Donc les manuscrits... Bon courage !

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Shana
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Message par Shana » lun. août 28, 2006 11:33 am

Bonjour

Je débarque tout juste sur le site. Ce fil m'a accrochée, car j'ai participé au concours des Editions Robert Laffont. Je n'ai bien évidemment pas été retenue :cry: Mon manuscrit ne m'est pas revenu, j'ai été également avertie, fin juin, par une petite carte indiquant que mon projet avait fait l'objet d'une étude attentive, mais qu'il n'avait pas été retenu par le comité de lecture... :oups:
Pour ma part, je pense qu'il y a une grande part de coup de piston chez les gros éditeurs. Quand on regarde bien, ce sont toujours ceux qui ont une ribambelle de dîplomes et qui sont plus ou moins connus qui sont les heureux lauréats. Ce qui ne laisse pas beaucoup de chance aux autres. A moins d'avoir un ami ou un parent qui puisse nous pistoner auprès de l'éditeur. Enfin, c'est ce que je pense personnellement ... :?
Devant les échecs pas facile de penser autrement, à moins de se dire qu'on est carrément nul, mais je crois que tout écrivain a du talent et du mérite. Cette passion et ce travail doivent mériter d'être récompensés un beau jour :) L'important est de continuer à persévérer.

Ceci dit, j'aurais une petite question, si quelqu'un peut me renseigner :
A votre avis, quel éditeur serait susceptible de publier, des romans où se mélangent, à la fois, Science-fiction, amour et aventure ? Je n'arrive pas à cibler l'éditeur qui pourrait correspondre à ce genre de littérature. J'en ai marre d'essuyer des refus et de perdre mon temps à envoyer mes manuscrits n'importe où. Lorsque par courrier électronique, je pose la question aux éditeurs, en joignant un court résumé de mon roman, on me répond toujours : Envoyer votre manuscrit à l'adresse suivante ...
(Sans aucune précisions de leur part).
Ce que je ne fais plus, d'ailleurs. Sans réponse précise de leur part, je n'envoie plus rien. C'est une perte de temps, car on sent bien là leur désintérêt sans même avoir lu le manuscrit. Ce serait plus sympa, de dire tout de suite, que ce genre de littérature ne leur convient pas ou que les auteurs inconnus ne les intéressent pas et qu'ils ne veulent pas prendre de risques ...
C'est déçevant et décourageant à la fin.
Si donc vous connaissez quelques éditeurs plus intéressants et surtout mieux appropriés, mis à part : Gallimard, flammarion, Albin Michel etc .... faites-le moi savoir.

En vous remerçiant par avance.

Shana :D
SHANA

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Eric
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Message par Eric » lun. août 28, 2006 12:07 pm

Bonjour et bienvenue,

Oui, publier un premier roman, spécialement pour un auteur français, et qui plus est dans une collection spécialisée, est un parcours frustrant, difficile et des plus incertain.

On reproche souvent aux éditeurs leur manque de compassion, mais ce qu'il faut garder présent à l'esprit c'est que, pour les plus gros, ils reçoivent des dizaines tous les jours. Tous sont conscients de la somme de travail que nécessite un roman, et de l'attachement particulier des auteurs à leurs bébés. Mais pour eux, il est évidemment impossible de prendre ça en compte. Renvoyer un gentil petit mot à chaque auteur dès reception est inenvisageable, ne serait-ce que parce que ça mobiliserait une personne à plein temps. De même qu'espérer une explication de texte détaillée à chaque refus est illusoire, car c'est un travail qui s'apparente déjà à la direction littéraire, et qui demande beaucoup trop de temps pour ne pas le réserver qu'aux seuls auteurs qui seront publiés.

Aucun éditeur ne te diras : "Ah ouais, ton pitch me botte franchement, envoie moi ton manuscrit, je vais le lire en premier, avant les 58 autres qui sont sur la pile de mon bureau." C'est la sélection à la motivation.

Je ne peux donc guère que te conseiller d'envoyer ton manuscrit à tous les éditeurs que tu estimes susceptibles d'être intéressés. Par exemple Albin Michel, tu pouvais t'en dispenser, en revanche essaye L'Atalante, Mnémos, le Bélial, Les Moutons, Au Diable Vauvert, Nestiveqnen, etc...

Bonne chance en tout cas.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.

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Mélanie
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Message par Mélanie » lun. août 28, 2006 1:59 pm

Shana a écrit :Pour ma part, je pense qu'il y a une grande part de coup de piston chez les gros éditeurs. Quand on regarde bien, ce sont toujours ceux qui ont une ribambelle de dîplomes et qui sont plus ou moins connus qui sont les heureux lauréats. Ce qui ne laisse pas beaucoup de chance aux autres. A moins d'avoir un ami ou un parent qui puisse nous pistoner auprès de l'éditeur. Enfin, c'est ce que je pense personnellement ... :?
Par rapport à ce concours, ou à l'édition en général ?
Personnellement, quand j'ai commencé à écrire il y a une douzaine d'années, j'avais cette image de l'édition ne fonctionnant que sur le piston. Depuis que j'y travaille, je constate que c'est largement une idée reçue. Je précise que je connais surtout un domaine particulier (SF/fantasy/fantastique) et que j'ai essentiellement travaillé avec de petits et moyens éditeurs. Je ne sais pas trop comment ça se passe chez les gros. Mais je rejoins ce que disait Eric (y compris la partie sur le nombre de manuscrits reçus par les éditeurs) : le mieux est sans doute laisser de côté les grosses boîtes comme Albin Michel et cibler de plus petits éditeurs. Spécialisés ou non en SF, c'est à toi de voir en fonction de ton roman.

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Eric
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Message par Eric » lun. août 28, 2006 2:04 pm

Mélanie a écrit : le mieux est sans doute laisser de côté les grosses boîtes comme Albin Michel et cibler de plus petits éditeurs. Spécialisés ou non en SF, c'est à toi de voir en fonction de ton roman.
En plus tu augmentes tes chances d'un effet coup de coeur, plus facilement défendable en comité de lecture chez un petit éditeur indépendant qui n'a pas à justifier ses choix en fonction d'ne stratégie de groupe.

Le revers de la médaille, c'est qu'ils éditent moins de titres.
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Message par Mélanie » lun. août 28, 2006 2:18 pm

Eric a écrit :En plus tu augmentes tes chances d'un effet coup de coeur, plus facilement défendable en comité de lecture chez un petit éditeur indépendant qui n'a pas à justifier ses choix en fonction d'ne stratégie de groupe.
Oui, ce facteur-là joue aussi.
Le revers de la médaille, c'est qu'ils éditent moins de titres.
Ni les mêmes moyens de promotion. Et encore, c'est variable selon les boîtes. Enfin c'est une manière différente de fonctionner, sur pas mal d'aspects.

bastien
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Message par bastien » lun. août 28, 2006 2:36 pm

Au passage, je me demandais si l'auto production marchais un peu ou pourrais marcher.
Pas l'auto prod facon je paie pour éditer mon bouquin et je me fautre.
Mais plus le coté diffusion par internet surtout avec des nouveau service type lulu.com

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Eric
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Message par Eric » lun. août 28, 2006 3:23 pm

L'auto-édition, ce n'est pas de l'édition, c'est de l'impression. Rien de plus.

Je vous rappelle que le travail d'un éditeur va au-delà de contacter un illustrateur pour la couv' et un imprimeur pour l'impression. Son travail consiste, avant tout et en premier lieu, à travailler avec l'auteur sur son texte pour l'améliorer et éliminer les scories.

En outre, l'autre chose primordiale dont dispose un éditeur, c'est un réseau de distribution.

Faire imprimer un livre, c'est comme auto-éditer un CD en musique, c'est facile, mais après, pour quoi faire ? En garder 5 cartons remplis dans son salon. Allez le vendre au porte-à-porte. Un éditeur dispose d'un réseau de librairies où vendre ses productions, d'un réseau de communication qui va permettre de faire savoir qu'un livre est sorti, et enfin d'un outil de suivi des ventes.
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Message par bastien » lun. août 28, 2006 3:38 pm

Effectivement tous le travail d'amélioration est zappé, et il me semble assez important.

Par contre justement lulu.com c'est de l'impression à la demande ou de la vente d'ebook, il n'y a pas besion de stocker.
Je connais trés mal les contrats liant l'auteur à la maison d'édition, est ce qu'un auteur pourrais reéditer en indépendant certain de ces romans qui ne sont plus disponibles car jugés pas assez rentable. Ou certain jeune auteur pourrait se faire un nom sans passer par le circuit classique. Un peu comme certain groupe au niveau musical.

C'est des sujets qui m'intéresse, l'information étant de plus en plus numérique, et les livres électronique grâce au nouveau e-paper pourrait devenir vraiment intéressant.

nd
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Message par nd » lun. août 28, 2006 4:00 pm

la vente d'ebook ... e-paper
Est ce que l'un d'entre vous (ou plusieurs ? :D ) arrive à lire un texte sur un écran d'ordinateur ? Pour ma part, impossible j'imprime si je dois lire plus d'une page (et s'il s'agisssait d'un roman, autant dans ce cas l'avoir sous forme de livre, d'autant plus que j'attache certainement un lien affectif au livre papier 8) )... Mais peut-être que je me fais déjà vieux :wink: (ou alors il faut que je change d'écran ?).

bastien
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Message par bastien » lun. août 28, 2006 4:24 pm

J'arrive à lire tout a fait correctement sur mon pda, mais il est vrai qu'il a une résolution assez fine.
Sinon tu a ca
http://www.techeblog.com/index.php/tech ... ga-display
c'est des prototypes mais on risque de voir débarquer ca dans quelques années et certain quotidient s'intéresse trés franchement à la technologie.

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