Même le service juridique de Gallimard n'a pas de relecteur...

Par simple esprit de contestation, il faudrait vérifier tout ça avant de modifier. Ce choix semble important pour toi, ne vas pas le modifier comme ça sans vérification...
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Nathalie
Je ne connais que ce contre-exemple mais on doit pouvoir en trouver d'autres : La Conjuration des imbéciles.Le_navire a écrit :Je persiste à dire que tous les bons manuscrits finissent un jour par être repérés par un éditeur, et que l'idée de l'auteur maudit est de ces légendes urbaines qui me font quand même hurler de rire. Jaune.
J'ai exactement ce qu'il te faut pour te faire rire ou pleurer. Il s'agit d'un sujet, sur le forum de Mad Movies, où un jeune auteur fait de la pub pour son 1er roman, publié chez un éditeur bien connu pour son sérieuxLe_navire a écrit : Je persiste à dire que tous les bons manuscrits finissent un jour par être repérés par un éditeur, et que l'idée de l'auteur maudit est de ces légendes urbaines qui me font quand même hurler de rire. Jaune.
Je l'attendais, celui-là...Aldaran a écrit :Je ne connais que ce contre-exemple mais on doit pouvoir en trouver d'autres : La Conjuration des imbéciles.Le_navire a écrit :Je persiste à dire que tous les bons manuscrits finissent un jour par être repérés par un éditeur, et que l'idée de l'auteur maudit est de ces légendes urbaines qui me font quand même hurler de rire. Jaune.
Oh, il n'y a pas besoin d'aller en justice. Quelques simples échanges de courrier peuvent suffire : s'ils s'aperçoivent que leur "adversaire" ne se laisse pas intimider et sait se servir de la loi, il y a de bonnes chances pour qu'ils n'insistent pas, surtout qu'ils n'ont pas grand-chose à gagner.adunaphel a écrit :Un nom commun ne peut être déposé.
Selon la jurisprudence française, il faut une association de noms communs pour que ça tienne le coup devant les tribunaux.
Je pense que pour le coup, ils sont dans leur tort, mais va leur prouver avec les moyens d'une maison débutante ^^
Mais ça comptait beaucoup pour l'entreprise, ils n'ont donc pas hésité à y mettre les moyens. Même si le jugement a bafoué la justice.Sand a écrit :Sur le problème de la marque : il ne s'agit pas que du nom, il s'agit aussi du domaine sur lequel il est déposé, et des similitudes.
Rappelons-nous que les bons avocats de chez Milka ont réussi à forcer une couturière prénommée Milka qui avait eu le malheur de prendre son prénom comme enseigne et de peindre sa boutique en mauve à renoncer à son enseigne.
Déjà, il n'y a pas identité, et comme le dit Adunaphel, ce n'est pas parce que Gallimard a déposé le mot "imaginaire" que ça leur permet d'interdire toute autre dénomination utilisant ce nom commun.Sand a écrit :Comme ils sont prévenus, le service juridique de Gallimard ne manquera pas d'attaquer si Fredericque nomme sa maison ainsi. Débuter sur un procès, ce n'est peut-être pas la meilleure façon ...
Le défaut, c'est qu'il est un peu trivial.Sand a écrit :(et comme il y a eu plusieurs personnes à faire remarquer que ce nom avait des défauts, ce n'est peut-être pas si mal après tout...)
En fait, je pensais comme toi, adunaphel, mais en discutant avec la conseillère juridique, j'ai pu comprendre pourquoi ils peuvent me faire une telle demande (enfin, je crois). La marque n'est peut-être pas la même, mais nous avons tous les deux des activité similaires, nous vendons du livre. Pas les mêmes, je suis d'accord, mais nous vendons les mêmes produits de base. Cela, peu créer des équivoque chez certaines personnes. De plus, dans le cas présent, comme je monte une maison d'édition, dans le titre "les Editions de l'Imginaire", seul Imaginaire comptera et Editions sera comptabilisé comme descriptif, donc effacé en importance si procès (alors qu'il avait beaucoup d'importance pour moi).adunaphel a écrit :Un nom commun ne peut être déposé.
Selon la jurisprudence française, il faut une association de noms communs pour que ça tienne le coup devant les tribunaux.
Je pense que pour le coup, ils sont dans leur tort, mais va leur prouver avec les moyens d'une maison débutante ^^
(ohé, du bateau, je n'attaquais pas, je faisais juste une remarque)Le_navire a écrit : Je l'attendais, celui-là...
Et c'est un des rares contre exemple...pour peu qu'on trouve que le bouquin soit bon. Ce qui n'a jamais été mon cas, je persiste encore à penser que, sans son suicide, l'auteur n'aurait jamais passé la rampe. Et qu'il est chiant à mourir, ce bouquin. D'ailleurs, j'ai eu des débats enflammés sur le sujet avec l'éditeur français de l'époque (Laffont, chez qui je bossais aussi) et je suis ressortie de là convaincue de mon analyse.
Mais même si on ne partage pas mon point de vue sur le texte, un unique contre-exemple n'a jamais fait la différence. D'autant qu'au pire, on peut arguer qu'il fut publié, en fin de compte. Et se demander si l'auteur n'a pas juste manqué de patience...
Oui, mais il y a un garde-fou : si tu déposes une marque et que 5 ans après tu ne l'as pas utilisée, un tiers peut invoquer la déchéance pour la récupérer et la redéposer à son nom. C'est donc un jeu risqué quand même.Fredericque a écrit :J'ai ainsi appris qu'il y avait des entreprises qui déposaient tous les noms possibles qui étaient selon eux susceptible de rapporter de l'argent, dans l'espoir que des années plus tard, un pauvre entrepreneur souhaite utiliser un de ces noms afin de le lui vende (comment se faire des sousous de façon légale et immorale, prenez-en de la graine !).