Bénédicte Lombardo répond à vos questions

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Modérateur : jerome

jerome
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Message par jerome » lun. juin 19, 2006 11:06 pm

B. Lombardo a écrit : Euh… tu oublies Andrevon.

Ah oui, merci et aussi DOA avec Les Fous d'avril : en fait, Jérôme n'est pas très au fait des parutions SF car au final, petite pierre à l'édifice, certes, mais j'ai publié un Français par an. En 2007, rebelote avec un nouveau roman de Christophe Lambert.

Moué... je les avais oublié ceux là... :-) (lisez d'ailleurs le Andrevon, il est très bon)
B. Lombardo a écrit : Sauf qu'aujourd'hui les ventes du roman de Christophe, celui de Jean-Pierre ou la Sf chez Pocket (Reynolds) prouvent qu'au final, la SF (et notamment française) ne se vend pas si mal et certes, on n'atteint très (très très) rarement les, quoi, 20000 ou 40000 ex mais je ne déséspère pas de voir un jour, après Dan Simmons, émerger un auteur qui claquerait le beignet aux auteurs de fantasy. cela étant dit, des auteurs comme Miéville, Scott R. Bakker ou Irvine (à paraître) sont exigeants, parfois un peu difficiles d'abord mais ils ont leur place dans la collection et ils apporteront du sang neuf chez Pocket.
Tiens puisqu'on parle de chiffres de vente, toi qui publie des français comme des anglo-saxons en Sf. La barrière du nom "français" est-elle encore un obstacle ? En gros est-ce que les français comme Andrevon ou DOA vendent aussi bien que nos amis anglo-saxons ?

Et puisque l'on parle chiffre. C'est quoi aujourd'hui le tirage moyen d'un Pocket ou d'un Fleuve Noir ? D'ailleurs, quels ont été les cartons et les bides durant ces trois ans ?
Jérôme
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BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 8:44 am

Moi j'aimerais savoir comment tu choisis les couv? Les illustrateurs? Est ce que les auteurs ont leur mot a dire dans le choix? stp.
C'est un des côtés de mon travail que j'aime le plus. Je fais appel à plusieurs illustrateurs que je briefe en fonction des livres. J'envoie les livres à certains d'entre eux qui préfèrent lire le bouquin d'abord (même quand ils sont gros !) mais j'ai de toute façon une idée de ce que je veux au final, la plupart du temps. Et cela varie aussi en fonction des contraintes de maquette : grand format ou poche. De temps à autre, je n'ai pas d'idée, et là, je laisse l'illustrateur me faire part de son inspiration. Je contacte les illus environ 6 mois avant la parution des livres... En fait, je demande d'abord un rough, un croquis (mais certains me donnent des roughs couleur quasi définitif) pour les faire valider par mes patrons et les différents services (super, tout le monde s'en mêle !) et si possible j'essaie d'avoir les illus finies pour la réunion de représentants où je présente les programmes. Avec les couvs, c'est plus marquant et ça aide les représ à se souvenir des bouquins.
Pour répondre à ta question concernant la voix au chapitre des auteurs, c'est niet. J'ai fait une ou deux exceptions (avec des Français, bien sûr) mais j'estime que ce n'est pas du ressort de l'auteur mais de l'éditeur. C'est à moi de défendre le livre et je décide de comment il sera présenté, sur la forme et sur le fond. C'est mon métier. Ca ne m'empêche pas de me planter, bien évidemment, mais c'est ma responsabilité.
Mais je montre les couvs aux auteurs quand ils me le demandent, même s'il est arrivé une fois que cela se passe très mal.
Mais dans l'ensemble, c'est formidable de travailler sur les couvs et je suis toujours sciée de voir les résultats du travail que font tous ces artistes, la plupart du temps, adorables, ouverts et enthousisastes.

BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 9:00 am

Fred Combo a écrit :Et puis Fleuve Noir, c'est aussi Lancedragon ou Perry Rhodan. Est-ce que c'est toi qui t'en occupe et si oui pourquoi continuer ces séries ? Ca se vend si bien que ça ?
Le Fleuve noir semble pourtant viser plus haut, par exemple avec les livres de Jasper Fforde. Est-ce que continuer à publier des livres sans grand intérêt ne risque pas de porter préjudice à la volonté évidente d'améliorer par ailleurs la qualité des ouvrages publiés, en brouillant ainsi les cartes ?
pour répondre à la question de Jérôme, non, je ne m'occupe pas des séries du Fleuve. Il y a une équipe depuis très longtemps qui dirige Perry Rhodan, par exemple.
Que veux-tu dire par "sans grand intérêt" ? Tu veux dire du grand divertissement série B (voire Z :))qui s'adresse à un petit cercle de fans ? Et bien oui, ça reste une des particularités du Fleuve, qui a toujours défendu ce type de collections. Cela n'empêche nullement, à côté, de publier du grand format de qualité, en polar ou SF, par exemple. On reste dans la littérature de genre de toute façon, et quand certains livres ont du succès, ce n'est pas le nom de la maison d'édition qui passionne les gens. A part dans les petits milieux de la SF et du polar, personne ne fait le lien entre Jasper Fforde et Lancedragon. Et même si c'était le cas, qu'importe ? La diversité du Fleuve fait aussi sa richesse.

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Fred Combo
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Message par Fred Combo » mar. juin 20, 2006 9:57 am

La diversité du Fleuve fait aussi sa richesse.
C'est évidemment un façon très louable de voir les choses. Mais d'un autre côté, lorsque j'achète un bouquin et que je repère une nouveauté de chez "X", et que j'ai été victime de déceptions chroniques de leur part, j'ai plutôt tendance à ne pas creuser... Alors que dans le cas de "Z", lorsque j'ai l'habitude d'être comblé par leurs bouquins, j'achète presque les yeux fermés. Bien entendu, il y a des exeptions...
Pour en rester à Jasper Fforde, est-ce que vous allez continuer à publier la série ou est-ce que ça a été définitivement "récupéré" par 10/18 ? Tant mieux pour les amateurs de littérature dite "générale", c'est toujours bon de sortir les littératures de genre de leurs ghettos, mais ça serait dommage pour certains amateurs de SF qui ne sont pas portés à aller fouiner ailleurs que dans leurs rayons de prédilection... Ceci dit, je n'ai aucune compétence dans le domaine de l'édition ou du commerce, et il y a surement une bonne raison, que j'aimerais assez découvrir.

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Eric
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Message par Eric » mar. juin 20, 2006 10:00 am

Quand tu es arrivée au Fleuve, la maison venait de traverser une période pour le moins agitée, et la place de directeur de collection semblait équipée en série d'un mécanisme d'éjection plutôt sensible.

Comment s'est passée ton arrivée, quel genre de défi est-ce que ça représentait, quelles garanties tu as pu exiger et comment t'es tu proposée de redonner confiance aux auteurs, notamment français, qui avait encore du mal à se sentir en confiance ?
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.

BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 10:08 am

Autre question : Vous dirigez également une collection orientée plus vers la Fantasy chez Le Pré aux clercs, il me semble. Est-ce une opportunité supplémentaire pour proposer des auteurs de Fantasy que vous appréciez ou alors, est-ce qu'il existe des politiques spécifiques pour chacune de ces collections ?
Je suis "apporteuse d'ouvrages au Pré-aux-Clercs comme aux Presses. Les deux maisons font partie du même groupe et on m'a demandé d'y participer, dans l'objectif clair de qu'ils appellent joliment "synergie de groupe". Ce qui concrètement signifie que je reprends en poche les livres que j'ai conseillé en grand format. A vrai dire, c'est pour moi l'opportunité de conseiller quelques titres de SF tendance hard science aux Presses, et ça, c'est un bonheur parce que je suis une lectrice forcenée de hard SF... Oui, je sais... Au Pré-aux-Clercs, Jean-Louis Fetjaine souhaitait faire découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles mythologies, ce que je trouvais très intéressant et différent de ce que je publie au Fleuve. J'ai alors proposé Ashok Banker, écrivain d'origine indienne, qui réécrivait le Ramayana sous forme très épique. Résultat : le four ! Personne n'a suivi et je me suis dit, entre autres, que les lecteurs de fantasy n'avaient pas tellement envie de sortir de leurs aventures arthuriennes habituelles. Dommage. Alors, on revient vers des textes plus classiques ou des auteurs déjà connus comme Lindholm et GG Kay.
C'est vraiment dommage parce que partir sur des terrains vraiment différents en imaginaire, ça me plaisait bien.
Ceci dit, je viens d'acheter une trilogie de fantasy pour le Pré-aux-Clercs, qui a priori, ne devait même pas me faire frémir d'un cil parce qu'il y a des dragons et j'ai eu un vrai coup de coeur ! Bon, certes, il y a des dragons mais aussi Napoléon :)
Je n'ai pas de problème pour choisir entre Fleuve et Pré-aux-Clercs, donc, d'autant qu'au Fleuve j'ai aussi de la SF et un programme de toute façon quasi plein pour les trois ans à venir...

jerome
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Message par jerome » mar. juin 20, 2006 10:30 am

BL a écrit : Je suis "apporteuse d'ouvrages au Pré-aux-Clercs comme aux Presses.
D'ailleurs comment choisis-tu les ouvrages que tu veux publier ? Tu es une boulimique des romans en anglais ? Ou suis-tu des auteurs en particulier ? Ou cherches-tu des bouquins par rapport à un cadre ou un contexte particulier, entre choix personnel, politique éditoriale et attente des lecteurs ?
Jérôme
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BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 11:07 am

D'ailleurs comment choisis-tu les ouvrages que tu veux publier ? Tu es une boulimique des romans en anglais ? Ou suis-tu des auteurs en particulier ? Ou cherches-tu des bouquins par rapport à un cadre ou un contexte particulier, entre choix personnel, politique éditoriale et attente des lecteurs ?

Je ne suis pas boulimique de livres en anglais, non, ça me prend beaucoup de temps de lire en anglais, je ne te parle même pas de hard science en VO !! Je reçois d'une part des livres d'agents français (en général, tout et n'importe quoi) et pas mal de manuscrits des éditeurs anglais et américains (et espagnols, même !) A force de rencontrer les agents et les éditeurs étrangers, ils commencent à savoir - un peu - ce qui est susceptible de m'intéresser. Je vais aussi beaucoup sur le Net pour voir ce qui paraît, lire les critiques, je lis Locus, bref, je me tiens au courant. Ensuite, je fais des piles de ce que j'ai très envie de lire, de ce que j'ai vaguement envie de lire, et de ce qui n'est pas du tout pour moi. Pour la SF, c'est simple, j'aime ou je n'aime pas. Et ce que je lis en priorité. Pour la fantasy, dans l'ensemble, je m'ennuie mortellement, alors quand un texte attire mon attention c'est plutôt de la fantasy urbaine ou de la fantasy avec des anti-héros, où le rythme est lent mais l'atmosphère saisissante. Bref, le contraire de la grosse cavalerie dite commerciale avec romans d'initiation et quête du Graal, trolls et Fey, haches et gourdins. Ce n'est pas un jugement qualitatif quand je dis ça, toutefois, j'estime qu'une grosse part de ce qui sort est plus que médiocre. En tout cas, ce n'est pas mon truc. Et pourtant, parfois, je me dis, allez cette trilogie, là (Wooding, Zindell par ex) c'est sympa, ça peut cartonner, non ? Ah ben, non. Alors, oui, j'essaie de penser à ce qui peut se vendre, au fait qu'ensuite, ce sera en poche mais au final, je suis quand même de plus en plus mes envies parce que ça se saurait si j'avais la recette du best-seller surtout dans le contexte actuel de surproduction en fantasy.

BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 11:29 am

Comment s'est passée ton arrivée, quel genre de défi est-ce que ça représentait, quelles garanties tu as pu exiger et comment t'es tu proposée de redonner confiance aux auteurs, notamment français, qui avait encore du mal à se sentir en confiance ?

Je ne connaissais pas du tout le fonctionnement de la maison quand j'ai été contactée pour prendre la suite de Jacques Goimard. Je savais que Jacques dirigeait la SF, Patrice Duvic Pocket Terreur et c'est tout. Au bout de deux ans, quand finalement, on m'a proposé le poste, j'ai compris que c'était compliqué, doux euphémisme ! Les querelles de "succession" étaient plutôt des combats de gladiateurs mais quand j'ai mis le pied dans la maison, les choses semblaient apaisées. Jacques m'a passé le relais en douceur et avec classe, c'est tout ce qui comptait pour moi, les vieilles embrouilles dans la masion, je ne voulais surtout pas m'en mêler.
J'ai donc proposé pour Fleuve de remanier la collection RVA (format et image) et d'apporter des auteurs nouveaux en SF et en fantasy. pour pocket, j'ai demandé aussi à faire évoluer les visuels (Siudmak travaillait depuis trente ans avec Jacques) et suggéré un programme plus diversifié, avec une remise à niveau du catalogue, cad supprimer certaines séries pour faire la place à d'autres.
En ce qui concerne les auteurs français, il y en avait peu, je n'avais pas grand-chose à gérer de ce côté-là. Certains m'ont proposé des projets que j'ai refusés après moultes discussions (comme Nicolas Bouchard) mais j'ai très peu été sollicitée, finalement. Je connaissais le travail de Christophe Lambert en jeunesse et quand on s'est vus, je lui ai dit que j'aimerais beaucoup travailler avec lui sur un projet plus adulte. On s'est bien entendus (essentiel pour moi !), il m'a proposé plusieurs choses, puis La Brèche et voilà. Aujourd'hui, il est un atout fort de la collection et mes boss sont très heureux de ce succès et n'ont pas d'a priori quand je leur présente un auteur français.
Ce que je retiens de mon arrivée, c'est que j'ai été très bien acceuillie, soutenue et surtout, surtout !, on m'a donnée une liberté incroyable que ce soit dans mes choix éditoriaux et graphiques, que j'ai encore aujourd'hui, et c'est inestimable. Je n'aurais pas pensé que cela pouvait être le cas dans un groupe comme ça. Pourvu que ça dure, parce que tant que cela fonctione ainsi, je m'éclate.

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Nick_Holmes
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Message par Nick_Holmes » mar. juin 20, 2006 11:40 am

Bonjour,

une petite question d'un fan de Fantasy (si ! si ! il en reste... :D )
Pourquoi certains livres restent aux catalogues de Pocket (certains Anne McCaffrey, Tanith Lee, Piers Anthony, ...) alors que les ouvrages sont indisponibles en librairie ? Quelle est la raison de leur disparition du catalogue (pour certains) ?

@+,
NicK.

BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 12:15 pm

Pourquoi certains livres restent aux catalogues de Pocket (certains Anne McCaffrey, Tanith Lee, Piers Anthony, ...) alors que les ouvrages sont indisponibles en librairie ? Quelle est la raison de leur disparition du catalogue (pour certains) ?

Ah, les livres de Piers Anthony ou Tanith Lee ne sont plus au catalogue depuis longtemps... Sur le catalogue ne figurent aujourd'hui que les titres dispos à l'exception de certains titres épuisés mais qui seront remis en vente dans les mois qui viennent.
La disparition de certains auteurs ou certains titres, comme je l'ai expliqué dans un message précédent, s'explique par le fait que Pocket n'avait ou plus les droits ou a rendu les droits car les livres ne se vendaient plus. Choix de l'éditeur mais aussi financier. Ce qui n'empêche pas que certains titres trouvent une nouvelle vie ailleurs par la suite, et tant mieux. Parfois aussi, on souhaite rééditer certains ouvrages mais l'agent a une proposition d'un éditeur qui veut les rééditer en grand format, là, c'est cuit parce que l'agent aura une édition GF et à nouveau, selon toute probablité, une édition poche par la suite !

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Eric
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Message par Eric » mar. juin 20, 2006 12:36 pm

OK, parlons gros sous !

Concrètement, comment se passe l'achat d'un livre ? Quelle est la fourchette de prix ? Quels sont les coûts à prendre en compte pour la sortie ? Comment calcule-t-on l'amortissement ? Est-ce que, lorsque la sortie paraît particulièrement risquée financièrement on sollicite des collections de poche pour pré-acheter ? Comment évalue-t-on le dispositif de mise en place ?

Tout ça quoi...
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Booga
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Message par Booga » mar. juin 20, 2006 1:25 pm

Allez hop, une question people :
Lorsque Le Belial et Fleuve noir sont en concurrence sur un meme ouvrage, ca devient la Guerre des Roses a la maison ?
Plus serieusement, les lignes editoriales des vos collections respectives sont bien distinctes, mais y a t il des titres du Belial que tu aurais aimé editer chez Fleuve Noir.

BL
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Message par BL » mar. juin 20, 2006 2:10 pm

vous parlez beaucoup de fantasy et sf, mais personnellement, je dois appartenir au quarteron (non pas des généraux et auteurs en retraite), mais des fans de fantastique...

Prévoyez vous une ouverture de vos collections à ce genre ?
Jess
En fait, j'aime beaucoup le fantastique depuis toujours mais au Fleuve il y avait déjà Thriller fantastique (anciennement Pocket terreur) et quelques grands formats de temps à autre. Je ne me suis donc pas aventurée sur ce terrain. Et les grands formats que je publie ont aussi vocation à passer en poche chez Pocket SF, dédié à la SF et la fantasy uniquement. Même si parfois les frontières sont minces... Et je dois dire que j'ai peu lu de fantastique ces derniers temps. On m'en propose évidemment peu pour publication sauf toutes les séries consacrées aux vampires-détectives, où là, j'avoue mon peu d'intérêt, a priori.
Donc, non, désolée, rien de prévu en ce qui me concerne dans ce domaine. Mais je ne suis pas la seule dans la maison à m'intéresser au genre. Si ? Ah si !

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Olivier
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Message par Olivier » mar. juin 20, 2006 2:26 pm

J'ai comme l'impression que publier du fantastique laisse présager un échec commercial cuisant.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration

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