Inception
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Vous oubliez "Paprika", adaptation du roman de SF du même nom.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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- LDavoust
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Y aurait aussi Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Ouvre les yeux, etc.
"Comparé au métier d'écrivain, celui de joueur de courses est une occupation stable et sûre." - John Steinbeck
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- Eons
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Perso, je l'ai juste trouvé très quelconque. Niveau série B alimentaire.LDavoust a écrit :J'ai haï eXistenZ avec une haine rare: entre les métaphores grotesques, le symbolisme lourdingue, la réutilisation ridicule des mécanismes du jeu vidéo (des boucles avec une techno aussi pointue?) et l'histoire qui piétine et ne conduit nulle part, j'ai bien failli me barrer au milieu de la séance. Ce film est pour moi la référence de ce qui se fait de pire en la matière, donc je dirais forcément qu'Inception est mille coudées au-dessus.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
- Lune
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Apparemment Nolan avait au départ l'envie d'en faire un film d'horreur, mais c'était il y a quelques années.LDavoust a écrit : - Inception est le mieux foutu sur le plan de l'intrigue, mais délaisse entièrement toute dimension métaphysique et ne s'aventure pas vraiment vers le cauchemar (je le regrette, mais on ne peut pas tout mettre non plus).
Ce n'est pas parce que je dis n'importe quoi que j'ai tort.
M'enfin c'était pas mal du tout, eXistenZ ! D'accord, on est loin des meilleurs Cronenberg, mais tout est relatif et finalement, la seule chose que je lui reprocherais véritablement, à ce film, mais est-ce vraiment un reproche, c'est de constituer une somme de tout ce qu'avait fait Cronenberg jusque-là, et à certains égards une reprise de Videodrome en moins trash. Mais y'avait quand même plein de choses intéressantes dedans...
D'accord par contre pour mentionner également Ouvre les yeux, voire L'Echelle de Jacob, etc.
D'accord par contre pour mentionner également Ouvre les yeux, voire L'Echelle de Jacob, etc.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
J'ai trouvé ce film assez pauvre, pour ma part.
Le jeu des acteurs est correct et la mise en scène est défendable - ce n'est pas un mauvais film, mais...
- il y a trop de gras : plein de séquences d'action sans queue ni tête (et je suis plutôt bon client) ; le truc du rêve dans le rêve (qui fait un peu déjà-vu...) est surexploité sans nécessité.
- les explications "techniques" sont souvent superflues, surtout que globalement il n'y a pas de surprise dans le fonctionnement des machines à rêve. Le concept de l'architecte onirique, vaguement stimulant pendant les deux premières minutes, est clairement sous-exploité. A part sur un plan symbolique, je ne vois pas ce que le personnage d'Ariane fait dans ce film. (et le plan symbolique ne m'a jamais fait acheter un film)
- l'intrigue principale ne m'a pas du tout fait vibrer... le destin de ce voleur de rêve au petit pied m'est parfaitement indifférent. et franchement d'ici à ce que des étincelles se fassent entre Marion Cotillard et Leonardo DiCaprio, aussi ternes l'un que l'autre...
*Petit spoiler*
- je crois ne jamais avoir vu un film réduire la question des rêves à des enjeux aussi terre-à-terre. Ces rêveurs sont d'un conformisme extraordinaire. Si quoi que ce soit dévie de la représentation courante de la réalité, l'inconscient du rêveur essaie de supprimer la source de cette déviation. A part quelques jeux sur la gravité, lassants à la longue, et deux trois effets de miroir sans importance pour l'intrigue, on ne voit rien de captivant dans ces rêves.
*Fin du spoiler*
Il y a des bouts récupérables pour une réflexion sur la SF et sur le réalisme, mais je ne mettrai pas cet épisode de la 4e dimension gonflé aux stéroïdes dans ma vidéothèque.
En conclusion, je dirai ceci : "Rendez-nous Freddy!"
Le jeu des acteurs est correct et la mise en scène est défendable - ce n'est pas un mauvais film, mais...
- il y a trop de gras : plein de séquences d'action sans queue ni tête (et je suis plutôt bon client) ; le truc du rêve dans le rêve (qui fait un peu déjà-vu...) est surexploité sans nécessité.
- les explications "techniques" sont souvent superflues, surtout que globalement il n'y a pas de surprise dans le fonctionnement des machines à rêve. Le concept de l'architecte onirique, vaguement stimulant pendant les deux premières minutes, est clairement sous-exploité. A part sur un plan symbolique, je ne vois pas ce que le personnage d'Ariane fait dans ce film. (et le plan symbolique ne m'a jamais fait acheter un film)
- l'intrigue principale ne m'a pas du tout fait vibrer... le destin de ce voleur de rêve au petit pied m'est parfaitement indifférent. et franchement d'ici à ce que des étincelles se fassent entre Marion Cotillard et Leonardo DiCaprio, aussi ternes l'un que l'autre...
*Petit spoiler*
- je crois ne jamais avoir vu un film réduire la question des rêves à des enjeux aussi terre-à-terre. Ces rêveurs sont d'un conformisme extraordinaire. Si quoi que ce soit dévie de la représentation courante de la réalité, l'inconscient du rêveur essaie de supprimer la source de cette déviation. A part quelques jeux sur la gravité, lassants à la longue, et deux trois effets de miroir sans importance pour l'intrigue, on ne voit rien de captivant dans ces rêves.
*Fin du spoiler*
Il y a des bouts récupérables pour une réflexion sur la SF et sur le réalisme, mais je ne mettrai pas cet épisode de la 4e dimension gonflé aux stéroïdes dans ma vidéothèque.
En conclusion, je dirai ceci : "Rendez-nous Freddy!"
Tiens, ça me fait penser à un épisode de la série d'animation "Batman". Dans un épisode, Bruce Wayne se réveillait avec ses parents toujours vivants, une vie absolument merveilleuse, avec une fiancée, tout ça.
Il finissait par se rendre compte qu'il était dans un rêve (créé par un super méchant), parce qu'il ne pouvait pas lire.
A l'époque, ça m'avait fasciné, mais je me demande à quel point c'est vraisemblable. Je n'ai pas souvenir d'avoir été capable de lire dans mes rêves (c'est-à-dire, ouvrir un livre, et déchiffrer un texte. Ce qui est différent du fait de retenir un mot après avoir refermé le livre.)
Il finissait par se rendre compte qu'il était dans un rêve (créé par un super méchant), parce qu'il ne pouvait pas lire.
A l'époque, ça m'avait fasciné, mais je me demande à quel point c'est vraisemblable. Je n'ai pas souvenir d'avoir été capable de lire dans mes rêves (c'est-à-dire, ouvrir un livre, et déchiffrer un texte. Ce qui est différent du fait de retenir un mot après avoir refermé le livre.)
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Y'en a pas qui parlent de réalisme imaginaire (le rêve éveillé, c'est tellement usé...)?Lensman a écrit :Tiens, sur Première, ils ont trouvé une désignation originale:
"film d'anticipation contemporain".
Oncle Joe

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
On résume pour eXistenZ:Eons a écrit :Perso, je l'ai juste trouvé très quelconque. Niveau série B alimentaire.LDavoust a écrit :J'ai haï eXistenZ avec une haine rare: entre les métaphores grotesques, le symbolisme lourdingue, la réutilisation ridicule des mécanismes du jeu vidéo (des boucles avec une techno aussi pointue?) et l'histoire qui piétine et ne conduit nulle part, j'ai bien failli me barrer au milieu de la séance. Ce film est pour moi la référence de ce qui se fait de pire en la matière, donc je dirais forcément qu'Inception est mille coudées au-dessus.
Film remarquable
Série B quelconque
Film haïssable.
On a l'impression qu'on parle d'une illustration de couverture!
Il va falloir faire des efforts de cohérence dans nos critères, les amis. La subjectivité est inévitable et d'ailleurs tout à fait respectable, mais à ce point, il y a quelque chose qui ne va pas bien...
Oncle Joe
Moi, j'ai des problèmes avec les couleurs, dont je suis incapable de me souvenir (si il y en a, et d'ailleurs, le fait qu'il "y ait des choses" dans un rêve est délicat à cerner.)silramil a écrit :C'est un lieu commun à propos des rêves.
En ce qui me concerne, j'ai déjà pu "lire" dans mes rêves.
Oncle Joe
Le rêve éveillé, je verrais ça plutôt comme de l'imaginaire réaliste, plutôt que comme du réalisme imaginaire. Non?bormandg a écrit :Y'en a pas qui parlent de réalisme imaginaire (le rêve éveillé, c'est tellement usé...)?Lensman a écrit :Tiens, sur Première, ils ont trouvé une désignation originale:
"film d'anticipation contemporain".
Oncle Joe
Oncle Joe
Effectivement, c'est d'ailleurs mon principal reproche au film. Je le trouve esthétiquement très beau mais aseptisé. En rien semblable à l'univers des rêves tel que je le conçois. Mais l'histoire est rondement menée.silramil a écrit : et qui, en fait, réussit à susciter ce qu'inception ne produit guère : du sense of wonder.
Maintenant, je ne comprends pas la surprise des spectateurs à la "révélation" finale, qui est (apparemment à dessein) devinable rapidement. On m'a dit qu'en fait ce film était une sorte d'hommage de Nolan au cinéma tel qu'il le conçoit. Ça permet peut-être de le lire différemment. Mais ça ne m'empêche pas de le trouver trop "parfait" pour m'impliquer dedans. J'ai donc aimé sans adorer. Ma critique (beaucoup plus) complète ici.
Et pour les bons films sur le sujet, je voudrais rajouter 13th Floor (Passé Virtuel) à votre liste, un film trop souvent négligé et qui est pourtant une adaptation plutôt intéressante de "Simulacron 3" de Galouye.