La bande annonce d'Harry Potter et les reliques de la mort
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La bande annonce d'Harry Potter et les reliques de la mort
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Mais les 3 D ne sortent pas une dimension à la fois.Travis a écrit :et évidemment en 3DLisore a écrit :En 2 parties et en 3 parties. Deux bons prétextes pour tenter de faire plus de fric.

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Je ne peux pas résister au plaisir, sournois, de vous (re)mettre la petite note de lecture que j'avais éructée à la sortie du roman :
Je ne rajouterai rien sur ce qui a déjà été dit et écrit sur ce dernier opus de cette saga qui se délite au fil du temps.
Vous avez pu le lire par ailleurs : capillotractage constant, incohérence textuelle -mais où est passé Mandigus ?-, rythme incon-si-stant...
Non, ce qui me gonfle, c'est le ratage total que fais JKR d'un scénar cinématographique pas si nul que ça.
Car, franchement, elle a fait un brief pour la version hollywood et pas un livre. Ou alors ça a été traduit avec les pieds -comme ça a été écrit ?-
Il y a tout dans ce bouquin. Tout ce qui peut faire des bonnes scènes, tout ce qui peut accrocher le lecteur et le coller au siège tant qu'il n'a pas fini le livre et puis... pschhh... rien ; pas de puissance, on fait toute l'aventure au volant d'un 35 tonnes sous-alimenté, en première petite, la main sur le frein.
Le cambriolage chez Gringgots : on pourrait avoir du Eleven ou au pire du Le casse ; on n'a même pas les Marx Brothers au Grand Magasin (JKR n'a aucun humour) ; c'est tout simplement les Pieds Nickelés chez l'Ecureuil ; tout ça pour avoir une scène avec un dragon ?
On se cache dans la campagne : on aurait pu avoir Le club des 3 fait du camping sauvage : y'avait de quoi faire ; est-ce Hermione qui fait la cuisine ? qui se tape la corvée de vaisselle ? comment faire pour aller aux chiottes sans sortir de la zone protégée par les enchantements ? est-ce que les enchantements retiennent les miasmes fleurant bon le pied confiné et l'incontinence pollueuse des petites détresses orgasmiques produites sous la tente ? ... au lieu de quoi on a de la répétition oiseuse, sans intérêt, même pas digne de Catherine en Camping.
Les Rapters : on s'attend à du gros bras, du musclé, du meneur de gang, du qui va violenter Hermione ; merde, JKR est de la même école qu'Anthony Burgess ; on prétend à avoir du méchant tout droit sorti d'Orange Mécanique, voire, pourquoi pas une scène de viol rythmée par "Singin' in the Rain". Moyennant quoi on a droit au Schtroumf Grognon et à un épisode de Fantômette contre Diabola.
La récupération du diadème dans la salle des objets perdus : on a du dire à JKR "fais nous une scène dans laquelle Harry utilise ses talents de pilote de balais et d'attrapeur, on a des vieux FX des films précédents à recycler" ; elle l'a fait ; nos vaillants pilotes de balais magiques réussiront-ils à atteindre le dernier objectif et à s'enfuir par la minuscule ouverture avant que la salle ne s'effondre dans un grande explosion de feux magiques ; c'est Star Wars ou lorsqu'on est moins doué et qu'on veut le faire version humour newyorkais, Independance Day ; et bien JKR a même réussi à rater ça ; elle nous fait Hot Shots IV- Escape from rue des Morillons, mais sans l'humour potache
La bataille de Poudlard : on s'attend à Alamo, Hermione Crockett et Ron Bowie résistant jusqu'à l'assaut final ; JKR a mis tous les éléments en place ; la situation est totalement désespérée, un moment d'une extraordinaire intensité va avoir lieu ; et on a la description bordélique d'un foutoir sans nom ; manifestement JKR ne sait pas décrire ce type de scène ; je ne parle pas du ridicule achevé de l'arrivée de la cavalerie (que les centaures m'excusent pour ce mauvais jeu de mot) après la "mort" d'Harry ; y sortent d'où les elfes, centaures et autres sorciers qui n'ont pas bougé lors du 1er acte et dont l'auteur, sans doute consciente qu'elle a raté la scène de bataille précédente, cache pudiquement la lutte sauvage et acharnée sous la périphrase "les elfes donnaient des coups de couteau dans les mollets des mangemorts". John Ford doit en secouer le terreau à Culver City.
Le duel final : bon Ueid, c'est Pour une poignée de dollars, c'est Il était une fois dans l'Ouest, c'est une scène pour Sergio Leone ; JKR la prépare ; les deux, face à face, tournant l'un et l'autre autour du cercle qui les sépare et les unit, s'observant, ne disant mot jusqu'à ce que le silence soit rompu sous la tension croissante ; on s'attend à la description de la sueur naissante sur le front livide de Voldemord, au grincement du seul lustre resté intact après les combats dont le mouvement de balancier aiguise les nerfs des spectateurs tout en faisant naître un reflet changeant du plus pur acier dans l'oeil d'Harry, à la suspension d'intensité lorsque les 2 tirent -pardon jettent leur sort-, au méchant qui tombe à genoux, l'incrédulité dans le regard, l'oeil qui se ternit, se grise et se révulse au moment où le corps s'effondre en arrière ; au lieu de quoi on a : "pan ! t'es mort ! on passe à autre chose"
C'est décidé, la prochaine fois, j'irai au ciné-club.
Ah, j'oubliais.
Puisque j'ai évoqué l'ami Stanley en citant Orange Mécanique je ne peux résister à vous demander, à vous autres lecteurs : le chapitre "King's Cross", celui dans lequel Harry retrouve Dumb dans les limbes, ça vous a rien rappelé ?
Un espace indéfini, dont Harry imagine les murs blancs en tournant sur lui même, après y être apparu dans une sorte de brume alors qu'il sait être mort ; ça vous dit rien ? Vraiment ?
Un dénommé Bowman ? A Space Odyssey ?
J'ai le sentiment tenace que JKR s'est largement inspiré de Stanley Kubrick et de 2001 pour cette mise en scène.
Je ne rajouterai rien sur ce qui a déjà été dit et écrit sur ce dernier opus de cette saga qui se délite au fil du temps.
Vous avez pu le lire par ailleurs : capillotractage constant, incohérence textuelle -mais où est passé Mandigus ?-, rythme incon-si-stant...
Non, ce qui me gonfle, c'est le ratage total que fais JKR d'un scénar cinématographique pas si nul que ça.
Car, franchement, elle a fait un brief pour la version hollywood et pas un livre. Ou alors ça a été traduit avec les pieds -comme ça a été écrit ?-
Il y a tout dans ce bouquin. Tout ce qui peut faire des bonnes scènes, tout ce qui peut accrocher le lecteur et le coller au siège tant qu'il n'a pas fini le livre et puis... pschhh... rien ; pas de puissance, on fait toute l'aventure au volant d'un 35 tonnes sous-alimenté, en première petite, la main sur le frein.
Le cambriolage chez Gringgots : on pourrait avoir du Eleven ou au pire du Le casse ; on n'a même pas les Marx Brothers au Grand Magasin (JKR n'a aucun humour) ; c'est tout simplement les Pieds Nickelés chez l'Ecureuil ; tout ça pour avoir une scène avec un dragon ?
On se cache dans la campagne : on aurait pu avoir Le club des 3 fait du camping sauvage : y'avait de quoi faire ; est-ce Hermione qui fait la cuisine ? qui se tape la corvée de vaisselle ? comment faire pour aller aux chiottes sans sortir de la zone protégée par les enchantements ? est-ce que les enchantements retiennent les miasmes fleurant bon le pied confiné et l'incontinence pollueuse des petites détresses orgasmiques produites sous la tente ? ... au lieu de quoi on a de la répétition oiseuse, sans intérêt, même pas digne de Catherine en Camping.
Les Rapters : on s'attend à du gros bras, du musclé, du meneur de gang, du qui va violenter Hermione ; merde, JKR est de la même école qu'Anthony Burgess ; on prétend à avoir du méchant tout droit sorti d'Orange Mécanique, voire, pourquoi pas une scène de viol rythmée par "Singin' in the Rain". Moyennant quoi on a droit au Schtroumf Grognon et à un épisode de Fantômette contre Diabola.
La récupération du diadème dans la salle des objets perdus : on a du dire à JKR "fais nous une scène dans laquelle Harry utilise ses talents de pilote de balais et d'attrapeur, on a des vieux FX des films précédents à recycler" ; elle l'a fait ; nos vaillants pilotes de balais magiques réussiront-ils à atteindre le dernier objectif et à s'enfuir par la minuscule ouverture avant que la salle ne s'effondre dans un grande explosion de feux magiques ; c'est Star Wars ou lorsqu'on est moins doué et qu'on veut le faire version humour newyorkais, Independance Day ; et bien JKR a même réussi à rater ça ; elle nous fait Hot Shots IV- Escape from rue des Morillons, mais sans l'humour potache
La bataille de Poudlard : on s'attend à Alamo, Hermione Crockett et Ron Bowie résistant jusqu'à l'assaut final ; JKR a mis tous les éléments en place ; la situation est totalement désespérée, un moment d'une extraordinaire intensité va avoir lieu ; et on a la description bordélique d'un foutoir sans nom ; manifestement JKR ne sait pas décrire ce type de scène ; je ne parle pas du ridicule achevé de l'arrivée de la cavalerie (que les centaures m'excusent pour ce mauvais jeu de mot) après la "mort" d'Harry ; y sortent d'où les elfes, centaures et autres sorciers qui n'ont pas bougé lors du 1er acte et dont l'auteur, sans doute consciente qu'elle a raté la scène de bataille précédente, cache pudiquement la lutte sauvage et acharnée sous la périphrase "les elfes donnaient des coups de couteau dans les mollets des mangemorts". John Ford doit en secouer le terreau à Culver City.
Le duel final : bon Ueid, c'est Pour une poignée de dollars, c'est Il était une fois dans l'Ouest, c'est une scène pour Sergio Leone ; JKR la prépare ; les deux, face à face, tournant l'un et l'autre autour du cercle qui les sépare et les unit, s'observant, ne disant mot jusqu'à ce que le silence soit rompu sous la tension croissante ; on s'attend à la description de la sueur naissante sur le front livide de Voldemord, au grincement du seul lustre resté intact après les combats dont le mouvement de balancier aiguise les nerfs des spectateurs tout en faisant naître un reflet changeant du plus pur acier dans l'oeil d'Harry, à la suspension d'intensité lorsque les 2 tirent -pardon jettent leur sort-, au méchant qui tombe à genoux, l'incrédulité dans le regard, l'oeil qui se ternit, se grise et se révulse au moment où le corps s'effondre en arrière ; au lieu de quoi on a : "pan ! t'es mort ! on passe à autre chose"
C'est décidé, la prochaine fois, j'irai au ciné-club.

Ah, j'oubliais.
Puisque j'ai évoqué l'ami Stanley en citant Orange Mécanique je ne peux résister à vous demander, à vous autres lecteurs : le chapitre "King's Cross", celui dans lequel Harry retrouve Dumb dans les limbes, ça vous a rien rappelé ?
Un espace indéfini, dont Harry imagine les murs blancs en tournant sur lui même, après y être apparu dans une sorte de brume alors qu'il sait être mort ; ça vous dit rien ? Vraiment ?
Un dénommé Bowman ? A Space Odyssey ?
J'ai le sentiment tenace que JKR s'est largement inspiré de Stanley Kubrick et de 2001 pour cette mise en scène.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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