Dédicace Dans les Griffes de la Hammer
Posté : ven. juil. 02, 2010 9:30 am
Nicolas Stanzick dédicacera la nouvelle version de son livre Dans les Griffes de la Hammer le 3 juillet au MK2 Bibliothèque à Paris à partir de 14h.
Voici l'affiche de la dédicace et la quatrième de couverture du livre :
"En 1957, aucun rudiment culturel, littéraire ou cinématographique n'ont été assimilés par le public français pour se préparer à la déferlante de Dracula, Frankenstein, autres momies et loups-garous.
La France n'a pas la culture du genre fantastique. Paradoxalement, la firme londonienne arrive néanmoins à conquérir un assez large public et celui-ci découvre la dimension ludique du cinéma d'horreur. Parallèlement, la novatrice esthétique sanglante initiée par Terence Fisher qui réalise alors ces films fondateurs du cycle Hammer fait l'objet d'un vaste rejet médiatique, cinéphile et intellectuel. Vécu comme une véritable transgression esthétique, le cycle Hammer fait essentiellement l'objet d'une condamnation morale.
C'est dans ce contexte de réprobation générale que s'enracinent les germes d'une mutation qui cl juillet au MKot en 1962. Elle est le fait de deux jeunes hommes Michel Caen et Alain le Bris, alors âgés d'une vingtaine d'années. Ils créent la première revue spécialisée dans le genre fantastique, Midi-Minuit Fantastique, avec un premier numéro consacré à Terence Fisher.
C'est l'acte de naissance de la cinéphilie fantastique française. Parallèlement à la publication de la revue entre 1962 et 1966, cette cinéphilie fantastique se déploie dans un réseau de salles de quartiers où elle trouve l'occasion de s'organiser autour de ce qu'il faut alors considérer comme un rite contre-culturel."

Voici l'affiche de la dédicace et la quatrième de couverture du livre :
"En 1957, aucun rudiment culturel, littéraire ou cinématographique n'ont été assimilés par le public français pour se préparer à la déferlante de Dracula, Frankenstein, autres momies et loups-garous.
La France n'a pas la culture du genre fantastique. Paradoxalement, la firme londonienne arrive néanmoins à conquérir un assez large public et celui-ci découvre la dimension ludique du cinéma d'horreur. Parallèlement, la novatrice esthétique sanglante initiée par Terence Fisher qui réalise alors ces films fondateurs du cycle Hammer fait l'objet d'un vaste rejet médiatique, cinéphile et intellectuel. Vécu comme une véritable transgression esthétique, le cycle Hammer fait essentiellement l'objet d'une condamnation morale.
C'est dans ce contexte de réprobation générale que s'enracinent les germes d'une mutation qui cl juillet au MKot en 1962. Elle est le fait de deux jeunes hommes Michel Caen et Alain le Bris, alors âgés d'une vingtaine d'années. Ils créent la première revue spécialisée dans le genre fantastique, Midi-Minuit Fantastique, avec un premier numéro consacré à Terence Fisher.
C'est l'acte de naissance de la cinéphilie fantastique française. Parallèlement à la publication de la revue entre 1962 et 1966, cette cinéphilie fantastique se déploie dans un réseau de salles de quartiers où elle trouve l'occasion de s'organiser autour de ce qu'il faut alors considérer comme un rite contre-culturel."
