Rage (Rabid) de Cronenberg
Posté : mar. déc. 28, 2010 6:29 pm
Après avoir vu Frissons, le premier long métrage du monsieur (dont je n'ai pas parlé ici parce qu'il n'y a pas grand chose à en dire), je me suis attaquée à Rage (Rabid), qui suit ce film-ci dans la filmographie de Cronenberg.
Un jeune couple qui se balade à moto a un accident (grave) près d'une clinique de chirurgie esthétique expérimentale. Ils sont amenés dans celle-ci. La jeune femme, dans le coma, a besoin d'une greffe de la peau. Le docteur qui l'opère en profite pour procéder à une petite expérimentation... Et quand la donzelle se réveille enfin, elle a soif de sang, sang qu'elle recueille grâce à une étrange chose pointue qui sort d'un trou qu'elle a sous le bras droit (symbolique sexuelle évidente ^_^). Elle vampirise ainsi les hommes qui s'approchent trop près d'elle, les contaminant par la même occasion et les transformant ainsi en espèces de zombies dangereux qui répandent le mal dont ils sont victimes.
Ce second long métrage de Cronenberg est beaucoup plus abouti que le précédent. Le réalisateur maîtrise correctement le rythme de son récit, fait attention à l'évolution de son histoire et offre un final marquant sans être idiot. De plus se profile dans ce film une petite critique amusante (que je vois certainement uniquement parce que j'ai envie de la voir) de l'utilisation de la femme dans ce genre de films, celle-ci, personnage central et dominant, s'en prenant aux hommes qui s'intéressent à elle sexuellement parlant, un peu comme le fera Teeth par après, de manière plus humoristique et plus critique (et plus dérangeante pour les hommes à ce que j'ai cru comprendre) cependant.
Un film d'horreur qui ne marquera peut-être pas les esprits mais qui fait passer un bon moment.
J'en parle plus en détails ici.
Un jeune couple qui se balade à moto a un accident (grave) près d'une clinique de chirurgie esthétique expérimentale. Ils sont amenés dans celle-ci. La jeune femme, dans le coma, a besoin d'une greffe de la peau. Le docteur qui l'opère en profite pour procéder à une petite expérimentation... Et quand la donzelle se réveille enfin, elle a soif de sang, sang qu'elle recueille grâce à une étrange chose pointue qui sort d'un trou qu'elle a sous le bras droit (symbolique sexuelle évidente ^_^). Elle vampirise ainsi les hommes qui s'approchent trop près d'elle, les contaminant par la même occasion et les transformant ainsi en espèces de zombies dangereux qui répandent le mal dont ils sont victimes.
Ce second long métrage de Cronenberg est beaucoup plus abouti que le précédent. Le réalisateur maîtrise correctement le rythme de son récit, fait attention à l'évolution de son histoire et offre un final marquant sans être idiot. De plus se profile dans ce film une petite critique amusante (que je vois certainement uniquement parce que j'ai envie de la voir) de l'utilisation de la femme dans ce genre de films, celle-ci, personnage central et dominant, s'en prenant aux hommes qui s'intéressent à elle sexuellement parlant, un peu comme le fera Teeth par après, de manière plus humoristique et plus critique (et plus dérangeante pour les hommes à ce que j'ai cru comprendre) cependant.
Un film d'horreur qui ne marquera peut-être pas les esprits mais qui fait passer un bon moment.
J'en parle plus en détails ici.