Côté casting : Daniele Liotti, Óscar Jaenada, Laia Marull ou encore Silvia Abascal.
1874. Lazaro Valdemar, riche photographe, s'installe avec sa famille dans une vaste demeure victorienne pour y fonder un orphelinat. Il apprend alors que la bâtisse a été édifiée à un emplacement décrit par de nombreux ouvrages ésotériques. Lorsque sa femme tombe malade, il se livre bientôt à d'étranges expériences occultes dans le but de la guérir. Les forces qu'il va réveiller alors dépassent tout ce qu'il peut imaginer...
En bonus, on retrouve une interview de David Camus et un livret qui offre une introduction à l'univers de Lovecraft.
Le film prend appuie sur l’œuvre de Lovecraft à travers plusieurs mythes qu’il revisite : tout d’abord, La maison qu’on évite, fable qui apparait notamment dans La couleur tombée du ciel. Tout comme le jeune architecte venu de Boston à Arkham pour un projet d’aménagement, Luisa Lorente reçoit la demande d’évaluer la riche et mystérieuse propriété des Valdemar. De même, on retrouve dans Le Territoire des ombres la goule (issue du Culte des Goules, ouvrage imaginaire inventé par Robert Bloch, héritier de Lovecraft), ainsi que le rite de Dunwich (en référence à L'abomination de Dunwich).
Lovecraft est un auteur réputé inadaptable à l’écran, malgré un univers qui séduit le cinéma comme la télévision. Plusieurs s’y sont déjà cassé les dents, ce qui n’a pas freiné José Luis Alemán pour autant. Avec Le territoire des ombres, le réalisateur s’est lancé le défi d’y parvenir.


