

Trailer ici :
http://blog.dargaud.com/valerian/index. ... est-arrive
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
mais quelle belle ouverture d'esprit !!! c'est magnifique !! j'apllaudis pas des deux mains car je suis en train de lire un super manga !!marc a écrit :C'est le cas de le dire : massacrés ! Ils ne ressemblent même pas aux personnages de la BD. C'est un manga de plus. Autrement dit : c'est complètement inutile !
Mais pour un super manga, combien d'arbres inutilement transformés en papier gaspillé ?céline B a écrit :mais quelle belle ouverture d'esprit !!! c'est magnifique !! j'apllaudis pas des deux mains car je suis en train de lire un super manga !!marc a écrit :C'est le cas de le dire : massacrés ! Ils ne ressemblent même pas aux personnages de la BD. C'est un manga de plus. Autrement dit : c'est complètement inutile !
De toute évidence, la première raison consiste à "adapter" le graphisme en question au support "animation" : celui-ci requiert des traits simples et nets afin de faciliter le travail des animateurs - les intervallistes précisément. En gros, selon le budget du projet, il n'est pas forcément possible de dépasser un certain niveau de complexité graphique : la qualité c'est souvent du temps, hors le temps a un prix, simple question de bon sensLensman a écrit :Pour revenir au débat, il ne s'agit en effet pas de dénigrer les mangas, qui on leurs chef-d'oeuvre, leurs daubes, et leurs "not so bad ", mais de s'interroger sur l'utilité d'adapter une oeuvre qui a son graphisme propre (superbe, à mon sens), en modifiant radicalement le graphisme en question. Aux fous!!!!
Certes, mais de là à leur flanquer des yeux qui leur mangent le visage, je doute que ce soit justifié par la moindre contrainte technique ou d'animation... V et L ont bien été « nipponisés ».Gui a écrit :De toute évidence, la première raison consiste à "adapter" le graphisme en question au support "animation" : celui-ci requiert des traits simples et nets afin de faciliter le travail des animateurs - les intervallistes précisément. En gros, selon le budget du projet, il n'est pas forcément possible de dépasser un certain niveau de complexité graphique : la qualité c'est souvent du temps, hors le temps a un prix, simple question de bon sens
Tonton Joe, les designs originaux de Laureline et Valérian ont plus de 30 ans et il y a une limite à ce que le public d'aujourd'hui peut endurer, surtout vis-à-vis d'une culture qui n'est pas la sienne : les récents "débats" qui ont eu lieu ici à propos des mérites et des carences des mangas le démontrent bien en sens inverse, on a l'esprit ouvert jusqu'à un certain point et c'est la même chose pour les japonais. C'est bien beau de vouloir à tous prix respecter un patrimoine mais c'est aussi, souvent en tous cas, synonime d'immobilismeLensman a écrit :Pour moi, (ce n'est que mon avis) la promotion des oeuvres passe par leur respect. J'ai toujours trouvé ridicule (dès ma jeunesse...) que l'on bidouille les films japs (de Honda, par exemple) pour les "adapter" au public occidental (procédé classique des années 50-60 du XXe siècle). Inversement, j'imagine mal que l'on redessine Franquin ou Hergé, par exemple, pour l'adapter au goût japonais (en prenant les Japs pour des imbéciles).
J'y vois là un mépris du public et des créateurs. Tu y vois un symbole d'ouverture... Que Cthulhu t'entende.
L'accusation habituelle, comme si les DA japonais étaient les seuls à présenter ce genre de déformations : pour la petite histoire, c'est Walt Disney qui a inventé ça (Picsou, Donald, Dingo, etc, ont tous des yeux disproportionnés...) car chez les primates l'expression passe essentiellement par le regard. "Les yeux sont le miroir de l'âme" comme on dit. Pourquoi reprocher au japonais de faire la même chose que Disney ? Ferais-tu 2 poids, 2 mesures ?Eons a écrit :Certes, mais de là à leur flanquer des yeux qui leur mangent le visage, je doute que ce soit justifié par la moindre contrainte technique ou d'animation... V et L ont bien été « nipponisés ».Gui a écrit :De toute évidence, la première raison consiste à "adapter" le graphisme en question au support "animation" : celui-ci requiert des traits simples et nets afin de faciliter le travail des animateurs - les intervallistes précisément. En gros, selon le budget du projet, il n'est pas forcément possible de dépasser un certain niveau de complexité graphique : la qualité c'est souvent du temps, hors le temps a un prix, simple question de bon sens
J'ai vu bien des DA japonais où les personnages étaient mieux réussis que ça (ex : Cat's Eyes) et très acceptables pour des amateurs de BD franco-belge.
Goldorak et Candy ont été produits sans aucune considération pour le marché occidental, comme tous les autres animes l'ont été d'ailleurs, au moins jusqu'à la fin des 90s : Antenne 2 a acheté ces séries car elles étaient déjà doublées par un studio français et qu'elles ne coûtaient pas cher, en aucun cas il ne s'agissait d'une collaboration internationale comme c'est le cas ici.Eons a écrit :Quant à l'argumentaire de Dargaud, je le trouve un peu douteux. Les japonais se sont-ils fatigués à « occidentaliser » leur dessin pour nous abreuver des Goldorak, Candy et autres plus ou moins niaiseries qui ont conditionné toute une génération de jeunes télespectateurs ?
Et dans l'autre sens il faudrait s'adapter ?
À mon avis, le coût n'était tout simplement pas le même...
Franchement, ça dépend des albums : j'ai un assez clair souvenir de quelques bastons plutôt bien torchées et autres scénes d'action dans certaines aventures de ValérianPatrice a écrit :Et puis, je ne voudrais pas dire, mais Valérian qui fait des pirouettes dans tous les sens, ça n'est pas crédible.
C'est justement ça qui plait dans la série BD: Valérian est un anti-héros.
Là, bon, ça sera peut-être un anime de qualité, mais certainement pas Valerian.