Marie-Antoinette
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Marie-Antoinette
Et de deux !
Au vu de la manière dont il s'est fait descendre à Cannes, ce film doit être vraiment excellent !..
Attention, chroniqueurs d'ActuSF : Ne tombons pas dans le travers élitiste, blasé et pédant des boulets Cannois !..
Au vu de la manière dont il s'est fait descendre à Cannes, ce film doit être vraiment excellent !..
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C'est moins grave que si c'était pire ! (S.A.)
En même temps, Lost in Translation restera dans l'histoire comme la pire bouse de l'univers... Parce que passer deux heures à regarder les états d'âmes minables de deux cons qui, dans un pays qu'ils ne connaissent pas et qu'ils pourraient découvrir, préfère passer leurs temps à boire des whisky au bar de leur hotel, je trouve que c'est très chiant.
Autant dire que je n'ai aucun espoir pour ce nouveau film de Sofia Coppola et que je vais même pas me bouger les fesses.
Autant dire que je n'ai aucun espoir pour ce nouveau film de Sofia Coppola et que je vais même pas me bouger les fesses.
« Se contenter de croire vous évite la pénible nécessité de penser » (Isaac Asimov)
Oui, bon, d'accord, il n'est peut-être pas bon.
Mais la co***rie des critiques de Cannes, leur élitisme pédant, m'énerve chaque année, cette fois encore plus.
Sous prétexte d'être ce qu'ils sont (auto-proclamés, quoi), ils se permettent de descendre des films qui sont tout-public pour encenser des réalisateurs que personne ne comprend, donc qui doivent sûrement être géniaux.
Non, je trouve que cette année ils ont montré la (dé)mesure de leur ego et les limites de leurs compétences...
Mais la co***rie des critiques de Cannes, leur élitisme pédant, m'énerve chaque année, cette fois encore plus.
Sous prétexte d'être ce qu'ils sont (auto-proclamés, quoi), ils se permettent de descendre des films qui sont tout-public pour encenser des réalisateurs que personne ne comprend, donc qui doivent sûrement être géniaux.
Non, je trouve que cette année ils ont montré la (dé)mesure de leur ego et les limites de leurs compétences...
C'est moins grave que si c'était pire ! (S.A.)
- Eric
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Deux choses ici. Et en plus deux sur lesquels j'aime bien m'énerver.
Premièrement le petit milieu élitiste et pingre du cinéma français. Pour l'immense majorité, ramassis de tâcherons branchouilles insupportables, que ce soit du côté de la production ou de celui de la critique, qui sont pour l'essentiel d'aimables plaisantins dans le meilleur des cas, quand ce ne sont pas des vendus. Je pense par exemple à Studio Magazine qui n'a pas écrit une ligne désobligeante sur un film depuis plus de dix ans. Au point que quand on voit arrive run DVD avec un extrait de critique de Studio sur la boîte on est sûr à 99.9% qu'on a affaire à une merde.
Bon cela dit, pas de globalisation. Il y a quelques critiques qui relèvent le niveau, et qui osent affirmer leurs positions sans tenir compte de ce qu'il va être de bon ton de dire. Je pense à des gens comme Bernard Achour ou François Forestier.
De même certains producteurs, heureusement sauvent tout ce petit milieu odieux du besoin urgent de vaporisation atomique. L'équipe de MK2 par exemple, même s'ils sont aussi marrants qu'une bande de banquiers calvinistes dans un petit déjeuner de travail au Congrès de Davos, font avec passion un boulot sérieux et honnête.
Maintenant Sofia Coppola, qui est la preuve par neuf que le génie n'est pas héréditaire. Son Virgin Suicide m'a fait l'effet d'une pub pour sous-vêtements en acrylique toute droit sortie des pires années du Giscardisme triomphant. Pas vu Lost in Translation, mais ce que j'ai lu de son dernier opus me fait plutôt l'effet d'une branchouillerie dispensable, simple restranscription des affres d'une petite new-yorkaise s'emmerdant à 100 sous de l'heure dans le Versailles du XVIIIème siècle.
Pas que l'exercice me rende allergique, le Romeo+Juliet de Baz Lurhmann était très réussi dans le genre inverse, mais là j'ai franchement peur qu'on se rapproche de l'impayable Chevalier (mais si souvenez-vous, celui qui We Will Rock You).
Mais il ne faut pas perdre de vue une chose : Sofia Coppola est une mauvaise. C'est pénible à concevoir quand on porte un nom comme celui-là, mais c'est un fait.
Premièrement le petit milieu élitiste et pingre du cinéma français. Pour l'immense majorité, ramassis de tâcherons branchouilles insupportables, que ce soit du côté de la production ou de celui de la critique, qui sont pour l'essentiel d'aimables plaisantins dans le meilleur des cas, quand ce ne sont pas des vendus. Je pense par exemple à Studio Magazine qui n'a pas écrit une ligne désobligeante sur un film depuis plus de dix ans. Au point que quand on voit arrive run DVD avec un extrait de critique de Studio sur la boîte on est sûr à 99.9% qu'on a affaire à une merde.
Bon cela dit, pas de globalisation. Il y a quelques critiques qui relèvent le niveau, et qui osent affirmer leurs positions sans tenir compte de ce qu'il va être de bon ton de dire. Je pense à des gens comme Bernard Achour ou François Forestier.
De même certains producteurs, heureusement sauvent tout ce petit milieu odieux du besoin urgent de vaporisation atomique. L'équipe de MK2 par exemple, même s'ils sont aussi marrants qu'une bande de banquiers calvinistes dans un petit déjeuner de travail au Congrès de Davos, font avec passion un boulot sérieux et honnête.
Maintenant Sofia Coppola, qui est la preuve par neuf que le génie n'est pas héréditaire. Son Virgin Suicide m'a fait l'effet d'une pub pour sous-vêtements en acrylique toute droit sortie des pires années du Giscardisme triomphant. Pas vu Lost in Translation, mais ce que j'ai lu de son dernier opus me fait plutôt l'effet d'une branchouillerie dispensable, simple restranscription des affres d'une petite new-yorkaise s'emmerdant à 100 sous de l'heure dans le Versailles du XVIIIème siècle.
Pas que l'exercice me rende allergique, le Romeo+Juliet de Baz Lurhmann était très réussi dans le genre inverse, mais là j'ai franchement peur qu'on se rapproche de l'impayable Chevalier (mais si souvenez-vous, celui qui We Will Rock You).
Mais il ne faut pas perdre de vue une chose : Sofia Coppola est une mauvaise. C'est pénible à concevoir quand on porte un nom comme celui-là, mais c'est un fait.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- jlavadou
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Hum... Eric je te trouve un peu définitif, là, à ne juger que sur un film. Je n'ai vu que Lost in translation et j'ai beaucoup aimé. Cela dit je serai bien incapable de dire si Sofia Coppola est une grande cinéaste ou non étant donné que je n'ai aucune connaissance théorique sur le sujet. Je me focalise sur l'histoire et les personnages, tout le côté purement artistique de la chose me passe un peu au-dessus de la tête (plus par ignorance que par désintérêt d'ailleurs).
En tout cas Lost in translation est un très bon film, avec des personnages intéressants et plus complexes qu'ils n'en ont l'air. Cronope, tu trouves ça chiant de passer deux heures sur eux. Moi j'aurais trouvé chiant de passer deux heures sur une visite platement documentaire d'un quelconque pays. L'intérêt du film est de montrer que, malgré leur chance apparente d'être là, les personnages ne se sentent pas à leur place. Eh oui, tout le monde n'a pas la fibre aventurière.
Quant aux critiques de ciné, personnellement je lis Première et j'y trouve ce que je recherche : de bons articles en général, des critiques variées ni trop gentilles ni trop méchantes qui permet en un coup d'oeil de me faire une idée. Et je suis rarement déçu. C'est tout ce que je recherche. Après, les analyses théoriques sur les films et les cinéastes, je m'en tape un peu...
En tout cas Lost in translation est un très bon film, avec des personnages intéressants et plus complexes qu'ils n'en ont l'air. Cronope, tu trouves ça chiant de passer deux heures sur eux. Moi j'aurais trouvé chiant de passer deux heures sur une visite platement documentaire d'un quelconque pays. L'intérêt du film est de montrer que, malgré leur chance apparente d'être là, les personnages ne se sentent pas à leur place. Eh oui, tout le monde n'a pas la fibre aventurière.
Quant aux critiques de ciné, personnellement je lis Première et j'y trouve ce que je recherche : de bons articles en général, des critiques variées ni trop gentilles ni trop méchantes qui permet en un coup d'oeil de me faire une idée. Et je suis rarement déçu. C'est tout ce que je recherche. Après, les analyses théoriques sur les films et les cinéastes, je m'en tape un peu...
Sofia Coppola
Je suis assez d'accord pour dire que Lost in translation est un
excellent film (génial Bill Murray).
Et je considère de même Virgin Suicide.
Pour l'instant Sofia Coppola m'a plutôt épaté.
Ce sont des films centrés sur l'humain et non sur de l'aventure à
tour de bras.
Evidemment ceux qui n'ont que faire des états d'âme et/ou des
émotions ne risquent pas d'apprécier. C'est dommage mais
après tout, chacun ses goûts...
Descendre les films et la réalisatrice parce qu'elle n'a pas
forcément la même vision de ce que le cinéma peut
apporter ou qu'elle joue dans un genre/registre que l'on
n'apprécie pas, je trouve ça un peu limite.
(c'est l'attitude aussi quelque part de manière inversée des personnes
qui rejettent la SF ou la Fantasy en déniant tout intérêt qualitatif à ce
genre d'oeuvres, non? . Bon j'arrête la provoc' )
Enfin, bref, c'était juste pour défendre un peu Sofia Coppola...
excellent film (génial Bill Murray).
Et je considère de même Virgin Suicide.
Pour l'instant Sofia Coppola m'a plutôt épaté.
Ce sont des films centrés sur l'humain et non sur de l'aventure à
tour de bras.
Evidemment ceux qui n'ont que faire des états d'âme et/ou des
émotions ne risquent pas d'apprécier. C'est dommage mais
après tout, chacun ses goûts...
Descendre les films et la réalisatrice parce qu'elle n'a pas
forcément la même vision de ce que le cinéma peut
apporter ou qu'elle joue dans un genre/registre que l'on
n'apprécie pas, je trouve ça un peu limite.
(c'est l'attitude aussi quelque part de manière inversée des personnes
qui rejettent la SF ou la Fantasy en déniant tout intérêt qualitatif à ce
genre d'oeuvres, non? . Bon j'arrête la provoc' )
Enfin, bref, c'était juste pour défendre un peu Sofia Coppola...
Macte animo, generose puer, sic itur ad astra
Avatar: used with permission, drawing by Scott McCloud in "Understanding comics"
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Le problème n'est pas tellement qu'ils aient la fibre aventurière, pas plus que je ne suis un ayatollah des films d'actions. Je n'ai rien contre des films "centrés sur l'humain" (quoique cela puisse bien vouloir dire) ou s'intéressant aux personnages.jlavadou a écrit :En tout cas Lost in translation est un très bon film, avec des personnages intéressants et plus complexes qu'ils n'en ont l'air. Cronope, tu trouves ça chiant de passer deux heures sur eux. Moi j'aurais trouvé chiant de passer deux heures sur une visite platement documentaire d'un quelconque pays. L'intérêt du film est de montrer que, malgré leur chance apparente d'être là, les personnages ne se sentent pas à leur place. Eh oui, tout le monde n'a pas la fibre aventurière
Simplement, là, on a deux gros abrutis, parfaitement plats et sans intérêts, qui se font chier et qui le méritent. Leurs "souffrances" (oh ! mon dieu ! je suis dans un hôtel grand luxe ! Quelle horreur ! Je joue aux jeux vidéos !) sont minables et risibles. Il ne leur arrive rien de notable, ils ne disent rien d'intéressant ni de drôle, et ils ne baisent même pas. Le tout avec une caricature à la con des japonais et des répliques de beauf ("qu'est-ce que ce restaurant où il faut cuire soi même sa nourriture ?" nous balance le héros qui aurait sans doute préférer un hamburger... Bill Murray était pourtant grand dans Ghostbuster...).
Bref, si j'avais un conseil à donner à Miss Coppola, c'est de s'acheter un cahier et d'y écrire son journal intime en dessinant des petites fleurs plutôt que de nous pourrir les écrans de cinéma avec ses problèmes d'enfants gâtés.
Vivement le prochain Tarantino.
« Se contenter de croire vous évite la pénible nécessité de penser » (Isaac Asimov)
J'ai la même analyse que toi, mais pour un résultat inverse.Simplement, là, on a deux gros abrutis, parfaitement plats et sans intérêts, qui se font chier et qui le méritent. Leurs "souffrances" (oh ! mon dieu ! je suis dans un hôtel grand luxe ! Quelle horreur ! Je joue aux jeux vidéos !) sont minables et risibles. Il ne leur arrive rien de notable, ils ne disent rien d'intéressant ni de drôle, et ils ne baisent même pas. Le tout avec une caricature à la con des japonais et des répliques de beauf
J'ai beaucoup aimé ce film justement parce qu'il montre tout ça : Des occidentaux, un peu trop sûrs d'eux qui vont se retrouver en état de fragilité et dans des situations auxquelles ils n'étaient pas préparés.
L'américain était probablement certain de n'avoir aucun problème de communication, persuadé qu'il était que tout le monde parle au moins un peu anglais s'il s'en donne la peine et en plus il a un interprète : et en fait il ne comprend rien, personne ne se donne la peine de parler anglais et la traductrice ne suffit pas à combler le fossé culturel. Si quelqu'un à l'air d'un con c'est bien lui. Mais je ne crois pas que le film caricature les japonais.
Quant à la jeune-femme, elle se rerouve seule, isolée dans ce pays étranger, ce qu'elle n'avait pas du tout prévue.
Qu'il ne leur arrive rien de drôle, je ne suis pas d'accord : je me rappelle d'une scène courte mais mémorable dans l'ascenseur et d'une scène de prises de vue où l'américain est complètement perdu...
Enfin si je me souviens bien (c'est un peu loin), ils finissent enfin par sortir de leur torpeur pour une virée assez extraordinaire dans un Tokyo que l'on a rarement l'occasion de voir.
- Eric
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Soyons lucides ! Si Sofia Coppola s'appelait Sofia Smith, on n'accorderait à ses films que l'attention qu'ils méritent, à savoir un coup d'oeil anecdotique.
Sa mise en scène est plate, son regard superficiel. A un vrai travail sur l'esthetique cinématographique, elle préfère des clichés mode et simplement esthétisant. Je n'ai rien contre les films contemplatif, mais l'iintérêt de choisir un médium comme le cinéma est aussi de laisser parler les images, ou plutôt de savoir les laisser parler. Au même titre qu'aligner une suite de mots n'est pas nécessairement écrire un roman (comme ne cese de le prouver Henri Lovenbruck).
Prenez l'exemple d'une Histoire Vraie de Lynch, et Lost In Translation, et voyez la différence.
Sa mise en scène est plate, son regard superficiel. A un vrai travail sur l'esthetique cinématographique, elle préfère des clichés mode et simplement esthétisant. Je n'ai rien contre les films contemplatif, mais l'iintérêt de choisir un médium comme le cinéma est aussi de laisser parler les images, ou plutôt de savoir les laisser parler. Au même titre qu'aligner une suite de mots n'est pas nécessairement écrire un roman (comme ne cese de le prouver Henri Lovenbruck).
Prenez l'exemple d'une Histoire Vraie de Lynch, et Lost In Translation, et voyez la différence.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Dans la scène de la prise de vue que tu cites un peu plus loin, on voit un étasunien (pour des raisons conjugales, je ne peux me resoudre à utiliser le terme d'américain) qui subit la "bétise japonaise" (c'est comme ça qu'on le ressent) : un photographe qui répète 50 fois la même chose, et le photograpgié qui se contente de refaire la même chose juste à ce que le photographe ait l'air satisfait. En gros : je cherche pas à comprendre, il finira bien par se calmer...Gracie a écrit : J'ai la même analyse que toi, mais pour un résultat inverse.
J'ai beaucoup aimé ce film justement parce qu'il montre tout ça : Des occidentaux, un peu trop sûrs d'eux qui vont se retrouver en état de fragilité et dans des situations auxquelles ils n'étaient pas préparés.
L'américain était probablement certain de n'avoir aucun problème de communication, persuadé qu'il était que tout le monde parle au moins un peu anglais s'il s'en donne la peine et en plus il a un interprète : et en fait il ne comprend rien, personne ne se donne la peine de parler anglais et la traductrice ne suffit pas à combler le fossé culturel. Si quelqu'un à l'air d'un con c'est bien lui. Mais je ne crois pas que le film caricature les japonais.
Si elle ne sait pas profiter de l'occasion, c'est qu'elle mérite son malheur, et je ne vois pas l'intérêt de relayer ses états d'âmes sans intérêts.Gracie a écrit :Quant à la jeune-femme, elle se rerouve seule, isolée dans ce pays étranger, ce qu'elle n'avait pas du tout prévue.
je dois être insensible à cet humour alors.Gracie a écrit :Qu'il ne leur arrive rien de drôle, je ne suis pas d'accord : je me rappelle d'une scène courte mais mémorable dans l'ascenseur et d'une scène de prises de vue où l'américain est complètement perdu...
Bof... nous montrer des gens qui jouent aux jeux vidéos et qui font du karaoké, ça relève plus du cliché branchouille sur Tokyo que de la révélation d'une différence...Gracie a écrit :Enfin si je me souviens bien (c'est un peu loin), ils finissent enfin par sortir de leur torpeur pour une virée assez extraordinaire dans un Tokyo que l'on a rarement l'occasion de voir.
A aucun moment, il n'y a une critique de la stupidité des deux étasuniens, ou même une amorce de reflexion sur le fait qu'ils produisent eux mêmes leurs malheurs. Le message du film est finalement : regardez comme ces gens souffrent en s'emmerdant. Moi, ce que j'ai ressenti, c'est que c'est bien fait pour leur gueule et qu'on vienne pas me faire payer 5€ pour ça.
« Se contenter de croire vous évite la pénible nécessité de penser » (Isaac Asimov)
- jlavadou
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Waou... quelle vision bien simpliste des choses ! On n'a pas le droit de s'ennuyer et de se sentir mal à l'aise dans un pays étranger malgré sa célébrité ou sa richesse ? Moi je les trouve intéressants leurs états d'âme, parce que j'en retrouve certains des miens même si ce n'est pas dans les mêmes conditions. Sofia Coppola a choisi de raconter une histoire dans ce milieu-là, mais on peut facilement l'étendre à plein d'autres situations plus... réalistes pour nous.Cronope a écrit :Si elle ne sait pas profiter de l'occasion, c'est qu'elle mérite son malheur, et je ne vois pas l'intérêt de relayer ses états d'âmes sans intérêts.
Je conçois que ça n'intéresse pas tout le monde. Et je suis d'accord sur le fait de dire que "c'est bien fait pour leur gueule" car oui, ils sont - en partie - responsables de leur condition. Ca n'empêche pas la compassion et la perception de leur souffrance, et ça ne les empêche pas de chercher à améliorer leur situation. Car au final c'est l'histoire d'une rencontre entre deux êtres qui va redonner un sens à leur vie, et ça c'est universel et touchant. Désolé si je parais fleur bleue
- jlavadou
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Ca c'est pas faux - enfin, sur la première partie de ta phrase . Mais Lost in translation n'a rien pour moi d'anecdotique.Eric a écrit :Soyons lucides ! Si Sofia Coppola s'appelait Sofia Smith, on n'accorderait à ses films que l'attention qu'ils méritent, à savoir un coup d'oeil anecdotique.
Que la mise en scène soit plate, je te fais confiance. Je n'éprouve pas ce sentiment mais je ne connais pas vraiment les codes du cinéma (et même je m'en fous pas mal). Mais superficiel, pas d'accord. Au contraire, puisqu'elle a réussi à me pasionner avec des personnages a priori à des kilomètres de mes préoccupations. Certs, ça tient beaucoup à ses acteurs, mais n'est-ce pas une marque de talent que de savoir choisir ses comédiens et de les mettre dans des situations qui les mettent en valeur ?Sa mise en scène est plate, son regard superficiel.