Prédictions
Posté : dim. avr. 12, 2009 2:20 pm
Hier, j'ai vu Prédictions, le nouveau Alex Proyas avec Nicolas Cage.
Pourquoi, me direz-vous, aller voir un film d'un réalisateur qui semblait avoir perdu sa patte (I Robot était assez minable par rapport à Dark City), avec un acteur qui, s'il a fait de très bons films, a fait aussi de très belles bouses (je suis tombé récemment sur Ghost Rider, sur le câble, et j'ai failli pleurer), et dont la bande annonce laissait présager d'une énième histoire de menace terrible évitée de justesse par un héros qui allait sauver le monde ?
Réponse : parce que je n'avais que ça à faire.
Pour rapidement situer l'histoire, une gamine avait, 50 ans plus tôt, écrit sur une feuille, en état de transe, une série de chiffres incompréhensible. Cage tombe dessus et découvre qu'elle avait prédit un certain nombre de catastrophes (dates et nombres de tués), et commence à flipper pour lui et son môme.
Bref, je savais que j'allais voir une grosse merde. Et le début du film ne m'a pas vraiment contredit. Si la scène d'introduction était assez inquiétante, l'entrée en scène de Cage, dans son rôle de père célibataire pour qui seul son fils compte, avait de quoi faire peur. L'intro typique d'un film hollywoodien à gros budget mettant en scène des américains bien pensants.
Sauf que quand on assiste au crash d'un avion en gros plan avec corps déchiquetés ou en feu, on commence à se dire qu'on s'est peut-être trompé. Et si, effectivement, le rôle du père est assez classique, le film s'avère finalement plutôt original, assez flippant et, avouons-le, très réussi. Limite grosse claque.
Parce que Proyas a retrouvé (pas complètement, certes, mais suffisamment) son talent. Notamment avec ces personnages énigmatiques qui tournent autour de Cage et de son fils au fur et à mesure qu'ils comprennent la finalité des prédictions, et qui rappellent fortement les personnages de Dark City.
Parce que Proyas ne cède pas toujours au politiquement correct habituel de ce genre de film. Parce que la fin est surprenante et en dehors des sentiers battus. Parce que Proyas n'est pas Michael Bay, ni Roland Emmerich.
Mais j'en ai assez dit. Prédictions est un bon film. Il ne restera sans doute pas dans les mémoires - c'est rare, pour les films catastrophes - mais c'est un vrai bon moment de divertissement, surprenant, nettement meilleur en tout cas que ce que laissaient penser la bande annonce et la promo.
Ah, une dernière chose : ce n'est pas un film pour les mômes. Il y avait derrière moi une famille dont le gamin ne comprenait rien au film, et son père a passé deux heures à lui expliquer l'histoire. Et le gamin avait peur. Ca donne envie de foutre des baffes (pas au gamin, aux parents). Et le fait que le père, à la fin, ait qualifié le film d'indigne, me conforte dans mon opinion (sur lui et sur le film).
Pourquoi, me direz-vous, aller voir un film d'un réalisateur qui semblait avoir perdu sa patte (I Robot était assez minable par rapport à Dark City), avec un acteur qui, s'il a fait de très bons films, a fait aussi de très belles bouses (je suis tombé récemment sur Ghost Rider, sur le câble, et j'ai failli pleurer), et dont la bande annonce laissait présager d'une énième histoire de menace terrible évitée de justesse par un héros qui allait sauver le monde ?
Réponse : parce que je n'avais que ça à faire.
Pour rapidement situer l'histoire, une gamine avait, 50 ans plus tôt, écrit sur une feuille, en état de transe, une série de chiffres incompréhensible. Cage tombe dessus et découvre qu'elle avait prédit un certain nombre de catastrophes (dates et nombres de tués), et commence à flipper pour lui et son môme.
Bref, je savais que j'allais voir une grosse merde. Et le début du film ne m'a pas vraiment contredit. Si la scène d'introduction était assez inquiétante, l'entrée en scène de Cage, dans son rôle de père célibataire pour qui seul son fils compte, avait de quoi faire peur. L'intro typique d'un film hollywoodien à gros budget mettant en scène des américains bien pensants.
Sauf que quand on assiste au crash d'un avion en gros plan avec corps déchiquetés ou en feu, on commence à se dire qu'on s'est peut-être trompé. Et si, effectivement, le rôle du père est assez classique, le film s'avère finalement plutôt original, assez flippant et, avouons-le, très réussi. Limite grosse claque.
Parce que Proyas a retrouvé (pas complètement, certes, mais suffisamment) son talent. Notamment avec ces personnages énigmatiques qui tournent autour de Cage et de son fils au fur et à mesure qu'ils comprennent la finalité des prédictions, et qui rappellent fortement les personnages de Dark City.
Parce que Proyas ne cède pas toujours au politiquement correct habituel de ce genre de film. Parce que la fin est surprenante et en dehors des sentiers battus. Parce que Proyas n'est pas Michael Bay, ni Roland Emmerich.
Mais j'en ai assez dit. Prédictions est un bon film. Il ne restera sans doute pas dans les mémoires - c'est rare, pour les films catastrophes - mais c'est un vrai bon moment de divertissement, surprenant, nettement meilleur en tout cas que ce que laissaient penser la bande annonce et la promo.
Ah, une dernière chose : ce n'est pas un film pour les mômes. Il y avait derrière moi une famille dont le gamin ne comprenait rien au film, et son père a passé deux heures à lui expliquer l'histoire. Et le gamin avait peur. Ca donne envie de foutre des baffes (pas au gamin, aux parents). Et le fait que le père, à la fin, ait qualifié le film d'indigne, me conforte dans mon opinion (sur lui et sur le film).