Évidemment : je ne connais personne ayant bon goût qui aurait seulement l'idée de regarder une telle chose.Sybille a écrit :Si l'on a mauvais goût, sans douteEons a écrit :Regarder Buffy, encore faut-il avoir des nerfs à toute épreuve pour tenir le coup...orcusnf a écrit :c'est sympa être chercheur, on se fait payer à regarder buffy, je veux le même poste plus tard !
Journée d’études - BUFFY tueuse de vampires
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- Eons
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Si, si.Eons a écrit :Évidemment : je ne connais personne ayant bon goût qui aurait seulement l'idée de regarder une telle chose.Sybille a écrit :Si l'on a mauvais goût, sans douteEons a écrit :Regarder Buffy, encore faut-il avoir des nerfs à toute épreuve pour tenir le coup...orcusnf a écrit :c'est sympa être chercheur, on se fait payer à regarder buffy, je veux le même poste plus tard !
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t'insultes mon bon goût, c'est ça ?Eons a écrit :Évidemment : je ne connais personne ayant bon goût qui aurait seulement l'idée de regarder une telle chose.Sybille a écrit :Si l'on a mauvais goût, sans douteEons a écrit :Regarder Buffy, encore faut-il avoir des nerfs à toute épreuve pour tenir le coup...orcusnf a écrit :c'est sympa être chercheur, on se fait payer à regarder buffy, je veux le même poste plus tard !
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J'te connais pas.orcusnf a écrit :t'insultes mon bon goût, c'est ça ?Eons a écrit :Évidemment : je ne connais personne ayant bon goût qui aurait seulement l'idée de regarder une telle chose.
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Oui.bormandg a écrit :Tu préférerais certainement payer un porte-avions HS dès le lancement?gutboy a écrit :Ben merde c'est payé avec mes impôts ce genre de foutaises?
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Laisse tomber : l'humour, le second degré, l'ironie, les références, les clins d'œil et tout ce qui peut passer par eux, c'est pas à la mode.Erion a écrit :Si, si.Eons a écrit :Évidemment : je ne connais personne ayant bon goût qui aurait seulement l'idée de regarder une telle chose.Sybille a écrit :Si l'on a mauvais goût, sans douteEons a écrit :Regarder Buffy, encore faut-il avoir des nerfs à toute épreuve pour tenir le coup...orcusnf a écrit :c'est sympa être chercheur, on se fait payer à regarder buffy, je veux le même poste plus tard !
Au fait, tu as vu Dr. Who ?
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J'ai adoré David Tennant et j'avoue que je ne sais pas si j'aurais autant aimé avec un autre acteur : j'avais vu quelques épisodes avec l'acteur précédent, et bof quoi.Roland C. Wagner a écrit :Au fait, tu as vu Dr. Who ?
'fin, tout ça pour dire que je ne vois pas bien la comparaison avec Buffy...
(Oui, je sais, je pose trop de questions.)
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Normal, il n'y a pas de comparaison possible.Sybille a écrit :J'ai adoré David Tennant et j'avoue que je ne sais pas si j'aurais autant aimé avec un autre acteur : j'avais vu quelques épisodes avec l'acteur précédent, et bof quoi.
'fin, tout ça pour dire que je ne vois pas bien la comparaison avec Buffy...
Mais le prédécesseur de David Tennant n'était pas mauvais du tout, c'est seulement que la prestation de celui-ci a atteint des sommets. Son successeur aura fort à faire...
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C'est marrant, moi j'ai lâché quand Tennant est arrivé. J'aurais peut être dû insister ? Mais j'adorais absolument le côté subtilement décalé de celui d'Eccleston. Celui -ci à une légèreté dans le second degré que je n'ai pas retrouvé chez Tennant du coup, je trouvais la série beaucoup moins drôle.
Quant à Buffy, je le redis. c'est un petit chef d'oeuvre télévisuel, pour peu qu'on entende qu'il faut 1) le voir en VO, 2) le voir dans l'ordre chronologique.
1) parce que les post-productions françaises n'ont considéré la série que comme un avatar fantastique de Melrose Place ou Beverly Hill, soit une série pour ados mous du bulbe et ont traité comme tel au doublage : voix immatures, dialogues tronqués, humour lissé voire évacué quand il est trop cul. Or la qualité de la série tient entre autres à l'élégance des dialogues et à leur côté énormément travaillé.
2) parce que chaque saison est conçue comme un film, avec des développements psychologiques complexes, et une évolution des personnages d'une rare justesse.
Quand on a pigé ça, on découvre qu'en effet, Buffy traite avec une énorme intelligence les rapports de l'adolescence au monde et les enjeux du passage à l'âge adulte, sans un gramme de mièvrerie et en ne laissant aucun thème, même les plus lourds (les premiers rapports aux sexe, souvent frustrants et difficiles, jusqu'à la maîtrise de l'acte - la mort - la responsabilité - la difficulté d'expression des sentiments les plus forts - la dépendance, qu'elle soit aux drogues ou affective, etc...) parfois sans concession, souvent avec humour.
Qui plus est, Buffy est un festival de références, que ce soit à la culture populaire (ça fourmille) ou au cinéma. Et dans chaque saison, un épisode particulier est un hommage au 7ème art, filmé à la manière de. J'avoue que l'épisode de la mort de la mère de Buffy, tourné comme un film indé (dialogues minimalistes, pas d'accompagnement sonore, découpage cassant et volontairement destabilisant) reste pour moi marquant : j'ai vu plus d'un film de Sundance qui ne lui arrivait pas à la cheville, surtout ces dernières années.
Alors globalement, la première saison sent encore un peu la mise en place, les deux dernières le tirage à la ligne, même si dans l'une comme dans les autres, certains épisodes sont absolument magnifiques et méritent cent fois d'être vus.
Mais ça reste une oeuvre majeure de la télévision, et à ce titre, ça mérite complètement l'honneur qui lui est fait.
Ceci, venant de quelqu'un qui a longtemps, très longtemps vu Buffy comme une énième merdouillasse avant que sa fifille ne lui fasse acheter les DVD de la série complète : j'ai dû faire mon mea culpa auprès des fans, et j'ai depuis, convertis tous ceux à qui j'ai proposé un visionnage dans les bonnes conditions et qui n'ont pu que reconnaître que c'était le jour et la nuit. et qui en redemandent.
Quant à Buffy, je le redis. c'est un petit chef d'oeuvre télévisuel, pour peu qu'on entende qu'il faut 1) le voir en VO, 2) le voir dans l'ordre chronologique.
1) parce que les post-productions françaises n'ont considéré la série que comme un avatar fantastique de Melrose Place ou Beverly Hill, soit une série pour ados mous du bulbe et ont traité comme tel au doublage : voix immatures, dialogues tronqués, humour lissé voire évacué quand il est trop cul. Or la qualité de la série tient entre autres à l'élégance des dialogues et à leur côté énormément travaillé.
2) parce que chaque saison est conçue comme un film, avec des développements psychologiques complexes, et une évolution des personnages d'une rare justesse.
Quand on a pigé ça, on découvre qu'en effet, Buffy traite avec une énorme intelligence les rapports de l'adolescence au monde et les enjeux du passage à l'âge adulte, sans un gramme de mièvrerie et en ne laissant aucun thème, même les plus lourds (les premiers rapports aux sexe, souvent frustrants et difficiles, jusqu'à la maîtrise de l'acte - la mort - la responsabilité - la difficulté d'expression des sentiments les plus forts - la dépendance, qu'elle soit aux drogues ou affective, etc...) parfois sans concession, souvent avec humour.
Qui plus est, Buffy est un festival de références, que ce soit à la culture populaire (ça fourmille) ou au cinéma. Et dans chaque saison, un épisode particulier est un hommage au 7ème art, filmé à la manière de. J'avoue que l'épisode de la mort de la mère de Buffy, tourné comme un film indé (dialogues minimalistes, pas d'accompagnement sonore, découpage cassant et volontairement destabilisant) reste pour moi marquant : j'ai vu plus d'un film de Sundance qui ne lui arrivait pas à la cheville, surtout ces dernières années.
Alors globalement, la première saison sent encore un peu la mise en place, les deux dernières le tirage à la ligne, même si dans l'une comme dans les autres, certains épisodes sont absolument magnifiques et méritent cent fois d'être vus.
Mais ça reste une oeuvre majeure de la télévision, et à ce titre, ça mérite complètement l'honneur qui lui est fait.
Ceci, venant de quelqu'un qui a longtemps, très longtemps vu Buffy comme une énième merdouillasse avant que sa fifille ne lui fasse acheter les DVD de la série complète : j'ai dû faire mon mea culpa auprès des fans, et j'ai depuis, convertis tous ceux à qui j'ai proposé un visionnage dans les bonnes conditions et qui n'ont pu que reconnaître que c'était le jour et la nuit. et qui en redemandent.
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Farpaitement. C'est épisode est vraiment splendide, avec une mise en scène très crue, très poignante.Le_navire a écrit : Quand on a pigé ça, on découvre qu'en effet, Buffy traite avec une énorme intelligence les rapports de l'adolescence au monde et les enjeux du passage à l'âge adulte, sans un gramme de mièvrerie et en ne laissant aucun thème, même les plus lourds (les premiers rapports aux sexe, souvent frustrants et difficiles, jusqu'à la maîtrise de l'acte - la mort - la responsabilité - la difficulté d'expression des sentiments les plus forts - la dépendance, qu'elle soit aux drogues ou affective, etc...) parfois sans concession, souvent avec humour.
Qui plus est, Buffy est un festival de références, que ce soit à la culture populaire (ça fourmille) ou au cinéma. Et dans chaque saison, un épisode particulier est un hommage au 7ème art, filmé à la manière de. J'avoue que l'épisode de la mort de la mère de Buffy, tourné comme un film indé (dialogues minimalistes, pas d'accompagnement sonore, découpage cassant et volontairement destabilisant) reste pour moi marquant : j'ai vu plus d'un film de Sundance qui ne lui arrivait pas à la cheville, surtout ces dernières années.
Mention spéciale aussi à l'épisode "comédie musicale".
Pareil.Le_navire a écrit : Ceci, venant de quelqu'un qui a longtemps, très longtemps vu Buffy comme une énième merdouillasse avant que sa fifille ne lui fasse acheter les DVD de la série complète : j'ai dû faire mon mea culpa auprès des fans, et j'ai depuis, convertis tous ceux à qui j'ai proposé un visionnage dans les bonnes conditions et qui n'ont pu que reconnaître que c'était le jour et la nuit. et qui en redemandent.
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Oh que oui !Le_navire a écrit :C'est marrant, moi j'ai lâché quand Tennant est arrivé. J'aurais peut être dû insister ?
C'est pas un peu contradictoire ?Le_navire a écrit :(...) humour lissé voire évacué quand il est trop cul. Or la qualité de la série tient entre autres à l'élégance des dialogues (...)
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Je crois que ce qu'elle veut dire, c'est que c'est bien avant tout bien écrit. Tu peux être élégant sans forcément te parfumer à la rose, surtout pour parler cul.Eons a écrit :Oh que oui !Le_navire a écrit :C'est marrant, moi j'ai lâché quand Tennant est arrivé. J'aurais peut être dû insister ?
C'est pas un peu contradictoire ?Le_navire a écrit :(...) humour lissé voire évacué quand il est trop cul. Or la qualité de la série tient entre autres à l'élégance des dialogues (...)
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Ah ben ouais, carrément.Le_navire a écrit :C'est marrant, moi j'ai lâché quand Tennant est arrivé. J'aurais peut être dû insister ?
Ce sont pour moi deux évidences, mais tu fais bien de le rappeler car ce n'est apparemment pas évident pour tout le monde.Le_navire a écrit :Quant à Buffy, je le redis. c'est un petit chef d'oeuvre télévisuel, pour peu qu'on entende qu'il faut 1) le voir en VO, 2) le voir dans l'ordre chronologique.
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