David Calvo online

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jerome
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David Calvo online

Message par jerome » lun. juil. 16, 2007 6:58 am

Né en 1974 quelque part (à Marseille, Sète ou aux Etats Unis), David Calvo est un auteur un peu à part dans le landerneau de la SF française. Il y a un peu de poésie, de folie et beaucoup de décalage chez cet homme là.

Après de multiples aventures (Wonderful, Sunk, Délius une chanson d'été, La Nuit des Labyrinthes côté roman et Kaarib et AK côté BD) il a écrit l'année dernière Minuscules flocons de neige, un livre étonnant qui lui a valu de nombreuses louanges. Dernière publication en date : Nid de Coucou chez son éditeur fétiche Les Moutons Electriques, la compilation de plusieurs de ses nouvelles reliées entre elle par le mythe du supercontinent : le Gondwanaworld.

Jusqu'à mercredi soir, David nous fait l'amitié de faire une petite descente sur le forum d'Actusf. N'hésitez pas à lui poser des questions.
Modifié en dernier par jerome le lun. juil. 16, 2007 7:39 am, modifié 2 fois.
Jérôme
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jerome
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Message par jerome » lun. juil. 16, 2007 7:05 am

Allez hop, les premières questions :

David, c'est quoi le Gondwanaworld ? Et le Grand Coucou ?

Comment as-tu choisi les nouvelles de ce recueil et qu'est-ce qui t'a donné envie de les republier ? Elles ont pour toi une certaine cohérence ?

Te reverra-t-on un jour de nouveau écrire avec Fabrice Colin ?

Casimir et l'île aux enfants t'a vraiment traumatisé ?

Qu'est-ce qui te pousse à écrire ?
Jérôme
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systar
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Message par systar » lun. juil. 16, 2007 7:52 am

Bonjour David, quelques questions sur les Minuscules Flocons, par la lecture duquel je vous ai découvert...
D'où est venue cette idée d'examiner, le temps d'un roman, cette idée de pixellisation du monde? Pourquoi votre livre introduit-il alors la notion d'un "suicide de l'Occident"? Pourquoi réintroduire ce terme d'Occident, alors même que personne ne sait réellement ce que c'est, ni si, à titre de civilisation, il est suffisamment unifié pour qu'on puisse en parler au singulier?
Il y a une autre thèse dans votre roman qui est liée à la première: puisque la réalité virtuelle est propre, ne sécrète pas d'excréments, il semblerait que ce soit l'humain qui devienne la prothèse excrémentielle de sa propre machine...

(ça fait plein de thèmes très "à la Dantec", tout ça... Une similitude dans la réflexion qui est consciente, assumée, ou totalement distincte, ou parfaitement inconsciente?)

Autre et dernière question pour cette première rafale: d'où vient votre intérêt pour l'univers de Disney, que visiblement vous connaissez très bien? L'utilisez-vous en littérature parce qu'il serait caractéristique d'un des phénomènes que je cite plus haut, ou bien est-ce juste... un plaisir personnel de resituer votre travail dans un univers que vous appréciez?

Voilà, en vous remerciant par avance, et en attendant de prendre le temps de lire Nid de Coucou...

Bruno

david
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Message par david » lun. juil. 16, 2007 8:23 am

salut salut ! c est génial d être avec vous pour trois jours de vomi, désolé si des fois je zappe des apostrophes, j ai pris cette sale habitude avec mon blog. merci à actusf de m avoir invité, je suis pas habitué à tant d honneur, mais c est cool si ça peut aider mon bouquin, je vais faire de mon mieux pour pas parler la bouche pleine et pas faire trop de fautes, sinon je vais encore me faire poutrer par ceux qui savent (poutrer, c est français ? c est de la littérature ?) ^^

allez.

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Virprudens
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Message par Virprudens » lun. juil. 16, 2007 8:46 am

Salut David,
Je te connais pas. Je veux dire, déjà toi personnellement, mais aussi des bouquins. Bon, j'ai bien entendu des trucs ici où là, que je répéterai pas (ou alors plus tard, quand y'aura eu des litres de vomi), mais à part ça…
C'est super que tu sois né en 74, ça pose un peu le bonhomme, ça le rend sympathique (je parle de toi là), mais c'est pas suffisant. D'où ma question : imaginons qu'un jour, folie, vent, transit intestinal déréglé, j'ai envie d'acheter un bouquin. Sur la pile, y'en a plein.
Comment je fais pour choisir le tien, qu'est-ce que va me donner envie de le manger, de m'essuyer les yeux dessus, de m'intégrer la cervelle dans ses pages ?

(oui, je sais, j'attaque fort, mais tu m'as l'air d'un grand garçon, bien prêt à subir le choc)
(sinon, bah, respect hein, wesh-wesh)
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david
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colin

Message par david » lun. juil. 16, 2007 8:56 am

je voulais aussi dire publiquement, parce que j ai pas eu l'occasion avant car je suis une grosse feignasse, que la mémoire du vautour, le nouveau colin, est absolument stupéfiant, c est beau, c est profond, et c est important de lire ça (et maintenant que j'ai un taf, je peux acheter des livres, mwahahaha).

/mode rant on

j ai souvent lu, ces derniers temps, l'adjectifs VAIN dans des journaux bien éduqués pour qualifier son travail (ou le mien d'ailleurs). alors voilà mon avis sur la question : il faudrait en finir avec la dictature de la narration, du sens et de la Raison. l'imaginaire est un terrain de jeu jouissif, pas une cathédrale, ni un espace sacré. on a le droit d aimer le récit mythique et les principes de cause/effet, on a aussi le droit d'aimer le rêve, les plans non-euclydiens, la perte du sens logique et les fuites (qui a dit fugues ?). il y a, il me semble, tout un pan de nos mondes intérieurs que nous n'avons pas exploré, même pas approché (brr, l'eau est trop froide, olala). la frilosité devant de le défi de l'écriture en france est telle que tout ce qui échappe à la norme, même en SF ou en fantasy, déjà censées être hors-normes, est considéré comme PAS FAIT COMME IL FAUT - putain, sérieux, la critique aujourd'hui, on dirait une fiche cuisine télématin. ça me rappelle mes années en squats, où on essayait de motiver le collectif pour passer une cassette vidéo de merde à trois péquins du parti qui fronçaient les sourcils, les bras croisés sur leur tee-shirt de durutti, en disant : non, dude, la cassette sacrée, tu l'insères mal dans le VCR (prononcer Vissihare, avec l'accent de l'engagement). :evil:

/rant off

alors pour répondre à la première question de jérome, ou la dernière je sais plus, avec fab, j'espère qu on va écrire ensemble, on a ce roman qui traine depuis des éons qui s appelle AZATHOTH et qu on devrait pondre un jour quand les étoiles seront favorables. après ça, on a tous les deux notre vie à gérer, de nouvelles rencontres à faire, c est comme un groupe de rock, side-projects, tout ça. c est frustrant, des fois, mais la vie, c est aussi apprendre à gérer la frustration. non ?

mon frère, si tu lis ça ce matin, sache que (bruits de friture... inintelligible message///)
Modifié en dernier par david le lun. juil. 16, 2007 9:13 am, modifié 1 fois.

david
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raison d'écrire, raison de pas crever

Message par david » lun. juil. 16, 2007 9:03 am

jérome : j écris parce que si je créé pas, je m'emmerde. c est le seul moyen que j ai de m exprimer. je dessine aussi mais j ai pas assez confiance en moi - ca va venir, je le sais, mais en attendant, ben, j'écris. j ai pas de logique commerciale ou même artistique, je fais ce que je fais parce que j ai besoin de le faire, les gens aiment ou pas, je vais pas les forcer. j aime communiquer des choses, de la beauté, de la grâce, de l espoir, des choses impossibles, absurdes et droles, des choses horribles aussi, parce qu'une tête qui explose, des monstres géants qui mâchent des enfants ou du foutre laché, c est des trucs hypnotiques, à revoir en boucle ; des fois je parle de moi, ça m aide à comprendre certaines choses, à les articuler, à les sortir de moi, les donner aux gens pour me pousser à être à la hauteur, pas les garder, pas me replier dessus et m'en faire un cancer. c est un rituel aussi, c est de l ordre du mythique, retourner aux sources de moi, de nous, de l imaginaire dans un pays qui ne connait pas l'invisible. c est comme se taper la tête contre un mur pour le faire tomber. c est un moyen d amener ce qui n'est pas dans ce qui est. c est une façon comme un autre de pas se laisser mourir.

david
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prudence

Message par david » lun. juil. 16, 2007 9:08 am

yo prudens ! respect, respect.

ben, je sais pas, je te connais pas non plus, je connais pas tes goûts, alors je te dirai de commencer par lire ce qui t'inspire le plus au niveau des titres, j'aime bien les titres. si j'étais toi, je commencerai par le premier bouquin que je trouve chez un libraire (c'est pas sûr que tu en trouves un - de bouquin, je veux dire, pas de libraire), sauf la nuit des labyrinthes, que j aime bcp mais qui, soyons objectifs deux secondes, n est pas un très bon livre (en plus c est une suite).

sinon j'ai des textes gratos sur mon blog (http://www.pomofrag.org), j'écris pas mal de nouvelles, donc voilà.

merci !

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fabrice
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Re: colin

Message par fabrice » lun. juil. 16, 2007 9:15 am

david a écrit : alors pour répondre à la première question de jérome, ou la dernière je sais plus, avec fab, j'espère qu on va écrire ensemble, on a ce roman qui traine depuis des éons qui s appelle AZATHOTH et qu on devrait pondre un jour quand les étoiles seront favorables.
Outing : the term can also be used more broadly to mean publicly disclosing other personal characteristics, such as political affiliation or religion, that someone wishes to keep secret.
Bon, ben maintenant c'est malin : on est obligés de l'écrire, ce livre. Pour ceux que ça intéresse, le point de départ du livre peut se résumer à cette définition : "Azathoth est à la fois aveugle et stupide ; c'est un monstrueux chaos nucléaire."

david
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Message par david » lun. juil. 16, 2007 9:21 am

j'nous fous la pression t'as vu ;)
je nous ai outé la gueule.

david
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nid de coucou

Message par david » lun. juil. 16, 2007 9:51 am

bon alors sinon, pour parler de nid de coucou.

je voulais finir la boucle dans laquelle je me suis enfermé depuis quelques années, une sorte de destructuration de mon outil de travail pour voir comment il fonctionne. je suis passé par mon écriture (acide organique), mes fantômes (minuscules flocons) et mon univers intérieur (nid de coucou, donc).

nid de coucou est constitué de plusieurs nouvelles que j'ai déjà écrit avant, et j'ai tenté de trouver ce qui les liait. j avais besoin de faire sortir quelque chose de moi, un truc qui me dépasse, vers lequel je pouvais courir en ouvrant les bras. le processus de réinterprétation de tout ce que j'avais fait quand j'ai commencé m a permis de retrouver le chemin perdu de mon enfance, de ma passion profonde (le mythe) et du sens de mon combat, c est à dire celui de l imaginaire vital (pas l'imaginaire nécessaire, faudrait vraiment être con pour penser qu'un imaginaire puisse être plus nécessaire qu'un autre, mais l'imaginaire en vie, l'imaginaire qui n est pas formule, ni recette, ni exposé dans une galerie). cette idée m'est venue de ma pratique de la mythopoétique, et d'une conversation que j'ai eue avec un éditeur assez récemment. je me suis dit : bon ben voilà, va falloir poser quelque chose, articuler clairement ma position. car pour moi, c est une affaire de position. j ai choisi de me mettre de l'autre côté, d'assumer cette absence de réel, cette disparition, ou alors, de ne prendre qu'un réel déjà filtré, surfiltré. embrasser la poésie de l'ailleurs, de la limite infinie. alors c est sûr, c est naïf, c est maladroit, mais je suis jeune et j ai du temps. je ne suis plus dans une course. c est une période intéressante pour les rêveurs. on n'est pas si nombreux, on est même plutôt en cours d'extinction.

le fil conducteur de nid de coucou, c est le gondwanaworld, le post-gondwanaland, une version améliorée, le délire du MIEUX. le continent mythique à l'origine, et celui vers lequel nous allons. je crois que ça veut simplement dire que nous, en tant qu'espèce, avons appris à limiter nos horizons, par l'argent, notamment (mais pas seulement - la Raison est une autre limite, la morale aussi, même si j ai une morale personnelle, je parle là de morale religieuse, que j exècre). j ai envisagé la possibilité d'une boucle, la boucle du capitalisme, du supercapitalisme, de l'hypercapitalisme, de laquelle on sortira pas, forcés de manger nos cacas et de régurgiter tout ca en nouveaux cacas plus mieux. tous les univers que j'avais décris dans ces nouvelles étaient des univers à raison commerciale, des parcs d attractions, des mondes artificiels, et je les ai juste organisés sur une frise temporelles loopée, en amenant doucement de nouveaux éléments, à l'intérieur, entre. les interstices du livre sont fondamentaux, même si très courts finalement. j ai travaillé comme ça pendant un an, à reprendre des bouts, à unifier les idées, les théories. j ai laissé les hésitations de mon jeune age (certains textes ont dix ans), d'où un style finalement très irrégulier, mais je voulais ça, je voulais que ça reste vivant, frémissant, voire naïf. j'avais besoin de cette jeunesse, j'avais besoin d'assumer. la dernière nouvelle du livre est une explication de cette boucle, avec cette fois, une porte de sortie, une porte bleue. j'espère que ce qu'il y a derrière n'est pas un putain de GAP.

concernant casimir, ce que je raconte est vrai. j'étais bien là-bas quand ça s'est fini, je vivais à marseille. la photo que j'ai mise en fin de livre est une photo personnelle prise par mon papa. on me vois d'ailleurs dessus, avec ma coupe au bol luke skywalker. j avais un truc à dire sur la génération casimir, un phénomène qui me casse vraiment les couilles, et plus largement, quelque chose sur la récupération des mythes personnels par le mainstream. la mythopoétique est un outil essentiel pour moi, depuis toujours, et chaque fois qu'on me viole un royaume, je panique. c est comme la pub, ou les voitures, c est la pire des choses pour moi. ca rompt l'équilibre des choses, du visible et de l'invisible, de l'espace urbain, de l'espace intérieur. c'est une vision très grecque de l'imaginaire que j'ai, hillman a écrit un truc là-dessus d'ailleurs, il appelle ça la grèce intérieure, ça m'a marqué. casimir n'est finalement pas si important en tant que tel (je veux dire, c'était souvent très con), mais c est une des rares incursions de la france dans l'imaginaire, ce territoire terrible où elle n'ose pas s'aventurer trop loin par peur de perdre sa superbe raison, et sa pseudo domination culturelle. baudou avait écrit un livre superbe sur le merveilleux à la télévision, un livre que je garde précieusement sur mon bureau, et je crois que c'est là que j'ai vu à quel point la raison avait atrophié nos sens subtils.

le grand coucou, c est ce qui n'est pas là. c est ce qu'on cherche, qui nous guette, qu'on cherchera toujours, et dont les traces dans le réel sont comme des cailloux. j'aime l'archéologie, beaucoup. l'archéologie de l'imaginaire, voilà ma position.

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Message par Virprudens » lun. juil. 16, 2007 9:52 am

En parlant de boulot,
- est-ce que tu t'impose un rythme de travail, un cadence, un horaire ?
- est-ce que tu craches toute la sauce d'un coup, giclette premier jet ?
- est-ce que tu peaufine, lisse, peau/po-lisse/lice des heures et des heures ?
- quand vous êtes deux (avec Fabrice, je veux dire, le reste, je m'en fous), vous faites ça l'un après l'autre, en tournante, ou c'est chacun de son côté, et on se montre c'est qui qui a la plus ?
- est-ce que des fois tu hurles que tu es un génie ?
- est-ce que d'autres fois (deux minutes après par exemple), tu gueules que tu es une merde ?
- aime-tu la pizza calzone ?
Modifié en dernier par Virprudens le lun. juil. 16, 2007 10:29 am, modifié 1 fois.
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Message par orcusnf » lun. juil. 16, 2007 10:27 am

Salut, es tu plutôt

Alain Damasio ou Roland Wagner ?

Gauchiste de Gauche ou Radical de Gauche ?

pour Fleurus ou pour Denis Guiot ?

Pour ou contre Appel d'air ?

un Razzieur ou un Razzié ?

Spirtualiste ou religieux ?

(c'est un résumé des débats qui animent le forum en ce moment)
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire

Invité

Message par Invité » lun. juil. 16, 2007 10:38 am

Virprudens a écrit :En parlant de boulot,
- est-ce que tu t'impose un rythme de travail, un cadence, un horaire ?
- est-ce que tu craches toute la sauce d'un coup, giclette premier jet ?
- est-ce que tu peaufine, lisse, peau/po-lisse/lice des heures et des heures ?
- quand vous êtes deux (avec Fabrice, je veux dire, je reste, je m'en fous), vous faites ça l'un après l'autre, en tournante, ou c'est chacun de son côté, et on se montre c'est qui qui a la plus ?
- est-ce que des fois tu hurles que tu es un génie ?
- est-ce que d'autres fois (deux minutes après par exemple), tu gueules que tu es une merde ?
- aime-tu la pizza calzone ?
ah ah ^^

j'adore :

- non, aucune cadence, rien. j'écris tous les jours, mais c est décousu, juste des impressions, des idées, des dessins. des fois, les choses doivents sortir, des fois non. j'aime bien travailler avec des gens (éditeurs, dessinateurs) comme ça ils me mettent la pression et m'obligent à sortir des trucs. je préfère avoir un taf et prendre mon temps pr faire des choses personnelles. quand je pourrais en vivre, parceque suffisament de gens s'y intéresse, alors on verra. en général, je construis un bouquin pendant un an, avec pleins de petits bouts, et quand j'ai un éditeur, j'unifie tout, je remplis, sur une période de temps très courte, pour etre sur de coller à mon idée. c est pour ca que je fais des fautes d orthographes ^^ et non, je peaufine rien, ou alors sur une très longue durée de temps, je jongle, je mixe, je juxtapose. déjà, je me prends pas la tête sur la façon de travailler. quand t es à l intérieur, tu te poses pas ces questions. si tu te les pose, t es mort (enfin, pour moi c est le cas, après les autres gens, j en sais rien, je fais que supposer).
- avec fab, on a bossé un peu comme bon nous semblait. ca dépendait des projets. la dernière fois qu'on a bossé ensemble, pour une très belle nouvelle qui devrait sortir un jour proche, c était pas comme avant, et c'était cool. je sais pas ce qui va se passer maintenant. on verra bien. après, concernant nos bites, je sais pas, je pense qu'elles sont de tailles égales ;))) t'en penses quoi fab ?
- des fois je hurle que je suis un génie, oui, si j ai la prétention d écrire, c est que je pense que j ai qqe chose à apporter, quoiqu'en disent certains, mais je hurle aussi souvent que je suis une merde, surement par politesse ;)
- la calzone, non c est pas mon truc, je suis plutot napolitaine.

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fabrice
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Message par fabrice » lun. juil. 16, 2007 10:51 am

Dave a écrit : avec fab, on a bossé un peu comme bon nous semblait. ca dépendait des projets. la dernière fois qu'on a bossé ensemble, pour une très belle nouvelle qui devrait sortir un jour proche, c était pas comme avant, et c'était cool. je sais pas ce qui va se passer maintenant. on verra bien. après, concernant nos bites, je sais pas, je pense qu'elles sont de tailles égales ;))) t'en penses quoi fab ?
Le jour où on a pris la résolution de ne jamais se les montrer, on a compris qu'on serait amis pour la vie.

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