Eons a écrit :Juste mes propres calculs, la position officielle étant que c est une constante absolue et aussi invariable dans le temps et l'espace que π – alors que sa non-constance explique simplement bien des choses, dont la gravitation(*).En outre, chacun peut vérifier en cherchant un peu sur le Net (y compris wikipédia) que je ne suis pas le seul à nier cette constance.
alors, pour ceux qui cherchent, le BIPM donne une valeur de C0
Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de 1/299 792 458 de seconde.
Il en résulte que la vitesse de la lumière dans le vide est égale à 299 792 458 mètres par seconde exactement, C0 = 299 792 458 m/s.
il y a 3 mots importants qu'il convient de ne pas oublier : DANS - LE - VIDE
N'importe où et quand ailleurs que dans le vide, c'est à dire pour ce que nous en savons n'importe où et n'importe quand, C a une autre valeur.
Et il ne faut pas confondre valeur constante et valeur conventionnelle, ce qui n'a rien à voir...
Eons a écrit :(*) Exemple simple, calculs strictements équivalents à ceux des champs électrostatiques :
"strictement" étant ici entendu par Eons comme "en oubliant toutes les approximations que je fais au passage et et prenant pour certains concept des définitions locales -i.e. limités à l'environnement proche de mon cerveau-"
Eons a écrit :Dans l'espace lointain, un objet est immobile avec l'énergie E = mc².
Il y aurait donc un espace lointain où des objets seraient immobiles.
Ami lecteur, pose-toi les questions :
- un objet peut-il être "immobile" ailleurs que dans le "vide" ?
- l'espace lointain est-il plus ou moins vide que l'espace proche ?
- qu'est ce qu'être immobile ? dans quel référentiel ?
Moi, je sais bien où il y a du vide, mais l'énoncer serait, sinon diffamatoire, du moins malséant...
Eons a écrit :Le même objet finit par tomber sur Terre, qu'il atteint avec la vitesse v=11,2 km/s (vitesse de libération) et l'énergie cinétique Ec = ½mv²
Les "objets" "tombant" sur Terre ont un éventail de vitesse allant de 5km/s à 75 km/s (à 3 σ) ; donc la vitesse de libération est une hypothèse qui n'a rien à voir avec le sujet mais qui tend à accroitre la "crédibilité" scientifique du propos ; et c'est plus joli que 130 km/h (vitesse limite sur autoroute)
Notons au passage l'utilisation du kilomètre, multiple du mètre, dont la définition doit bien sur être rejetée à défaut de ne plus pouvoir remettre en cause le statut de constante conventionnelle de C0
Eons a écrit :Son énergie totale étant demeurée constante (on va négliger l'attraction qu'il aura eue sur la planète), et lla vitesse de la lumière étant lègèrement inférieure ici-bas (nous la noterons c-a, a étant la différence de vitesse) on a logiquement E = m(c-a)² + ½mv² = mc².
D'où (c-a)² + ½v² = c²
-2ac + a² +½v² = 0
L'approximation newtonienne ½mv² s'assortit avec a² si petit que négligeable (avec v qui serait important, le calcul relativiste s'applique, mais en traînant des racines carrées), donc :
½v² = 2ac
et a = v²/4c = 11200² / 1,2×10⁹ = 0,1045 soit à peine plus de 10 cm/s.
Là, je l'avoue, c'est beau. Comme un Dali, période molle. Du surréalisme comme on en fait plus depuis les manifestations bretonnes...
Nous allons donc repasser l'action au ralenti, tellement elle est belle.
1°) je n'aime pas trainer des racines carrées, donc je travaille dans le domaine classique
2°) ben oui, si je travaillais dans le domaine relativiste, je ne pourrais pas utiliser le laplacien et je ne pourrais faire aucune des 3 approximations que je fais
3°) donc, je fais des calculs dans le domaine de la mécanique classique, newtonnienne, et je trouve que la vitesse de la lumière n'est pas une vitesse limite (dans le vide)
heu... oui... merci Captain Obvious ; c'est même pour ça que Albert s'est fait chier à imaginer une théorie non classique, dite relativité (restreinte puis générale) qui permet, elle, de faire des calculs sans approximation
Mais le plus drôle, c'est l'hypothèse de départ E=mc2, qui bien évidemment n'a pas de sens en mécanique classique
Eons a écrit :Bref, une différence vitesse de la lumière bien au dessous des possibilités actuelles de mesure (un tiers de milliardième) suffit pour expliquer le champ de gravitation terrestre : la gravitation n'est rien de plus qu'un champ généré par une différence du potentiel gravitationnel U = c².
Bref, j'ai lu Eons, et je m'a bien marré
