News16:homosexualité, génétique et survie des espèces
Modérateurs : Eric, jerome, Travis, Charlotte, marie.m, Magda Dorner, Bull
- Eric
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J'ai comme l'impression que le débat est en train de virer à l'aigre. Dommage, il y a des choses intéressantes de dites. Mais vu la forte attraction Godwin du sujet, si on reste dans cette tonalité, je serai dans la pénible obligation de siffler la fin de la récré.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
- Eons
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Eh oui, nous sommes tous des homotextuels.Lensman a écrit :A quoi sert de se lancer dans des considérations sur la génétique t l'homosexualité, si on n'a pas d'abord clarifié ce concept d'homosexualité? soyons lourd: pourquoi ne pas s'intéresser à génétique et passion pour la SF, tant qu'on y est? (on sait de façon presque sûre qu'il y avait DEJA des passionnés de SF à l'époque de l'épopée de Gilgamesh...)

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Tu peuxVirprudens a écrit :C'est vrai quoi, Transhu : t'en fais quoi des Trans' ?
OK...


(il y a les sexes sociaux aussi, pour faire bonne mesure, mais j'avoue que je m'y perds au bout d'un moment - c'est super compliqué !)
Pour le reste, les "mesures" (nombre d'enfants des soeurs d'homo, toussa) ne sont que très récentes, c'est peu pour en tirer des conclusions sur l'évolution d'une espèce, surtout quand on prend on compte le fait que la possibilité de choix de son partenaire est très récente elle aussi.
Avant, c'était mariage arrangé, parfois très tôt, et "fais des gosses d'abord", ne serait-ce que parce que ça fait des bras gratuits pour aider aux travaux.
La "véritable" orientation sexuelle, notre société en a eu un peu strictement rien à foutre pendant des millénaires, de toute façon tout était arrangé pour que tout le monde se reproduise, et basta.
(optionnel : mourir à la guerre)
Je me demandais ce qui me génais depuis le début.
J'ai trouvé...
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Transhumain a écrit :Et ? Avoir les cheveux blonds non plus.Sand a écrit :Je me méfie toujours comme de la peste de toutes les études visant à trouver une origine génétique à l'homosexualité.
Ce n'est pas une maladie.
Dès que l'on parle d'étude épidémiologique, il y a un sous-entendu.Bull a écrit :Ceci est également confirmée par plusieurs études épidémiologiques qui montrent que les mère de mâles homosexuels ont un nombre d'enfant significativement plus élevé que la moyenne.
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Euh...ouais, mais c'était juste pour faire un jeu de mot pourri - c'était tôt et j'étais encore plein de sommeil.Sand a écrit :Tu peuxVirprudens a écrit :C'est vrai quoi, Transhu : t'en fais quoi des Trans' ?
OK..., l'orientation sexuelle et l'identité de genre sont des choses différentes.
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De toute façon, le sexe, je m'en fous, j'y comprends rien.
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- Transhumain
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En effet, y a d' tout dans la vie. Quelle révélation. Et l'hétérosexualité n'existe pas.
C'est le forum des bisounours, ici, ou quoi ?
Je ne suis pas plus ignorant que vous des pratiques de nos contemporains et de la complexité des rapports amoureux, mais savoir que quelques millions de gars ont eu une ou deux expériences homosexuelles ne change rien à notre affaire. Joseph avait raison : nous aurions dû mieux définir les termes dont nous usons ici. Par "homosexualité", je ne désigne pas les pratiques, mais l'orientation sexuelle.
La plupart des individus (97% selon les statistiques), sinon tous, sont naturellement hétérosexuels - ils sont biologiquement, donc génétiquement, constitués en ce sens. Mais par choix, par jeu, ou pour diverses raisons (pour la psychanalyse, il s'agit bien d'un choix, conscient ou inconscient), certains d'entre eux vont tenter l'expérience, et parfois la réitérer, régulièrement ou non. D'autres s'en tiennent aux fantasmes. (cf. l'échelle de Kinsey).
Ceux qui intéressent les scientifiques cités par Bull sont des homosexuels, c'est-à-dire des individus attirés exclusivement ou essentiellement par des personnes du même sexe. Après, ils peuvent baiser des filles, des lapins, des frigidaires, on s'en tape : ce qui importe, c'est qu'ils sont sexuellement attirés par leurs semblables. Il n'y a peut-être aucun gène de prédisposition à l'homosexualité (auquel cas les raisons seraient vraisemblablement d'ordre psychanalytique), mais les scientifiques ayant constaté une constante homosexuelle, il n'est pas illégitime de s'interroger. Et si ce gène, ou ce réseau de gènes, existe, il convient de se demander à quoi ils peuvent bien servir. D'où l'intérêt, à priori, des travaux présentés par Bull.
C'est le forum des bisounours, ici, ou quoi ?
Je ne suis pas plus ignorant que vous des pratiques de nos contemporains et de la complexité des rapports amoureux, mais savoir que quelques millions de gars ont eu une ou deux expériences homosexuelles ne change rien à notre affaire. Joseph avait raison : nous aurions dû mieux définir les termes dont nous usons ici. Par "homosexualité", je ne désigne pas les pratiques, mais l'orientation sexuelle.
La plupart des individus (97% selon les statistiques), sinon tous, sont naturellement hétérosexuels - ils sont biologiquement, donc génétiquement, constitués en ce sens. Mais par choix, par jeu, ou pour diverses raisons (pour la psychanalyse, il s'agit bien d'un choix, conscient ou inconscient), certains d'entre eux vont tenter l'expérience, et parfois la réitérer, régulièrement ou non. D'autres s'en tiennent aux fantasmes. (cf. l'échelle de Kinsey).
Ceux qui intéressent les scientifiques cités par Bull sont des homosexuels, c'est-à-dire des individus attirés exclusivement ou essentiellement par des personnes du même sexe. Après, ils peuvent baiser des filles, des lapins, des frigidaires, on s'en tape : ce qui importe, c'est qu'ils sont sexuellement attirés par leurs semblables. Il n'y a peut-être aucun gène de prédisposition à l'homosexualité (auquel cas les raisons seraient vraisemblablement d'ordre psychanalytique), mais les scientifiques ayant constaté une constante homosexuelle, il n'est pas illégitime de s'interroger. Et si ce gène, ou ce réseau de gènes, existe, il convient de se demander à quoi ils peuvent bien servir. D'où l'intérêt, à priori, des travaux présentés par Bull.
Biologique n'implique pas génétique. C'est l'inverse. (le bon vieux : si A implique B ne se renverse pas en alors B implique A mais en alors non-B implique non-A)Transhumain a écrit : La plupart des individus (97% selon les statistiques), sinon tous, sont naturellement hétérosexuels - ils sont biologiquement, donc génétiquement, constitués en ce sens.
Et j'aimerais bien savoir comment on arrive à 97% d'hétéro quand j'ai des chiffres qui indiquent 10% d'homo.
Il y a les mensonges, les gros mensonges, et puis les statistiques.
ils sont naturellement tous blancs (sauf les mal lavés), ils sont naturellement tous riches (sauf les feignants) et ce sont tous des hommes (sauf ceux qui ne font pas d'efforts).Transhumain a écrit :La plupart des individus (97% selon les statistiques), sinon tous, sont naturellement hétérosexuels - ils sont biologiquement, donc génétiquement, constitués en ce sens
T'en as d'autres comme ça, dans le registre "je suis celui qui est" ?
Sexuellement attiré = qui bande = qui baise. Quand on bande pour un frigo, c'est qu'on est sexuellement attiré par lui. Personnellement, je préfère les feux rouges mais moi, ça compte pas.Transhumain a écrit :Ceux qui intéressent les scientifiques cités par Bull sont des homosexuels, c'est-à-dire des individus attirés exclusivement ou essentiellement par des personnes du même sexe. Après, ils peuvent baiser des filles, des lapins, des frigidaires, on s'en tape.
J'ai toujours été fascinée par le nombre de jeunes gens à pratique sexuelle ouvertement hétéro, et à pratique affective ouvertement homo. Ceux qui ne jurent que par leur bande de copains, quoi. On sent que sans tabou social, ils s'enculeraient en couronne avec joie. Ca me rappelle les romans de chevalerie pleins d'amitiés franches et viriles, avec la belle dame sans mercy qu'on ne voit jamais.
En effet, oui, à quoi diable ça pourrait bien "servir"? Aussi bien, ça ne sert à de rien de ce que nous pouvons clairement repérer. Quelle est la piste à suivre? Car il faut bien avoir une vague idée de ce à quoi ça pourrait "servir", si on veut le prouver.Transhumain a écrit :. Et si ce gène, ou ce réseau de gènes, existe, il convient de se demander à quoi ils peuvent bien servir. D'où l'intérêt, à priori, des travaux présentés par Bull.
Oncle Joe
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Eh bien, relis le post de Bull qui ouvrait ce thread.Lensman a écrit : En effet, oui, à quoi diable ça pourrait bien "servir"? Aussi bien, ça ne sert à de rien de ce que nous pouvons clairement repérer. Quelle est la piste à suivre? Car il faut bien avoir une vague idée de ce à quoi ça pourrait "servir", si on veut le prouver.
Oncle Joe