parthénogénèse du requin zèbre
Modérateurs : Eric, jerome, Travis, Charlotte, marie.m, Magda Dorner, Bull
Je n'ai pas lu la source de cette depeche, mais le passage suivant me laisse tres songeur quant a la solidite scientifique de tout cela :
Vertebres principaux ?
Faudrait revoir ses sciences nat de niveau 4eme-3eme la...
Petits groupes ?Le phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé chez les vertébrés principaux comme les mammifères ou les requins.
Vertebres principaux ?
Faudrait revoir ses sciences nat de niveau 4eme-3eme la...
Et puis ça fait quand même quelques années que la classification ne sépare plus les oiseaux des reptiles.
"Oph n'est pas un lézard, mais elle présente d'autres atouts."
– Laurent Whale & Jean Millemann
eul' crédit photo !
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- crazy guide
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Tu veux pas non plus que les journalistes sachent de quoi ils parlent ! ! !Bull a écrit :Je n'ai pas lu la source de cette depeche, mais le passage suivant me laisse tres songeur quant a la solidite scientifique de tout cela :Petits groupes ?Le phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé chez les vertébrés principaux comme les mammifères ou les requins.
Vertebres principaux ?
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- bormandg
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Surtout les journalistes scientifiques. On en connait uncrazy guide a écrit :Tu veux pas non plus que les journalistes sachent de quoi ils parlent ! ! !Bull a écrit :Je n'ai pas lu la source de cette depeche, mais le passage suivant me laisse tres songeur quant a la solidite scientifique de tout cela :Petits groupes ?Le phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé chez les vertébrés principaux comme les mammifères ou les requins.
Vertebres principaux ?
Faudrait revoir ses sciences nat de niveau 4eme-3eme la...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
EDIT : et la petite phrase du blogueur sur la classification des vertébrés est effectivement priceless...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
EDIT : et la petite phrase du blogueur sur la classification des vertébrés est effectivement priceless...
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Certes, mais une partie seulement. Un avantage de x2 en termes de fécondité est vraiment énorme, bien plus que les pinsons à gros bec de Darwin par exemple. Si on fait l'hypothèse que les variations du milieu sont très lentes par rapport au temps de génération, on peut envisager la séquence suivante :MF a écrit :si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
- une espèce sexuée s'adapte au milieu par sélection des variants,
- une fois adaptée, une sous-population parthénogénétique prend le dessus
- une fois cette sous-population totalement hégémonique, le prochain bouleversement de l'environnement va certes la mener à l'extinction... mais il n'y a plus de mâles !
Bon, le monde observable donne tort à cette hypothèse, mais à ma connaissance, les évolutionnistes ne peuvent pour l'instant pas expliquer pourquoi ce scénario ne se produit pas, ou si peu.
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
la séquence que tu proposes me semble contradictoire avec ton hypothèse ( variation du milieu très lente par rapport au temps de génération) puisque tu as au moins une catastrophe : disparition de l'espèce sexuée...Sylvaner a écrit :Certes, mais une partie seulement. Un avantage de x2 en termes de fécondité est vraiment énorme, bien plus que les pinsons à gros bec de Darwin par exemple. Si on fait l'hypothèse que les variations du milieu sont très lentes par rapport au temps de génération, on peut envisager la séquence suivante :MF a écrit :si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
- une espèce sexuée s'adapte au milieu par sélection des variants,
- une fois adaptée, une sous-population parthénogénétique prend le dessus
- une fois cette sous-population totalement hégémonique, le prochain bouleversement de l'environnement va certes la mener à l'extinction... mais il n'y a plus de mâles !
Bon, le monde observable donne tort à cette hypothèse, mais à ma connaissance, les évolutionnistes ne peuvent pour l'instant pas expliquer pourquoi ce scénario ne se produit pas, ou si peu.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Cette disparition reposerait non pas sur une variation du milieu mais sur une compétition pour la même niche écologique entre deux espèces également adaptées à cette niche : l'espèce sexuée et l'espèce femelle.MF a écrit :la séquence que tu proposes me semble contradictoire avec ton hypothèse ( variation du milieu très lente par rapport au temps de génération) puisque tu as au moins une catastrophe : disparition de l'espèce sexuée...Sylvaner a écrit :Certes, mais une partie seulement. Un avantage de x2 en termes de fécondité est vraiment énorme, bien plus que les pinsons à gros bec de Darwin par exemple. Si on fait l'hypothèse que les variations du milieu sont très lentes par rapport au temps de génération, on peut envisager la séquence suivante :MF a écrit :si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
- une espèce sexuée s'adapte au milieu par sélection des variants,
- une fois adaptée, une sous-population parthénogénétique prend le dessus
- une fois cette sous-population totalement hégémonique, le prochain bouleversement de l'environnement va certes la mener à l'extinction... mais il n'y a plus de mâles !
Bon, le monde observable donne tort à cette hypothèse, mais à ma connaissance, les évolutionnistes ne peuvent pour l'instant pas expliquer pourquoi ce scénario ne se produit pas, ou si peu.
Un des contournements pour ce scénario est peut-être le neutralisme de Kimura : l'évolution reposerait bien plus sur le hasard que sur la nécessité, la compétition étant alors relativement négligeable. Mais n'étant pas spécialiste de ces domaines, je ne fais que restituer une conversation tenue il y a bien 8 ou 9 ans !
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
il me semble que dans une approche globale, les espèces sont une composante de l'environnement ? (ce qui est distinct du "milieu")Sylvaner a écrit :Cette disparition reposerait non pas sur une variation du milieu mais sur une compétition pour la même niche écologique entre deux espèces également adaptées à cette niche : l'espèce sexuée et l'espèce femelle.MF a écrit :la séquence que tu proposes me semble contradictoire avec ton hypothèse ( variation du milieu très lente par rapport au temps de génération) puisque tu as au moins une catastrophe : disparition de l'espèce sexuée...
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au premier ordre : singularité (ou plus exactement irréversibilité au sens de Thom)Lensman a écrit :Seulement, il devient difficile de comprendre ce que l'on appelle une "catastrophe", dans cette approche.MF a écrit :il me semble que dans une approche globale, les espèces sont une composante de l'environnement ? (ce qui est distinct du "milieu")
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- Enregistré le : jeu. oct. 23, 2008 3:46 pm
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