parthénogénèse du requin zèbre
Posté : ven. janv. 06, 2012 9:43 am
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Petits groupes ?Le phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé chez les vertébrés principaux comme les mammifères ou les requins.
Tu veux pas non plus que les journalistes sachent de quoi ils parlent ! ! !Bull a écrit :Je n'ai pas lu la source de cette depeche, mais le passage suivant me laisse tres songeur quant a la solidite scientifique de tout cela :Petits groupes ?Le phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé chez les vertébrés principaux comme les mammifères ou les requins.
Vertebres principaux ?
Faudrait revoir ses sciences nat de niveau 4eme-3eme la...
Surtout les journalistes scientifiques. On en connait uncrazy guide a écrit :Tu veux pas non plus que les journalistes sachent de quoi ils parlent ! ! !Bull a écrit :Je n'ai pas lu la source de cette depeche, mais le passage suivant me laisse tres songeur quant a la solidite scientifique de tout cela :Petits groupes ?Le phénomène, connu chez certains petits groupes comme les oiseaux, les reptiles et les amphibiens, n'avait jamais été observé chez les vertébrés principaux comme les mammifères ou les requins.
Vertebres principaux ?
Faudrait revoir ses sciences nat de niveau 4eme-3eme la...
si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
Certes, mais une partie seulement. Un avantage de x2 en termes de fécondité est vraiment énorme, bien plus que les pinsons à gros bec de Darwin par exemple. Si on fait l'hypothèse que les variations du milieu sont très lentes par rapport au temps de génération, on peut envisager la séquence suivante :MF a écrit :si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
la séquence que tu proposes me semble contradictoire avec ton hypothèse ( variation du milieu très lente par rapport au temps de génération) puisque tu as au moins une catastrophe : disparition de l'espèce sexuée...Sylvaner a écrit :Certes, mais une partie seulement. Un avantage de x2 en termes de fécondité est vraiment énorme, bien plus que les pinsons à gros bec de Darwin par exemple. Si on fait l'hypothèse que les variations du milieu sont très lentes par rapport au temps de génération, on peut envisager la séquence suivante :MF a écrit :si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
- une espèce sexuée s'adapte au milieu par sélection des variants,
- une fois adaptée, une sous-population parthénogénétique prend le dessus
- une fois cette sous-population totalement hégémonique, le prochain bouleversement de l'environnement va certes la mener à l'extinction... mais il n'y a plus de mâles !
Bon, le monde observable donne tort à cette hypothèse, mais à ma connaissance, les évolutionnistes ne peuvent pour l'instant pas expliquer pourquoi ce scénario ne se produit pas, ou si peu.
Cette disparition reposerait non pas sur une variation du milieu mais sur une compétition pour la même niche écologique entre deux espèces également adaptées à cette niche : l'espèce sexuée et l'espèce femelle.MF a écrit :la séquence que tu proposes me semble contradictoire avec ton hypothèse ( variation du milieu très lente par rapport au temps de génération) puisque tu as au moins une catastrophe : disparition de l'espèce sexuée...Sylvaner a écrit :Certes, mais une partie seulement. Un avantage de x2 en termes de fécondité est vraiment énorme, bien plus que les pinsons à gros bec de Darwin par exemple. Si on fait l'hypothèse que les variations du milieu sont très lentes par rapport au temps de génération, on peut envisager la séquence suivante :MF a écrit :si on précise "ce qui est un avantage évolutif monstrueux" dans un environnement invariant, on doit bien avoir une partie de la réponse...Sylvaner a écrit :ça me rappelle une grande discussion autour d'une conf à Montpellier, sur le mâle qui coûte cher...
Pour faire simple, une espèce qui développe la parthénogenèse multiplie par 2 son taux de fécondité à très court terme, ce qui est un avantage évolutif monstrueux, que peinent à compenser les avantages apportés par le mâle : le brassage génétique, le partage des tâches ménagères...
Donc, pourquoi ne reste-t-il pas que des espèces parthénogénétiques ?
- une espèce sexuée s'adapte au milieu par sélection des variants,
- une fois adaptée, une sous-population parthénogénétique prend le dessus
- une fois cette sous-population totalement hégémonique, le prochain bouleversement de l'environnement va certes la mener à l'extinction... mais il n'y a plus de mâles !
Bon, le monde observable donne tort à cette hypothèse, mais à ma connaissance, les évolutionnistes ne peuvent pour l'instant pas expliquer pourquoi ce scénario ne se produit pas, ou si peu.
il me semble que dans une approche globale, les espèces sont une composante de l'environnement ? (ce qui est distinct du "milieu")Sylvaner a écrit :Cette disparition reposerait non pas sur une variation du milieu mais sur une compétition pour la même niche écologique entre deux espèces également adaptées à cette niche : l'espèce sexuée et l'espèce femelle.MF a écrit :la séquence que tu proposes me semble contradictoire avec ton hypothèse ( variation du milieu très lente par rapport au temps de génération) puisque tu as au moins une catastrophe : disparition de l'espèce sexuée...
Seulement, il devient difficile de comprendre ce que l'on appelle une "catastrophe", dans cette approche.MF a écrit : il me semble que dans une approche globale, les espèces sont une composante de l'environnement ? (ce qui est distinct du "milieu")
au premier ordre : singularité (ou plus exactement irréversibilité au sens de Thom)Lensman a écrit :Seulement, il devient difficile de comprendre ce que l'on appelle une "catastrophe", dans cette approche.MF a écrit :il me semble que dans une approche globale, les espèces sont une composante de l'environnement ? (ce qui est distinct du "milieu")
En suédois, « environnement » se dit « miljö » (et se prononce « milieu », c'est l'un des milliers de mots français suédisés).MF a écrit :l'environnement ? (ce qui est distinct du "milieu")