Dans une majorité des cas, le P.I (principal investigator) est américain, et il est placé (par convention) en dernière place. Les autres places de la séquence d'auteur sont le plus souvent par des post-doc, et là ce sont très TRES souvent des chercheurs venus d'autres pays pour une période limité et qui à la fin de leur post-doc, soit retournent dans leur pays, soit demandent "green card et Cie" poiur devenir P.I. Et, oui, l'argent est un moteur essentiel pour avoir une recherche de qualité.Patrice a écrit :Salut,
Belle info, merci.
Tu remarqueras aussi que vu la composition de l'équipe en question, le jour où les USA viendront à manquer d'argent, ils auront du soucis à se faire pour avoir des chercheurs de qualité. Où sont donc les Américains, dans la liste des auteurs?Enfin, dernier point, qui est à pleurer, il est peu probable qu'après cette découverte Samuel revienne en France, car quand on compare ce que les équipes US alignent et ce que notre belle patrie propose...c'est à pleurer !!!
A+
Patrice
Crazy guide :
1) Il y a une ENORME marge de temps entre une découverte scientifique et la mise sur le marché d'une thérapeutique qui en découle.
2) Ensuite,
Tu as une vision bien triste de notre société.Parce je pense (oui, ça m'arrive) qu'un laboratoire, entreprise qui doit dégager des profits, a tout interet à maintenir les malades dans un état de besoin de traitement le plus longtemps possible (soigner oui, mais pas gratuitement).
Dans l'absolu, une pillule à deux euros qui inhiberait Chk - 1 et permettrait ainsi au corps de guérir du cancer définitivement aurait sans doute du mal à trouver un distributeur....
Avis personnel : il n'y a pas l'ombre d'un commencement de preuve qu'un groupe industriel ai déjà fait cela. Et vu la taille de ces entreprises, crois-moi un tel "secret" serait impossible à garder indéfiniment.
Par contre, ta question ferait une bonne base pour une intrigue de SF.