Graaah, on parle d'espèce, pas d'individu, bon sang. Compare pas un SDF avec un guépard quand même. Le guépard, au même titre que la mésange ou le lombric, se battent uniquement pour leur survie. Le lion dans sa savane, il a beau faire la sieste une fois que la lionne a ramené la bouffe, son enjeu c'est essentiellement sa survie. Toute son évolution, toute sa spécialisation tend vers ça.Sillage a écrit : Tu ne cherches pas à survivre car tu as de quoi manger tous les jours, tu as un toit, et tu es confortablement installé dans un confort que tu considères comme acquis. ( c'est loin d'être le cas pour toute l'humanité !!)
Ce n'est pas le cas du SDF. On peut tourner ça dans tous les sens, mais depuis qu'il existe des pauvres mourant de faim, ils n'ont pas développé une spécialisation génétique particulière pour se nourrir. Ils ne sont pas spécialisés. C'est pourquoi ce sont des mauvais prédateurs. Et c'est aussi pourquoi, l'espèce humaine a, au fil de son histoire, inventé des mécanismes pour pallier ce problème (élimination/charité/solidarité)
Ben si. Encore une fois, l'évolution, c'est pas un grand machin régulier et calme, ça fonctionne par période, par à-coups. Si l'environnement de la Terre, changeait radicalement (je parle pas de l'augmentation de la température), ca redistribuerait sûrement les cartes. L'histoire de notre planète montre justement qu'on peut perdre 95% des espèces vivantes et tout reprendre à zéro. Mais il n'en demeure pas moins que les capacités d'adaptation de l'espèce humaine, c'est une énorme inconnue. Peut-être qu'en cas de changement, son intelligence compensera, ou bien, c'est la sélection naturelle qui fera le travail (relire Greg Bear, bon sang). Mais pour l'instant, dans la situation actuelle, on est plus dans le dyptique survie/reproduction. Ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'espèces vivantes dont c'est le moteur essentiel.Effectivement, la stratégie de survie n'est plus la même mais on n'est pas sorti de cette sélection naturelle.