Pour me faire traiter de chiennasse ? Merci bien.M'est avis que la majorité de la populatin mâle de ce pays, et d'autres, vous épargnerai très largement les deux heures de gras au simple énoncé de cette phrase. La balle est dans votre camp, de fait.
News 41 : Viande contre sexe chez les chimpanzés
Modérateurs : Eric, jerome, Travis, Charlotte, marie.m, Magda Dorner, Bull
Et pourquoi ça ne se fait pas, du point de vue des gènes ?
Tout simplement parce que ce n'est pas intéressant du point de vue de l'homme (et oui ! je m'explique...). Une femme capable de s'offrir au premier contact implique un caractère qui peut l'amener à agir de la même manière avec un autre, ou plusieurs. Au gré de ces rapports multiples, l'homme peut être ainsi amené à se retrouver dans la pire situation possible : que la femme qu'il convoite se retrouve enceinte d'un autre tout en pensant qu'il est bel et bien le père de l'enfant. Du coup, il investirait dans un être qui ne porte pas ses gènes, l'horreur ultime...
Bull : désolé : j'ai survolé l'idée en gros (et je le fais encore dans ce message) mais on en parle à tête reposée quand tu veux.
Tout simplement parce que ce n'est pas intéressant du point de vue de l'homme (et oui ! je m'explique...). Une femme capable de s'offrir au premier contact implique un caractère qui peut l'amener à agir de la même manière avec un autre, ou plusieurs. Au gré de ces rapports multiples, l'homme peut être ainsi amené à se retrouver dans la pire situation possible : que la femme qu'il convoite se retrouve enceinte d'un autre tout en pensant qu'il est bel et bien le père de l'enfant. Du coup, il investirait dans un être qui ne porte pas ses gènes, l'horreur ultime...
Bull : désolé : j'ai survolé l'idée en gros (et je le fais encore dans ce message) mais on en parle à tête reposée quand tu veux.
L'ambre gris des baleines, employé en parfumerie, n'est pas une invention des Américains, me semble-t-il...manu a écrit :il me semble avoir vu un truc sur un parfum senteur hamburger qui plairais beaucoup aux américaines... ça revient un peu au meme non?? ( en meme temps , faut vraiment etre ricains pour penser à en faire un parfum... mais il y a moyen de bien rigoler en adaptant aux spécialités d'autres pays)
Oncle Joe
La seule fois où j'ai marché à un mec qui m'a dit : "si on se barrait de cette soirée et qu'on allait chez moi" (traduction polie de : viens, on baise") la première chose qu'il a faite quand on est arrivés chez lui, c'est d'enfiler une paire de chaussons.
J'aurais largement préféré qu'il me paye à bouffer, du coup.
Sinon, Sanahu, tu abordes le problème sous son aspect sociobiologique. Y a beaucoup à dire là-dessus, hein ?
Par contre on a encore du mal, malgré les énormes travaux qui ont été faits sur le sujet, à admettre que la complexité du cerveau (ET des relations sociales qui vont avec) des chimpanzés puisse les autoriser a faire le lien entre des choses aussi abstraites. Je sais, Bull, ça va te faire réagir...
De moins en moins de scientifiques publient sur le sujet parce que la pression qui est exercée sur ceux qui le font est énorme. Aux EU, en particulier, le lobby scientifique chrétien a bousillé la carrière de plusieurs éthologues qui tentaient de faire la preuve de la capacité d'abstraction des grands primates, en particuliers ceux qui travaillent sur l'acquisition du langage et qui ne publient plus désormais que des résultats édulcorés. Leur référence, c'est les difficultés de celle qui travaille sur Koko (et d'autres) depuis plus de 20 ans (j'ai oublié son nom, mais ça doit se retrouver sans trop de problème) et qui a subit une véritable traversée du désert pour avoir un jour affirmé que, trouvant une femelle d'une humeur particulièrement triste un jour de grosse pluie, elle l'a vue signer en retour que la pluie lui rappelait la jungle et sa mère. On ne lui a jamais pardonné d'avoir osé publier un truc pareil, qui laisse entendre qu'il y a bien plus en commun entre grands primates, homme y compris, que l'on ne peut l'admettre quand on pense que Dieu a créé l'homme à son image.
De même, Pepperberg a failli être laminée par une campagne montée contre elle par ses collègues, alors même qu'elle ne publie que des expériences d'une extrême rigueur méthodologique sur son travail, parce que dans un reportage animalier, elle avait raconté que Alex, son sujet d'étude préféré, lui avait dit un jour alors qu'elle s'en allait : "Je t'aime, revient vite, je n'aime pas quand tu n'es pas là", et qu'elle avait ajouté que face à la communauté scientifique, elle ne pourrait jamais publier ce genre de chose parce que les gens n'étaient pas prêts à l'entendre...
Et je me souviens encore de Jacques Goldberg, nous répétant : "le langage interespèces, ça n'existe pas, on n'est pas chez Walt Disney, ici".
(Adorable, brillant, mais très religieux, Monsieur Goldberg...)
Ah, et vous avez vu ça ? C'est pas mal non plus, ce truc.
J'aurais largement préféré qu'il me paye à bouffer, du coup.
Sinon, Sanahu, tu abordes le problème sous son aspect sociobiologique. Y a beaucoup à dire là-dessus, hein ?
Par contre on a encore du mal, malgré les énormes travaux qui ont été faits sur le sujet, à admettre que la complexité du cerveau (ET des relations sociales qui vont avec) des chimpanzés puisse les autoriser a faire le lien entre des choses aussi abstraites. Je sais, Bull, ça va te faire réagir...
De moins en moins de scientifiques publient sur le sujet parce que la pression qui est exercée sur ceux qui le font est énorme. Aux EU, en particulier, le lobby scientifique chrétien a bousillé la carrière de plusieurs éthologues qui tentaient de faire la preuve de la capacité d'abstraction des grands primates, en particuliers ceux qui travaillent sur l'acquisition du langage et qui ne publient plus désormais que des résultats édulcorés. Leur référence, c'est les difficultés de celle qui travaille sur Koko (et d'autres) depuis plus de 20 ans (j'ai oublié son nom, mais ça doit se retrouver sans trop de problème) et qui a subit une véritable traversée du désert pour avoir un jour affirmé que, trouvant une femelle d'une humeur particulièrement triste un jour de grosse pluie, elle l'a vue signer en retour que la pluie lui rappelait la jungle et sa mère. On ne lui a jamais pardonné d'avoir osé publier un truc pareil, qui laisse entendre qu'il y a bien plus en commun entre grands primates, homme y compris, que l'on ne peut l'admettre quand on pense que Dieu a créé l'homme à son image.
De même, Pepperberg a failli être laminée par une campagne montée contre elle par ses collègues, alors même qu'elle ne publie que des expériences d'une extrême rigueur méthodologique sur son travail, parce que dans un reportage animalier, elle avait raconté que Alex, son sujet d'étude préféré, lui avait dit un jour alors qu'elle s'en allait : "Je t'aime, revient vite, je n'aime pas quand tu n'es pas là", et qu'elle avait ajouté que face à la communauté scientifique, elle ne pourrait jamais publier ce genre de chose parce que les gens n'étaient pas prêts à l'entendre...
Et je me souviens encore de Jacques Goldberg, nous répétant : "le langage interespèces, ça n'existe pas, on n'est pas chez Walt Disney, ici".
(Adorable, brillant, mais très religieux, Monsieur Goldberg...)Ah, et vous avez vu ça ? C'est pas mal non plus, ce truc.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
J'ai tout de même l'impression que, dans les sociétés humaines, il y a beau temps que ces considérations "génétiques" n'ont plus aucun rapport effectif avec la survie et le développement des sociétés en question : on peut remplacer à peu près n'importe qui par n'importe qui, quelle que soit son origine ou sa lignée, et ça marche tout aussi bien. Mais les gens aiment bien se faire un cinéma sur les origines et sur la lignée, qui n'a rien à voir avec une quelconque nécessité, autre qu'un leurre psychologique.Sanahu a écrit :Et pourquoi ça ne se fait pas, du point de vue des gènes ?
Tout simplement parce que ce n'est pas intéressant du point de vue de l'homme (et oui ! je m'explique...). Une femme capable de s'offrir au premier contact implique un caractère qui peut l'amener à agir de la même manière avec un autre, ou plusieurs. Au gré de ces rapports multiples, l'homme peut être ainsi amené à se retrouver dans la pire situation possible : que la femme qu'il convoite se retrouve enceinte d'un autre tout en pensant qu'il est bel et bien le père de l'enfant. Du coup, il investirait dans un être qui ne porte pas ses gènes, l'horreur ultime...
Vous me direz que ce leurre psychologique peut avoir son utilité dans le fonctionnement de la société. Sans doute. Mais si on est arrivé au point que l'on se rend compte de son existence et de son caractère foireux, c'est qu'on doit en changer.Mon idée est plutôt que, plus on se rend compte de son côté arbitraire, plus la société s'améliore.
Alors, de mon point de vue, étudier la vie de nos amies les bêtes, c'est passionnant, et je suis content que les impôts servent à subventionner les chercher pour la beauté de la connaissance scientifique. Après, y chercher des comparaisons avec les sociétés humaines, là, ça me fait un peu rigoler...
Oncle Joe