Page 8 sur 10

Posté : lun. oct. 06, 2008 3:27 pm
par Xavier Mauméjean
Z'êtes où Charlotte et Cat' ?
Si ça continue comme ça, on va être obligé de s'habiller en sioux, marin, ouvrier etc.

Posté : lun. oct. 06, 2008 3:36 pm
par Katioucha
Ca nous ferait rire un peu...
Je suis là, je suis là. Je numérise des paquets de café communistes ce qui, malgré tout le respect que j'ai pour Jdanov et Béria, ne m'exalte pas tellement.
Mais, par pitié, n'encourage pas les deux pintades dans leur propagande catho sauce "argument d'autorité" ! Ils sont capables de pourrir ton thread à eux tout seuls. Saint Augustin se serait occupé de sa famille au lieu de pondre de la paperasse, la condition féminine en aurait été grandement améliorée et nos âmes y auraient peu perdu. De toute façon, elles ne seraient même pas au courant.

Posté : lun. oct. 06, 2008 3:41 pm
par Xavier Mauméjean
"Je numérise des paquets de café communistes". Cela pourrait être le début d'une de tes nouvelles. Tu arrives à moudre ta fiction et ta vie, je t'admire et tu le sais.

Posté : lun. oct. 06, 2008 3:54 pm
par Katioucha
Revenons aux fondamentaux. "Bloodsilver" m'avait été présenté (par toi-même) comme une pochade, ce fut une claque.
C'est vraiment un très, très bon livre de chez très bon livre.
Comment t'y es-tu pris pour travailler avec Johan?
Tant que tu y es, as-tu la moindre explication au fait que "La faim du monde" n'a pas raflé le Grand Multivers Award of the Galaxy ? C'est incongru.

Posté : lun. oct. 06, 2008 3:54 pm
par Xavier Mauméjean
Tiens, la remarque de Catherine sur Saint Augustin et sa famille me rappelle une anecdote, l'une des plus terribles que je connaisse. Un jour, Jill, la fille de William Faulkner, va le chercher au bowling. Il est sérieusement fracassé et se tient avec ses compagnons de picole. Alors Jill lui dit de rentrer à la maison. Elle ne s'adresse pas à l'écrivain, mais à son père. Et là, il lui répond : "Mais qui se souvient de la fille de Shakespeare ?"

Posté : lun. oct. 06, 2008 3:59 pm
par Xavier Mauméjean
Katioucha a écrit : Revenons aux fondamentaux. "Bloodsilver" m'avait été présenté (par toi-même) comme une pochade, ce fut une claque.
C'est vraiment un très, très bon livre de chez très bon livre.
Comment t'y es-tu pris pour travailler avec Johan?
En fait, avec Johan nous n'avons jamais de direction de travail prévue. Que ce soient des nouvelles, des romans jeunesse ou Bloodsilver. Concernant ce dernier, certains textes ont été écrits à quatre mains, d'autres non mais ont fait l'objet de modifications par l'un ou l'autre. Surtout, on a eu l'idée durant le dîner officiel lors d'une édition des Imaginales. C'était à peu près bouclé au moment où ils ont servi la crème caramel.

Posté : lun. oct. 06, 2008 4:09 pm
par Katioucha
On appelle ça éluder. Alors que ce que je veux, moi, c'est une RECETTE ! [edit]PAS de la crème au caramel.
J'attends...
(A la place de la fille de Faulkner, je me serais renommée Faulkner's Joy et j'aurais fait une graaaande carrière dans le cinéma porno multiracial à Hollywood. Ca aurait rehaussé l'éclat du nom.)

Posté : lun. oct. 06, 2008 4:13 pm
par Eric
Et justement, comme tu parles d'écriture à quatre mains, comment, concrètement, procédez-vous ?

(Parce que bon, là, ça commence à bien faire à nous dire que tu torchez tes bouquins entre la poire et le fromage ou quand tu t'emmerdes en conseil de de classe.)

Posté : lun. oct. 06, 2008 4:19 pm
par Xavier Mauméjean
Katioucha a écrit : Tant que tu y es, as-tu la moindre explication au fait que "La faim du monde" n'a pas raflé le Grand Multivers Award of the Galaxy ? C'est incongru.
Pour le coup, je ne vais pas faire ma rosière. Ouais, je le pense aussi.

Posté : lun. oct. 06, 2008 4:24 pm
par Xavier Mauméjean
Franchement, on n'a aucune méthode préétablie. Je me rappelle que, pour plusieurs textes adultes ou jeunesse, on alternait, d'un paragraphe à l'autre, ou que l'on écrivait chacun un récit. Johan, arrête de mater des DvD et confirme à Cat' et Eric !

Posté : lun. oct. 06, 2008 4:26 pm
par orcusnf
Je voudrais poser une question plus au professeur qu'à l'écrivain.

Xavier, n'as tu jamais peur de voir un de tes élèves utiliser dans une dissertation ( ou un commentaire de texte pourquoi pas) un élément de réflexion, un passage ou, soyons fou, une citation extrait d'un de tes romans ? Et si c'était le cas, comment réagirais tu? barrerais tu le passage à grands coups rageurs de feutre rouge en arguant de la non pertinence de cet auteur ou accorderais tu illico un bonus de deux points sur la note finale ?

Posté : lun. oct. 06, 2008 4:42 pm
par Xavier Mauméjean
orcusnf a écrit :Je voudrais poser une question plus au professeur qu'à l'écrivain.

Xavier, n'as tu jamais peur de voir un de tes élèves utiliser dans une dissertation ( ou un commentaire de texte pourquoi pas) un élément de réflexion, un passage ou, soyons fou, une citation extrait d'un de tes romans ? Et si c'était le cas, comment réagirais tu? barrerais tu le passage à grands coups rageurs de feutre rouge en arguant de la non pertinence de cet auteur ou accorderais tu illico un bonus de deux points sur la note finale ?
Je n'utilise jamais de feutre rouge. Jamais. "Le noir est l'emblème de l'enfer, la couleur des cachots, l'école de la nuit" comme disait Guillaume Hochepoire. Le fait que mes élèves aient un prof auteur est un superbe non événement qui me convient parfaitement. Ceux qui me lisent s'amusent à retrouver dans mes romans des éléments de cours : je fais encore du Mauméjean, mais bon, c'est encore moi qui le fais le mieux.
Sinon, il m'est arrivé que des élèves soient lectrices de H. L. et L. S. A leur timide demande, j'ai fait dédicacer les ouvrages par les auteurs concernés. Si cela fait plaisir, ce serait dommage de s'en priver !

Posté : lun. oct. 06, 2008 5:03 pm
par Eric
Et d'ailleurs, dans quelle proportion l'écrivain nourrit-il le prof, et inversement ? Ou peut-être se parasitent-ils, voire même, se méprisent-ils ?









À moins qu'ils ne se détestent au point de provoquer des déchirures de l'œsophage ?

Posté : lun. oct. 06, 2008 5:03 pm
par Eric
Eric a écrit :Et d'ailleurs, dans quelle proportion l'écrivain nourrit-il le prof, et inversement ? Ou peut-être se parasitent-ils, voire même, s'ignorent-ils ?









À moins qu'ils ne se détestent au point de provoquer des déchirures de l'œsophage ?

Posté : lun. oct. 06, 2008 5:11 pm
par Xavier Mauméjean
Eric a écrit :
Eric a écrit :Et d'ailleurs, dans quelle proportion l'écrivain nourrit-il le prof, et inversement ? Ou peut-être se parasitent-ils, voire même, s'ignorent-ils ?









À moins qu'ils ne se détestent au point de provoquer des déchirures de l'œsophage ?
Hum, Eric tu hoquettes. Mefie-toi, ça peut commencer comme ça...