Philippe Curval online
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Et voilà le temps passe et je n'ai pas encore posé toutes les questions que j'avais en tête
Quand vous regardez votre bibliographie, quels sont les livres que vous retenez ? Et quels ont été les meilleurs moments de cette "carrière" ?
Parlons aussi du futur, hormis votre prochain roman sur lequel vous travaillez, avez-vous d'autres idées ou projets que vous aimeriez développer ?
Internet a-t-il changé des choses dans votre vie d'écrivain ?
Quel regards portez-vous sur la nouvelle génération d'auteurs ? Quels sont ceux qui vous semblent les plus prometteurs ?
Pourquoi avoir créer le prix du lundi ? Comment se déroule-t-il ? Ne manque-t-il pas encore d'un peu d'ampleur ?
Quand vous regardez votre bibliographie, quels sont les livres que vous retenez ? Et quels ont été les meilleurs moments de cette "carrière" ?
Parlons aussi du futur, hormis votre prochain roman sur lequel vous travaillez, avez-vous d'autres idées ou projets que vous aimeriez développer ?
Internet a-t-il changé des choses dans votre vie d'écrivain ?
Quel regards portez-vous sur la nouvelle génération d'auteurs ? Quels sont ceux qui vous semblent les plus prometteurs ?
Pourquoi avoir créer le prix du lundi ? Comment se déroule-t-il ? Ne manque-t-il pas encore d'un peu d'ampleur ?
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Mais as-tu, en matière cinématographie, des conceptions pers
A Lansman,
je me suis souvent expliqué sur le fait que je me destinais plutôt au cinéma qu'à la littérature. Et qu'à la suite de circonstances qui seraient trop longues à raconter, je suis devenu à la fois écrivain et photographe. J'ai toujours mêlé ces deux activités de pair en utilisant des photos pour écrire des romans, des nouvelles et en utilisant des idées pour créer des nouvelles en image, que je nomme décollages, surtout depuis que j'utilise des documents numérisés qui offrent un champ infini, en utilisant le virtuel pour composer de nouveaux réels ( ainsi je ne quitte pas le champ de la science-fiction). Mon principal sujet est le voyage dans toutes les directions de l'esprit. Et le cinéma que je consomme en quantité énormes puisque je vois près de 4 à 500 films par an (c'est vrai!) me parait être le meilleur moyen de voyager dans ma chambre. Quand je ne voyage pas réellement, mais c'est une autre histoire.
je me suis souvent expliqué sur le fait que je me destinais plutôt au cinéma qu'à la littérature. Et qu'à la suite de circonstances qui seraient trop longues à raconter, je suis devenu à la fois écrivain et photographe. J'ai toujours mêlé ces deux activités de pair en utilisant des photos pour écrire des romans, des nouvelles et en utilisant des idées pour créer des nouvelles en image, que je nomme décollages, surtout depuis que j'utilise des documents numérisés qui offrent un champ infini, en utilisant le virtuel pour composer de nouveaux réels ( ainsi je ne quitte pas le champ de la science-fiction). Mon principal sujet est le voyage dans toutes les directions de l'esprit. Et le cinéma que je consomme en quantité énormes puisque je vois près de 4 à 500 films par an (c'est vrai!) me parait être le meilleur moyen de voyager dans ma chambre. Quand je ne voyage pas réellement, mais c'est une autre histoire.
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J'ai souvent gardé de tes récits des émotions visuelles.
à Nometon,
Les émotions visuelles, bien sûr, comme je m'en suis expliqué à l'instant auprès de Lansman, mais aussi une tentative de transmettre par l'écriture, toutes les émotions que procurent les autres sens. Par exemple, dans La Face cachée du désir, j'ai décrit un repas cannibale préparé par la victime à l'intention de son dévorateur, en tachant de susciter dans l'esprit du lecteur toutes les équivalences du goût, du toucher, de l'odorat. Comme dans l'homme à rebours où j'évoque durant tout un chapitre l'hypermnésie olfactive, qui est un moyen de restaurer la mémoire par l'odorat, grâce auquel mon personnage Felice Giarre parvient à concevoir qu'il a vécu dans d'autres univers parallèles. Etc.
Cela me semble très important, en SF, d'insister sur l'importance de sensations afin que le réel inventé puisse devenir un réel concret, donc de donner à voir des êtres, des mondes qui n'existent pas, des futurs improbables.
Mon chemin secret passe bien évidemment par des techniques de rapprochement entre des mots, des idées contraires afin de faire surgir des concepts différents. Il passe aussi par le voyage où je recueille des émotions étrangères. Ainsi, je n'aurais pu concevoir mes Matshushitas de Lothar blues sans avoir vécu une assez longue expérience au Japon au cours d'une exposition sur les technologies nouvelles.
Les émotions visuelles, bien sûr, comme je m'en suis expliqué à l'instant auprès de Lansman, mais aussi une tentative de transmettre par l'écriture, toutes les émotions que procurent les autres sens. Par exemple, dans La Face cachée du désir, j'ai décrit un repas cannibale préparé par la victime à l'intention de son dévorateur, en tachant de susciter dans l'esprit du lecteur toutes les équivalences du goût, du toucher, de l'odorat. Comme dans l'homme à rebours où j'évoque durant tout un chapitre l'hypermnésie olfactive, qui est un moyen de restaurer la mémoire par l'odorat, grâce auquel mon personnage Felice Giarre parvient à concevoir qu'il a vécu dans d'autres univers parallèles. Etc.
Cela me semble très important, en SF, d'insister sur l'importance de sensations afin que le réel inventé puisse devenir un réel concret, donc de donner à voir des êtres, des mondes qui n'existent pas, des futurs improbables.
Mon chemin secret passe bien évidemment par des techniques de rapprochement entre des mots, des idées contraires afin de faire surgir des concepts différents. Il passe aussi par le voyage où je recueille des émotions étrangères. Ainsi, je n'aurais pu concevoir mes Matshushitas de Lothar blues sans avoir vécu une assez longue expérience au Japon au cours d'une exposition sur les technologies nouvelles.
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Re: Mais as-tu, en matière cinématographie, des conceptions
Philippe Curval a écrit :A Lansman,
je me suis souvent expliqué sur le fait que je me destinais plutôt au cinéma qu'à la littérature. Et qu'à la suite de circonstances qui seraient trop longues à raconter, je suis devenu à la fois écrivain et photographe. J'ai toujours mêlé ces deux activités de pair en utilisant des photos pour écrire des romans, des nouvelles et en utilisant des idées pour créer des nouvelles en image, que je nomme décollages, surtout depuis que j'utilise des documents numérisés qui offrent un champ infini, en utilisant le virtuel pour composer de nouveaux réels ( ainsi je ne quitte pas le champ de la science-fiction). Mon principal sujet est le voyage dans toutes les directions de l'esprit. Et le cinéma que je consomme en quantité énormes puisque je vois près de 4 à 500 films par an (c'est vrai!) me parait être le meilleur moyen de voyager dans ma chambre. Quand je ne voyage pas réellement, mais c'est une autre histoire dont j'ai longuement parlé dans les préfaces de mes deux recueils de nouvelles Habite-t-on réellement quelque part? et Rasta solitude.
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Quand vous regardez votre bibliographie, quels sont les livr
A Jérome question 1
Voilà une question qu'on ne devrait jamais poser à un auteur, sinon à vouloir le plonger dans une perplexité considérable. Il est d'usage de répondre: mon dernier roman. C'est vrai, mais sans Cette chère humanité, le dormeur s'éveillera-t-il? En souvenir du futur, Lothar blues aurait-il existé? Donc cet ensemble que je nomme l'Europe après la pluie constitue un tout qui a sans doute marqué mes moments les plus passionnants.
Cela dit, j'ai éprouvé un réel plaisir lors de mon passage à Apostrophes pour Ah! que c'est beau New York, comme un immense dépit devant le succès trop relatif d'Akiloë que je considère comme mon roman le plus achevé, le plus sensible.
Et puis il y a des lieux secrets comme l'Odeur de la bête qui est probablement mon roman le plus original, avec la Face cachée du désir.
Le reste à l'avenant. Je ne me souviens pas d'avoir détesté un livre que j'ai écris, même si j'ai regretté parfois qu'il ne soit pas encore mieux abouti.
Voilà une question qu'on ne devrait jamais poser à un auteur, sinon à vouloir le plonger dans une perplexité considérable. Il est d'usage de répondre: mon dernier roman. C'est vrai, mais sans Cette chère humanité, le dormeur s'éveillera-t-il? En souvenir du futur, Lothar blues aurait-il existé? Donc cet ensemble que je nomme l'Europe après la pluie constitue un tout qui a sans doute marqué mes moments les plus passionnants.
Cela dit, j'ai éprouvé un réel plaisir lors de mon passage à Apostrophes pour Ah! que c'est beau New York, comme un immense dépit devant le succès trop relatif d'Akiloë que je considère comme mon roman le plus achevé, le plus sensible.
Et puis il y a des lieux secrets comme l'Odeur de la bête qui est probablement mon roman le plus original, avec la Face cachée du désir.
Le reste à l'avenant. Je ne me souviens pas d'avoir détesté un livre que j'ai écris, même si j'ai regretté parfois qu'il ne soit pas encore mieux abouti.
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avez-vous d'autres idées ou projets que vous aimeriez dévelo
A Jérôme question 2,
Le projet le plus immédiat, c'est la parution prochaine à La Volte de mon recueil de nouvelles Journaux ultimes dont j'ai parlé par ailleurs. C'est un sujet sur lequel je travaille depuis dix ans pour montrer toutes les facettes psychologiques, fantasmatiques, sciencefictives que peut revêtir la mort dans l'esprit de celui qui raconte la sienne.
Parmi mes autres projets, un roman de littérature parallèle, qui est achevé mais que je réécris sur la naissance de la vocation d'un auteur de science fiction.
J'aimerai aussi faire paraître Akiloë dans sa version intégrale où la SF joue un rôle non négligeable.
Par ailleurs, je travaille à un texte sur les rapports entre la SF et l'image pour le colloque de Cerisy.
J'achève mon second recueil de décollage qui en comportera 170, Les Mystères de la Chambre noire V.2.
Sans compter l'écriture de nouvelles selon l'inspiration et quelques préfaces, en Particulier sur Michel Demuth et sur la SF des années 50.
Ouf!
Le projet le plus immédiat, c'est la parution prochaine à La Volte de mon recueil de nouvelles Journaux ultimes dont j'ai parlé par ailleurs. C'est un sujet sur lequel je travaille depuis dix ans pour montrer toutes les facettes psychologiques, fantasmatiques, sciencefictives que peut revêtir la mort dans l'esprit de celui qui raconte la sienne.
Parmi mes autres projets, un roman de littérature parallèle, qui est achevé mais que je réécris sur la naissance de la vocation d'un auteur de science fiction.
J'aimerai aussi faire paraître Akiloë dans sa version intégrale où la SF joue un rôle non négligeable.
Par ailleurs, je travaille à un texte sur les rapports entre la SF et l'image pour le colloque de Cerisy.
J'achève mon second recueil de décollage qui en comportera 170, Les Mystères de la Chambre noire V.2.
Sans compter l'écriture de nouvelles selon l'inspiration et quelques préfaces, en Particulier sur Michel Demuth et sur la SF des années 50.
Ouf!
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Internet a-t-il changé des choses dans votre vie d'écrivain
A Jérôme question 3
Le traitement texte que j'utilise depuis le début des années 80, sans aucun doute. Il a considérablement étendu mes capacités d'écriture et d'invention.
Grâce à Photoshop, j’ai poursuivi le travail que j’avais entamé il y a fort longtemps, en juxtaposant les photos issues de mes travaux personnels avec des extraits de magazine, des publicités, des documents, des flashs prélevés à la télévision, jusqu’à ce qu’un déclic mental se produise à la vue de ces éléments disparates. Soudain, ces récoltes du hasard s’assemblent dans mon esprit et prennent sens.
En œuvrant ensuite sur ordinateur pour que le résultat final ressemble à ma vision, j’ai découvert une forme d’écriture qui ressemble en bien des cas à celle que j’emploie pour composer certains de mes livres.
Ainsi, chacun de ces Mystères de la chambre noire m’apparaît telle une “nouvelle” instantanée en image. Et pour vous, je l’espère, comme un moyen de décoller du réel pour inventer vos propres histoires.
Quant à Internet proprement dit, je m'en sers uniquement pour trouver des informations à propos des sujets sur lesquels j'écris.
Le traitement texte que j'utilise depuis le début des années 80, sans aucun doute. Il a considérablement étendu mes capacités d'écriture et d'invention.
Grâce à Photoshop, j’ai poursuivi le travail que j’avais entamé il y a fort longtemps, en juxtaposant les photos issues de mes travaux personnels avec des extraits de magazine, des publicités, des documents, des flashs prélevés à la télévision, jusqu’à ce qu’un déclic mental se produise à la vue de ces éléments disparates. Soudain, ces récoltes du hasard s’assemblent dans mon esprit et prennent sens.
En œuvrant ensuite sur ordinateur pour que le résultat final ressemble à ma vision, j’ai découvert une forme d’écriture qui ressemble en bien des cas à celle que j’emploie pour composer certains de mes livres.
Ainsi, chacun de ces Mystères de la chambre noire m’apparaît telle une “nouvelle” instantanée en image. Et pour vous, je l’espère, comme un moyen de décoller du réel pour inventer vos propres histoires.
Quant à Internet proprement dit, je m'en sers uniquement pour trouver des informations à propos des sujets sur lesquels j'écris.
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Pourquoi avoir créer le prix du lundi ?
A Jérôme question 5,
Parce qu'il fallait remplacer le grand prix de la science fiction
française qui faisait défaut. Le Grand prix de l'imaginaire et par contamination les autres prix récompensant dans un grand fourre-tout n'importe quel ouvrage se référant à l'imaginaire. Or cette dénomination convient à tous les genres de fiction, et même à la littérature dite “blanche.”
Nous voulions retrouver la voie des origines.
Contrairement aux autres, le prix du lundi est fantasque, son jury n'est pas stable, il se décide sous le coup de l'inspiration. Ce n'est pas un prix officiel, mais un prix du plaisir de découvrir de véritables auteurs de SF français.
Parce qu'il fallait remplacer le grand prix de la science fiction
française qui faisait défaut. Le Grand prix de l'imaginaire et par contamination les autres prix récompensant dans un grand fourre-tout n'importe quel ouvrage se référant à l'imaginaire. Or cette dénomination convient à tous les genres de fiction, et même à la littérature dite “blanche.”
Nous voulions retrouver la voie des origines.
Contrairement aux autres, le prix du lundi est fantasque, son jury n'est pas stable, il se décide sous le coup de l'inspiration. Ce n'est pas un prix officiel, mais un prix du plaisir de découvrir de véritables auteurs de SF français.
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Quel regards portez-vous sur la nouvelle génération d'auteur
A Jérôme question n°4
D'une part je regrette,quelque soit la qualité de leur travail et il est grand, que des auteurs comme Xavier Maumejean, Johan Héliot ne s'intéressent pas assez à la science-fiction. Ils possèdent en eux la capacité de renouveler le genre, mais préfèrent se réfugier derrière le steampunk et ses dérivés ( que j'apprécie par ailleurs) au lieu de s'intéresser aux développements de nos sociétés futures qui ont bien besoin qu'on les explore, car il y a tant à dire sur l'avenir.
Catherine Dufour et Norbert Merjagnan, Elise Fontenaille me paraissent au contraire créer chacun une façon de traiter la SF comme elle se doit, conjecture, imagination, écriture font partie de leurs préoccupations. On les sent libres de toute référence.
Le problème général qui dure depuis que la science-fiction existe, c'est qu'il est très difficile de vivre en écrivant. Et que les fins de mois difficiles sont rarement favorables à l'inspiration. Sauf exception. Alors, il faut choisir, ou vivre de sa plume, ou plumer la vie. Je préfère la seconde solution.
D'une part je regrette,quelque soit la qualité de leur travail et il est grand, que des auteurs comme Xavier Maumejean, Johan Héliot ne s'intéressent pas assez à la science-fiction. Ils possèdent en eux la capacité de renouveler le genre, mais préfèrent se réfugier derrière le steampunk et ses dérivés ( que j'apprécie par ailleurs) au lieu de s'intéresser aux développements de nos sociétés futures qui ont bien besoin qu'on les explore, car il y a tant à dire sur l'avenir.
Catherine Dufour et Norbert Merjagnan, Elise Fontenaille me paraissent au contraire créer chacun une façon de traiter la SF comme elle se doit, conjecture, imagination, écriture font partie de leurs préoccupations. On les sent libres de toute référence.
Le problème général qui dure depuis que la science-fiction existe, c'est qu'il est très difficile de vivre en écrivant. Et que les fins de mois difficiles sont rarement favorables à l'inspiration. Sauf exception. Alors, il faut choisir, ou vivre de sa plume, ou plumer la vie. Je préfère la seconde solution.
... vivre de sa plume, ou plumer la vie!
La formule est belle!
Merci, Philippe, de tes réponses, denses et... spirituelles.
Si tu es encore là, peux-tu dire ce que tu penses du projet "conservation SF" de la BN que mène en ce moment Clément Pieyre?
Voir d'ailleurs l'article suivant, où il est entre autre question de... trois versions d'un de tes romans!
http://www.revuerectoverso.com/spip.php?article143
Amicalement
Joseph
La formule est belle!
Merci, Philippe, de tes réponses, denses et... spirituelles.
Si tu es encore là, peux-tu dire ce que tu penses du projet "conservation SF" de la BN que mène en ce moment Clément Pieyre?
Voir d'ailleurs l'article suivant, où il est entre autre question de... trois versions d'un de tes romans!
http://www.revuerectoverso.com/spip.php?article143
Amicalement
Joseph
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Au suijet de la BN
Saut Joseph,
Cela me parait une excellente initiative d'autant plus que rien n'avait été dans le domaine de la conservation des manuscrits des écrivains de SF, considérés jusqu'alors comme de la roupie de sansonnet. L'intérêt principal de la chose repose sur le fait que ces manuscrits seront consultés ou non. J'ai lu l'article dont tu parles (à propos de cette chère humanité en ce qui me concerne) et je dois dire que s'il y a un travail aussi constructif qui se poursuit, ce sera un événement remarquable. D'autant plus que la plupart des textes que j'ai donnés sont une succession de 4 à 5 frappes intégrales de tapuscrits. A part le bruit et la fatigue que cela représente, cela donne à penser qu'on peut réellement voir en perspective la construction d'un roman. Ce qui est rarement le cas avec le traitement de texte, où la progression de travail de l'écrivain se confond avec le résultat final si celui-ci ne prend pas la précaution de sauvegarder jour après jour ses différentes versions. Ce qui est possible, mais peu fréquent, sauf si l'on se pense éternel. J'espère que le travail de Clément Pieyre se poursuivra. Déjà son trésor de guerre est impressionnant.
Cela me parait une excellente initiative d'autant plus que rien n'avait été dans le domaine de la conservation des manuscrits des écrivains de SF, considérés jusqu'alors comme de la roupie de sansonnet. L'intérêt principal de la chose repose sur le fait que ces manuscrits seront consultés ou non. J'ai lu l'article dont tu parles (à propos de cette chère humanité en ce qui me concerne) et je dois dire que s'il y a un travail aussi constructif qui se poursuit, ce sera un événement remarquable. D'autant plus que la plupart des textes que j'ai donnés sont une succession de 4 à 5 frappes intégrales de tapuscrits. A part le bruit et la fatigue que cela représente, cela donne à penser qu'on peut réellement voir en perspective la construction d'un roman. Ce qui est rarement le cas avec le traitement de texte, où la progression de travail de l'écrivain se confond avec le résultat final si celui-ci ne prend pas la précaution de sauvegarder jour après jour ses différentes versions. Ce qui est possible, mais peu fréquent, sauf si l'on se pense éternel. J'espère que le travail de Clément Pieyre se poursuivra. Déjà son trésor de guerre est impressionnant.
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- Enregistré le : mar. janv. 27, 2009 4:05 pm
Peux-tu me citer des romans qui t'ont fait "frémir"
A Jean 24,
Sans remonter au déluge et privilégier mes premières découvertes de la SF américaine, Le monde des non A, de van Vogt, Le Cristal qui songe, de Sturgeon, Ubik, de Dick, etc, pour parler de la période récente, je citerais pêle-mêle, Evolution, de Baxter, le Goût de l'immortalité, de Catherine Dufour, le Bureau des atrocités de, Stross, la Vitesse de l'obscurité, de Moon, Spin, de Charles Robert Wilson, La Ciité des permutants, de Greg Egan, et bien sûr l'ensemble de ses nouvelles, et pour remonter un peu dans le temps, A l'est de la vie de Brian Aldiss, Etoiles mourantes d'Ayerdahl et Dunyach. Sans compter tout ce que j'oublie.
Sans remonter au déluge et privilégier mes premières découvertes de la SF américaine, Le monde des non A, de van Vogt, Le Cristal qui songe, de Sturgeon, Ubik, de Dick, etc, pour parler de la période récente, je citerais pêle-mêle, Evolution, de Baxter, le Goût de l'immortalité, de Catherine Dufour, le Bureau des atrocités de, Stross, la Vitesse de l'obscurité, de Moon, Spin, de Charles Robert Wilson, La Ciité des permutants, de Greg Egan, et bien sûr l'ensemble de ses nouvelles, et pour remonter un peu dans le temps, A l'est de la vie de Brian Aldiss, Etoiles mourantes d'Ayerdahl et Dunyach. Sans compter tout ce que j'oublie.