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Un petit détail. Le co-auteur est en fait l'éditeur (au sens de directeur éditorial) d'Urasawa. Il fait partie des rares éditeurs freelance du milieu, c'est pour ça qu'Urasawa le crédite sur la couv.

ok merci.

Sûrement la série la plus aboutie de Urasawa, peut-être aussi parce qu'elle ne comporte que huit tomes. Urasawa est particulièrement doué pour rendre inconcevable toute idée d'abandonner la série en cours. Et grand avantage sur Monster ou XXth Century Boys, la fin m'a semblé à la hauteur de mes attentes. J'espère que Billy Bat sera tout aussi réussi ( même si pour le moment, ça va un peu dans tous les sens )

J'ai beaucoup aimé , très sensible et bien dessiné .

Monster m'a déçu par une fin en queue-de-poisson , pour Billy Bat , j'ai les 3 premiers tomes , il faut que je les lise .

Barbatruc a écrit : ↑

dim. janv. 13, 2013 8:47 pm

Sûrement la série la plus aboutie de Urasawa, peut-être aussi parce qu'elle ne comporte que huit tomes.

Je ne suis pas loin de cette position, même si j'aime bien Monster, 20th Century Boys (bel hommage à la musique), Billy Bat (même si ça part dans tous les sens), Le Signe des rêves... mais aussi Happy (excellent manga sportif, le début de carrière d'Urasawa, avant qu'il ne fasse des séries polar ou SF à rallonge). Même quand le scénario joue les prolongations, Urasawa sait à merveille faire passer des sentiments, notamment par le biais de son dessin (extrêmement travaillé, même s'il faut voir les planches en vrai pour s'en rendre compte).

Pluto est sûrement la meilleure porte d'entrée dans l'univers d'Urasawa (un chef d'oeuvre, clairement). Si la série est si ramassée, c'est parce qu'elle reprenait le déroulé d'un des plus fameux épisodes de l'Astro Boy original (celui du grand Tezuka), "Le Robot le plus fort du monde". La comparaison entre les 2 est d'ailleurs des plus intéressantes, ne serait-ce que parce Urasawa fait le choix de se centrer, en début de série, sur le personnage secondaire de Gesicht, avec un traitement à la Asimov ("j'avais le coeur gros, moi, le robot"). Et il y injecte un soupçon d'actualité politique qui complexifie d'autant l'histoire originale...