John Constantine
Posté : ven. mars 26, 2010 3:39 am
Voilà, je poursuis ma nouvelle période comics a vec les deux premiers tomes de la série de James Delano, John Constantione : Hellblazer, et c'est une grande claque dans la g*.
On sens bien l'époque Watchmen, la décennie qui ose tout en matière de comics.
Déjà parceque c'est de l'horreur joliment gore, avec quelques scènes à faire passer la franchise Saw pour un remake des bisounours.
Mais, surtout pour le fait de présenter un héros prolo et un peu anar sur les bords, d'introduire dans le récit une forte charge contre le Thatcherisme, parfois dans une satire décalée mêlée à l'horreur elle-même, comme dans cet hallucinant 3ème numéro où les démons se reconvertissent en Yuppie avec de fortes références à la politique anglaise.
Un héros en outre, comme déjà chez Alan Moore si j'en crois la préface, très ambigu moralement ( c'est le moins qu'on puisse dire).
Je dois dire cependant que mon interêt a un peu faibli arrivé au second tome, fr$ôlant dangereusement une aventure plus banalement épique et un peu brouillonne (bien que toujours craspec et épouvantablement cynique). Heureusement, la suite relève le niveau avec le dernier numéro mensuel, échappée onirique post-apo délicieusement décalé après ce qui a précédé et augurant du bon pour la suite, avec un hors-série annuel, également onirique et nous immergeant dans une légende arthurienne bien éloignée du roman courtois, et la mini-série l'Horreuriste, magnifiquement dessiné par le dessinateur de V pour Vendetta, et dont le scénario est sans doute le plus ambitieux.
Bref, un grand moment de comics, qui porte haut les exigences de la prestigieuse collection Vertigo.
On sens bien l'époque Watchmen, la décennie qui ose tout en matière de comics.
Déjà parceque c'est de l'horreur joliment gore, avec quelques scènes à faire passer la franchise Saw pour un remake des bisounours.
Mais, surtout pour le fait de présenter un héros prolo et un peu anar sur les bords, d'introduire dans le récit une forte charge contre le Thatcherisme, parfois dans une satire décalée mêlée à l'horreur elle-même, comme dans cet hallucinant 3ème numéro où les démons se reconvertissent en Yuppie avec de fortes références à la politique anglaise.
Un héros en outre, comme déjà chez Alan Moore si j'en crois la préface, très ambigu moralement ( c'est le moins qu'on puisse dire).
Je dois dire cependant que mon interêt a un peu faibli arrivé au second tome, fr$ôlant dangereusement une aventure plus banalement épique et un peu brouillonne (bien que toujours craspec et épouvantablement cynique). Heureusement, la suite relève le niveau avec le dernier numéro mensuel, échappée onirique post-apo délicieusement décalé après ce qui a précédé et augurant du bon pour la suite, avec un hors-série annuel, également onirique et nous immergeant dans une légende arthurienne bien éloignée du roman courtois, et la mini-série l'Horreuriste, magnifiquement dessiné par le dessinateur de V pour Vendetta, et dont le scénario est sans doute le plus ambitieux.
Bref, un grand moment de comics, qui porte haut les exigences de la prestigieuse collection Vertigo.