hello AudreyAudrey Petit a écrit :Bonjour Bruno,Bruno a écrit :Bonjour Audrey,.
Orbit publiera l'année prochaine entre 12 et 14 titres en grand format, soit à peu près le même volume que Fleuve Noir, et bien moins que Mnémos, par exemple. De plus, il y a encore beaucoup de bons titres à traduire et d'auteurs à faire connaître en France, et j'avoue avoir du mal à comprendre cette notion d' « engorgement ». Depuis une petite quinzaine d'années, les rayons de genre se sont considérablement développés sous l'accroissement de la production, de l'offre, et grâce au dynamisme et à la volonté des collections/labels que tu cites, et le genre a gagné des parts de marché. Et pourtant les meilleures ventes SFF sont encore très loin de celles du polar ou de la littérature générale. Quand je souhaite acheter un roman policier, je suis plutôt satisfaite en librairie d’avoir le choix, idem pour la SFF, et il reste encore pas mal d’efforts à fournir pour imposer la fantasy (et réimposer la SF) sur le marché.Bruno a écrit :Orbit arrive avec la volonté visible de publier un nombre de livres assez conséquent. Cela s'ajoute aux très nombreuses collections de fantasy déjà en place dans le même format, et donc au public visé similaire (Bragelonne, Milady, le Pré aux Clercs, Pygmalion, Fleuve Noir, Mnémos, Octobre...). Même si certaines de ces maisons ont des particularismes, ne crains-tu pas qu'il y ait engorgement et que certaines n'y survivent pas ? J'imagine que le lancement d'un label comme Orbit repose sur des études de marché préalables, ceux-ci montrent donc que le point critique est encore loin d'être atteint pour qu'on assiste encore à la création de nouvelles collections ?
Tu cites 7 labels/collections professionnels, je compterais Bragelonne/Milady pour 1 et ajouterais L’Atalante. Avec Orbit, on arrive à 8. 8 structures donc, pour défendre un genre qui compte sur d’autres supports des millions de fans ? Ce n’est pas trop.
Pas de seuil critique, donc, de mon point de vue, mais un marché à prendre, encore. Sans doute sur d’autres genres. Et un marché aussi à ne surtout pas laisser entre les mains d’un seul. De ce point de vue, Orbit est une aubaine, et qu’un groupe comme Hachette manifeste un désir et une ambition affichée de défendre la SFF me semble particulièrement excitant.
Tiens d'ailleurs, une petite question sur ce qu'il se passe de l'autre côté de l'Atlantique (ou de la Manche) en fantasy et en science fiction. Quel est l'état du marché ? Est-ce qu'il reste des auteurs et des oeuvres intéressantes à traduire ? Est-ce qu'il y a des tendances qui se dégagent sur des thématiques par exemple ? Bref, que se passe-t-il là bas ?
