La Volte débarque sur le Forum Actusf !

Du 24 au 26 mars, Actusf invite La Volte sur le forum pour répondre à toutes vos questions.

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Travis
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Message par Travis » ven. mars 26, 2010 12:29 pm

Bonjour Alain,

As tu lu La maison des feuilles de Mark Z. Danielewski?
Penses tu que ton prochain roman pourrait prendre une forme comme celle ci, un livre concept ce qui collerait parfaitement à l'esprit de La Volte?

Je n'ai pas encore lu tes deux romans, mais ça ne devrait tarder. Et comme Don Lo ton prochain ça fait très très envie !

vinceburger
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Message par vinceburger » ven. mars 26, 2010 12:36 pm

un petit message pour revenir sur les bo, auxquelles mes oreilles ne sont pas des masses sensibles... étant un obsédé des musiques électroniques, je vous conseille vivement, amis voltés, l'écoute de rone et notamment son titre bora, un certain alain d. y est présent.

sinon que dire de plus après tous ces messages si n'est vivement les futures publications (un nouveau jeff noon et damasio, yeah!).
je suis curieux de lire le recueil sur la schizophrénie, effectivement il y a quelques temps c'était un thème que je trouvais intéressant, après 4 ans comme infirmier en psy, beaucoup moins, ça devient pour moi synonyme de souffrance, misère sociale et humaine, l'hôpital quoi.... déformation professionnelle me direz vous.

si les auteurs pouvez nous conseillez quelques lectures, coups de coeur... alain, un ouvrage pour débuter la philo ?

et vive la volte !

Alain Damasio
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Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 12:36 pm

Est-ce que l'ambition du projet vient de la nécessité de faire "plus fort" que La Horde (voire faire mieux ce que tu dis y avoir raté), ou plutôt d'une évolution personnelle vers des problématiques plus larges ?
En un sens, on ne peut jamais faire plus fort qu'un livre donné si on l'a écrit au maximum de ses possibilités de l'époque. J'ai tout mis dans la Horde entre 32 et 35 ans et je ne disposerai plus jamais de la même liberté d'écriture (j'ai eu trois ans de solitude dans le Cap Corse et c'était idéal pour écrire, maintenant je suis un père de famille encouplé !).

Ce qui peut évoluer, c'est la réflexion personnelle, qui devient plus large, plus tolérante je pense avec l'âge, plus étalée aussi, mais du même coup moins percutante parfois, moins pointue. Comme si le jet d'eau haute pression s'élargissait en un tuyau d'arrosage, on arrose une plus grande surface de pelouse et davantage de fleurs mais on n'est plus capable de découper un mur de normes en métal avec.
Les furtifs sont une évolution personnelle vers des problématiques plus larges, oui, c'est exactement ça. Et on fait des livres sur les choses qu'on sait avoir manqué, raté et qu'on recherche toujours. Je reste habité, hanté, par cette recherche : qu'est-ce qu'être en vie ? Comment être, le plus profondément, le plus intensément possible, en vie — dans mon corps, ma pensée, mes sensations, mes relations ? Je suis très loin d'être assez vivant, d'honorer assez par mon vécu ce don extraordinaire d'être un être organique vivant. Et je crois que j'écris pour ça, parce que le langage, les sons, les mots, la syntaxe surtout, sont la matière la plus hautement vivante que j'aie trouvé, pour mon compte, capable de faire passer cette énergie vitale. Alors, partant de là, je cherche sur le Mouvement, oui, qu'est-ce qu'être en mouvement, le propre du vivant. D'où les furtifs, des êtres de pur mouvement, à la fois minéraux, animaux, végétaux, constamment en métamorphose, constamment capables de se composer avec l'environnement, de changer, d'être autre, de se dé-différencier comme els cellules souches. Des Caracoles, quoi, pourchassés. Quand on a un bébé, une gamine de deux ans, comme j'ai la chance de le vivre, on voit devant soi tout ce qu'on n'est plus, ou plus capable d'être : l'ouverture absolue, la composition avec le monde, la vitalité, l'apprentissage constant, l'émotion brute qui est mouvement du corps intérieur, perception différentielle, saut. Bref, c'est le modèle : être un adulte aussi vivant qu'un enfant, mais avec l'intelligence et la sagesse adulte. C'est un peu l'horizon des furtifs, enfin ce que je voudrais essayer de faire.

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Aikau le bô
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Message par Aikau le bô » ven. mars 26, 2010 12:51 pm

Cher Monsieur Damasio,

Une question me taraude depuis que j’ai lu votre magnifique « Zone du dehors ». Etes-vous un lecteur de Noam Chomsky ? En effet, la pensée « politique » de Chomsky s’oriente, entre autres sujets, sur la résistance à la manipulation démocratique, si pertinemment illustrée par votre citation « La démocratie, c’est un contrôle optimal pour une impression de liberté totale ».

Merci d'avance pour votre réponse
Si la science est l'unique aspect déterminant de la SF, et que la psychologie est une science, alors Madame Bovary est de la SF

Alain Damasio
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Re: Salut Terrien, l'empereur Ming t'attend...

Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 12:51 pm

Et s'il y avait une place à prendre,
humaniste ?
schizophrène ?
dieu ?
bavard ?
ou même Alain Damasio 1er ?
...etc.
Et est-ce que les médias sont pour toi un mal nécessaire ou une bénédiction ?
Aujourd'hui, c'est "Bavard !" :lol:
En SF, et en France, je trouve que nous avons beaucoup de chance (nous les auteurs) : le fandom et les critiques sont globalement intelligents, on peut avoir un forum sur Sf et métaphysique qui fait 700 pages et les égos restent raisonnablement cadrés. On ne souffre pas des médias comme dans d'autres domaines : les sites et les revues ont une vraie exigence sur le contenu, cherchent à élever le niveau la plupart du temps et sont tenues par des vrais amoureux de la SF/fantasy qui travaillent presque tous dans le bénévolat le plus massif.
Bien sûr, il y a des effets de milieux, comme le montrait très bien Systar dans son blog. De la bêtise parfois, des guerres d'égos pathétiques, des rumeurs, de la jalousie, de la rancœur, etc. Mais c'est le propre de toute communauté humaine et la preuve qu'un milieu de l'imaginaire existe en France. Personnellement, j'ai été particulièrement bien reçu et épaulé par les médias et le fandom, et particulièrement bien reçu par les auteurs même alors que j'aurais pu essuyer beaucoup de rancœur, vu le succès soudain de la Horde. Je tire mon chapeau, franchement, à Lehman, Bordage, Ayerdhal, Dunyach, Dufour, Ligny, Colin, Mauméjean, Panchard, etc, etc, même Wagner qui m'a étrillé parfois, pour leur classe et leur élégance : ils accueillent tous les nouveaux auteurs, les jeunes et moins jeunes, avec beaucoup de chaleur et perso, ils ont été adorables avec moi.

Donc, pour être bref : les médias sont une chance en SF française, une vraie ressource. Et le milieu est à mon sens positif pour les auteurs, et pas toxique.

Alain Damasio
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Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 12:56 pm

Une question me taraude depuis que j’ai lu votre magnifique « Zone du dehors ». Etes-vous un lecteur de Noam Chomsky
?

Salut Aikau le bô,

Je connais Chomsky par citation interposée et synthèse de livre mais je ne l'ai pas lu. Il est clair que pleins d'éléments de la zone du dehors relève de son champ de réflexion. Nous sommes un paquet à interroger la manipulation médiatique. Pour la zone, je me suis davantage appuyé sur Baudrillard (à l'ombre des majorités silencieuses, excellent, Amérique)
Modifié en dernier par Alain Damasio le ven. mars 26, 2010 1:00 pm, modifié 1 fois.

Alain Damasio
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Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 12:59 pm

si les auteurs pouvez nous conseillez quelques lectures, coups de coeur... alain, un ouvrage pour débuter la philo ?
Peut-être l'abécédaire de Deleuze en DVD. La lettre D comme Désir ?
Sinon un Nietzsche : langage accessible, pensée détersive !
Et pour de la réflexion contemporaine, du Benasayag. tiens, "Plus jamais seul", 100 pages sur le téléphone portable et comment il pervertit nos vies, excellent !

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marypop
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Message par marypop » ven. mars 26, 2010 1:03 pm

Tout d'abord merci pour les réponses précédentes.

Une autre question assez globale.
Ca a déjà été dit dans ce fil, La Volte publie des textes qui sont assez transgenres, ce qui est "tendance" en ce moment du reste, en terme d'écriture.
Malgré tout, La Volte se positionne assez clairement en maison d'édition "de genre".

Donc, quelle est votre position réelle sur ce sujet ?

- avez-vous une vraie volonté d'aller draguer les lecteurs de blanche pour les amener sur vos textes ?
- sont-ce juste les goûts personnel du comité de lecture qui orientent les textes retenus ?
- avez-vous au contraire une volonté de tirer les lecteurs de genre vers de la blanche ?
- la réponse D

Et à terme comment voyez vous le positionnement de La Volte en rayon ?
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.

Alain Damasio
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Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 1:11 pm

As tu lu La maison des feuilles de Mark Z. Danielewski?
Penses tu que ton prochain roman pourrait prendre une forme comme celle ci, un livre concept ce qui collerait parfaitement à l'esprit de La Volte
?

Salut Travis,

Ah yes ! J'ai évidemment feuilletté la Maison des Feuilles et j'ai lu quelques pages, puis je l'ai offert en anglais à ma sœur pour pouvoir le mater de temps en temps et admirer le travail : c'est tout simplement magnifique et extrêmement inventif en terme de mise en page, lettrisme, exploitation des potentialités physiques, sensitives de la page, un régal et un exploit ! Quel boulot ! Je ne sais pas ce que vaux le récit mais l'objet est une merveille comme on en voit tous les 20 ans, je suis très admiratif de ce livre.

Pour les furtifs, je n'irai pas aussi loin dans les effets de mise en page, car je veux rester sur la motricité propre du récit mais il y aura des pages très très spéciales en littérature furtive et des systèmes de trous et de découpes avec lecture traversante d'une page à l'autre, un cauchemar pour mon éditeur, je l'ai déjà prévenu !!! Un boulot à la Marc-Antoine Mathieu (BD) pour ceux qui connaissent. L'idée est aussi d'utiliser la forme générale des masses noires dans la page (et donc en creux des zones blanches) pour faire apparaître en ombre blanche des furtifs qu'on ne verra pas à la première lecture. Permettre une double lecture graphique/littéraire sur certains passages, en gros. Mais en restant sobre, discret, pour laisser au récit sa fluidité.

J'ai envie d'inventer aussi quelques voyelles(des "ployelles" flexibles, pouvant s'insérer au coeur des mots pour les déplier), toujours en littérature furtive.

Caracole
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Message par Caracole » ven. mars 26, 2010 1:12 pm

Je me sens un peu obligé d'intervenir sur ce fil, je ne peux impunément piller la horde d'une de ses créatures sans saluer son créateur.

Bonjour à tous les voltés, et notamment à sTeF qui, bien que breton, barbu et chevelu reste civilisé et extrêmement sympa. A l'instar de Maître Damasio, il est juste avare de son extraordinaire talent : une fois tous les deux ans (ou plus), ça ne suffit pas !!
Noon, Barberi, Rivelaygues sont autant de génies barrés... quel catalogue !
Longue vie à votre prod.

Mais passons à la question : cher créateur, comment t'est venue cette saugrenue idée de me faire m'exprimer aussi étrangement ?
Y a-t-il une cohérence dans cette suite de ponctuations ? En résumé, as-tu créé un vrai langage ou bien as-tu laissé ta chaotique imagination et le hasard s'exprimer ?

Alain Damasio
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Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 1:18 pm

- avez-vous une vraie volonté d'aller draguer les lecteurs de blanche pour les amener sur vos textes ?
- sont-ce juste les goûts personnel du comité de lecture qui orientent les textes retenus ?
- avez-vous au contraire une volonté de tirer les lecteurs de genre vers de la blanche ?
- la réponse D
Et à terme comment voyez vous le positionnement de La Volte en rayon ?
Salut,

Je te donne juste mon petit avis car ta question concerne Mathias et Norbert surtout : La Horde, qui peut être considérée transgenre, a touché en partie le public de la blanche, mais à la marge. Le gros du public reste celui de la SF et de la fantasy. Aller chercher la blanche serait à mon avis se couper du vivier de genre (disons SF-Fantasy) et tout perdre en croyant accéder à un marché plus large. 90% des livres de litt-.blanche ne se vendent pas, sinon 98% et plafonnent à mille exemplaires. La blanche n'est pas le paradis ni une solution, même pour le transgenre. Si une maison d'édition comme la Volte a la chance d'acquérir une petite notoriété, disons un petit respect dans un milieu donné, c'est un trésor à préserver, à mon sens.

Mes deux cents, comme on dit.

Alain Damasio
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Message par Alain Damasio » ven. mars 26, 2010 1:28 pm

comment t'est venue cette saugrenue idée de me faire m'exprimer aussi étrangement ?
Y a-t-il une cohérence dans cette suite de ponctuations ? En résumé, as-tu créé un vrai langage ou bien as-tu laissé ta chaotique imagination et le hasard s'exprimer ?
Salut Carac,

Content de te savoir encore vivant, j'avais peur que le vent linéaire glacé de Krafla t'ait détruit à jamais !!

Ton style est né d'une tentative de destructurer/casser/entrecouper au maximum la syntaxe pour obtenir une conduite de phrase sautée, bifurcante, imprévisible. Ça implique d'entrer dans une sorte d'improvisation fracturée, bondissante, pour le premier jet puis de revenir ensuite sur la phrase en plaçant encore d'autres incises, des adverbes en apposition, des coupures entre sujet et verbe, verbe et COD, au milieu même des compléments circonstanciels.
J'ajoutais ensuite du langage hétérogène de type langue étrangère, onomatopées, expressions idiomatiques fermées, conjonction hors contexte. La grande difficulté est de rester lisible, de toujours se tenir à la frontière du compréhensible tout en imprimant des torsions de fouet à la syntaxe. C'est très fatigant à obtenir parce que c'est très vivant et que la phrase n'est jamais laissée en repos.
Il y a certains passages de toi dont je suis fier, d'autres où la vista est insuffisante, ne tient pas sur la durée. Et je n'ai pas réussi à te maintenir à ton niveau tout le roman, je t'ai lâché à la fin. Pardonne-moi ! :roll:

sTeF

Re: Salut Terrien, l'empereur Ming t'attend...

Message par sTeF » ven. mars 26, 2010 1:39 pm

Alain Damasio a écrit : Personnellement, j'ai été particulièrement bien reçu et épaulé par les médias et le fandom, et particulièrement bien reçu par les auteurs même alors que j'aurais pu essuyer beaucoup de rancœur, vu le succès soudain de la Horde. Je tire mon chapeau, franchement, à Lehman, Bordage, Ayerdhal, Dunyach, Dufour, Ligny, Colin, Mauméjean, Panchard, etc, etc, même Wagner qui m'a étrillé parfois, pour leur classe et leur élégance : ils accueillent tous les nouveaux auteurs, les jeunes et moins jeunes, avec beaucoup de chaleur et perso, ils ont été adorables avec moi.
Je ne peux que plussoyer, ici !
Dès la publication de mon premier roman, avant un quelconque "effet GPI", j'ai également été épaté par la simplicité avec laquelle "le milieu" me faisait une place à table (au sens propre comme au figuré), en toute convivialité. Ayerdhal, Francis Berthelot, Bruno De La Chiesa, Pierre Bordage, Mélanie Fazi... Mais aussi James Morrow,Joe Haldeman... Je souhaite savoir faire montre de la même amabilité à la cool à chaque fois que se présente un(e) nouveau(elle) dans la famille 8)

Et ne pas oublier non plus le réseau des libraires passionnés, qui n'hésitent pas à organiser rencontres, dédicaces, parfois (souvent ?) à perte, parce qu'ils croient à un auteur ou à ses livres.

/respect

Caracole
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Message par Caracole » ven. mars 26, 2010 1:53 pm

Merci pour ces explications.
Je me considère comme ton perso le plus réussi, mais je ne suis peut-être pas totalement objectif.
J'adore cette sensation de mouvement anarchique que tu as su donner à mon langage.
,.?_:..?;;!
Quant à moi, je me suis en effet senti faiblir à un moment, mais si j'ai rejoins mon élément corps et âmes, c'est pour mieux hanter les forums métaphysiques emplis de vent.

Concernant la Zone, autant la première partie a un souffle proprement jubilatoire, autant je trouve la seconde partie alourdie par les justifications philosophies des postures de tes personnages. Ce que je trouve dommage, puisque cette "pause" dans le récit essouffle un peu ta fresque et ton propos (qui amha aurait eu peut-être plus de force si cela avait été simplement suggéré) ? Assumes-tu ce côté didactique ou penses-tu que si c'était à réécrire... ? (excellent roman, en tout cas)

Pour sTeF, es-tu féministe ? Tes personnages féminins bouffent les hommes qui tombent entre leurs pattes... alors ?
(si oui, alors je me sens moins seul en tant qu'homme ; sinon, macho va !)

Mathias, sauf erreur, tu viens du groupe Hachette au départ. Ta volonté de créer la Volte vient-elle aussi du rejet d'un certain fonctionnement, d'un certain milieu ou exclusivement d'un rêve de gosse, d'une rencontre ?

math
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Quel rayon?

Message par math » ven. mars 26, 2010 1:58 pm

marypop a écrit :Tout d'abord merci pour les réponses précédentes.

Et à terme comment voyez vous le positionnement de La Volte en rayon ?
Le positionnement de la Volte serait transgenres, que ce soit de la littérature, voire parfois dont la lecture se mérite un peu. LA HORDE, j'y ai réfléchis à deux fois pour le rayon, Noon je le voulais en rayon littérature étrangère (et certains en sont pas d'accord avec moi). Le rayon n'est pas toujours le genre. La question imossible est: où va aller le lecteur potentiel pour ce livre?
Bien entendu la Volte est un peu repérée dans les rayons sf, et POISSON-CHIEN, AME SOEUR et LE LIVRE DES BLAGUES, étant hors sf, ils n'ont peut-être pas été servis par l'image de la Volte.
Et les couvertures sont le reflet de la volonté transgenres.
Pour être pompeux comme Alain, :wink: , je pense à la Transfiction, c'est ce qui pourrait s'adapter à la production.

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