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jerome a écrit :Un guide pour commencer John Scalzi. Quel roman lire en premier...

‘‘I did read a lot of science fiction when I was a kid. In some ways, they like to say that the golden age of science fiction is 13, and to that extent I think there’s some validity to that snarky comment, that a lot of science fiction when you’re 13, 14, right in that area, things just expand your brain and it’s something you want to read a lot of. The funny thing is that when I wrote my first novel, Agent to the Stars, I flipped a coin between writing a science fiction novel and a mystery novel. If it had landed tails instead of heads I would’ve had a completely different career. Who knows how that would have worked. I read science fiction, mystery, and contemporary fiction, so I was widely read – though science fiction, along with mystery, was really the genre I read the most and was most comfortable with. Even as a kid, those two genres were the ones that felt like home. And non-fiction – I read a lot of journalism and columns and stuff like that. I was a journalist and a columnist before I was a novelist."

Quand j’entends parler de certains livres de SF militaire, je ne peux m’empêcher de penser qu’ils ont été écrits par des esprits conservateurs pour satisfaire des lecteurs conservateurs. D’autres livres – les vôtres, bien sûr, mais aussi le Warchild de Karin Lowachee et la Saga de l’Empire Skolien de Catherine Asaro – ne semblent pas s’aligner ainsi : diriez-vous qu’il existe un clivage dans le paysage éditorial de la SF militaire ?

Les conservateurs, aux Etats-Unis, ont tendance à s’intéresser à ce qui touche à l’armée : il existe ici une affinité naturelle mais qui n’est en rien obligatoire, et en effet des auteurs peuvent écrire de la SF militaire sans pour autant être de sensibilité conservatrice. Il existe aux Etats-Unis un groupe d’écrivains conservateurs croyant que leurs idées sont les plus proches de ce que la SF devrait être : ils peuvent partager leurs idées, mais il en existe d’autres idées, d’autres prospectives… Il existe bien assez d'espace pour que chacun puisse trouver sa propre place !