"Édition : préface numérique" est un article à lire sur Libération sur l'essor (ou non) du marché numérique en France.
Décollera, décollera pas ? L’essor du livre numérique joue l’arlésienne. Voilà près de quinze ans que les pythies ergotent sur la mort du papier. Et, en octobre, on y était presque : la foire de Francfort bruissait de certitudes sur l’envol du livre dématérialisé. Sur tablettes, liseuses ou même smartphones, le nombre d’e-lecteurs en France a plus que doublé en six mois et représente désormais 14% des 15 ans et plus, annonçait le baromètre d’OpinionWay publié en novembre. A la veille de Noël, les ventes de tablettes connaissaient une réelle accélération, avec 3 millions de foyers équipés, plus d’un tiers de plus qu’il y a six mois. Le nombre de lecteurs «monte d’un palier à chaque fois parce que le public achète des machines, constate Xavier Cazin, le directeur d’Immateriel.fr, un distributeur de livres numériques. Et ceux qui le font ne reviennent pas en arrière.»
Édition : préface numérique
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Charlotte, marie.m
Il me semble que pour Hachette et Gallimard le prix du Poche est inférieur à la version numérique, ce n'est pas ce qu'on appelle un alignement ! Faudra quand même qu'on m'explique !
Et je rappelle les mots du PDG de HAchette livre en mars 2012 :
Et après ils vont dire que le numérique est lent à se développer... heureusement qu'il y a des éditeurs comme l'Atalante et le Bélial entre autres pour avoir une politique numérique plus judicieuse.
Et je rappelle les mots du PDG de HAchette livre en mars 2012 :
Là ca va être à nous de lui expliquer que ce n'est pas les DRM qui empêchent le piratage.En France, on a une petite difficulté avec le piratage, ignorant que l’on n’a pas le droit de faire des copies librement, et à ce titre je crois que la DRM est nécessaire. Si dans cinq ans ou dix ans, la question est culturellement dépassée, on sera ravis d’enlever les DRM. Mais aujourd’hui, nos auteurs ne comprendraient pas que l’on se lance dans un système où l’on vend une fois et où c’est copié 500 fois. (Arnaud Nourry, PDG du groupe Hachette Livre en France)
Et après ils vont dire que le numérique est lent à se développer... heureusement qu'il y a des éditeurs comme l'Atalante et le Bélial entre autres pour avoir une politique numérique plus judicieuse.
Sur le Monde.fr on a une autre facette du débat :
http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2013/0 ... e-liseuse/
Les possesseurs de liseuses vont demeurer un public de choix pour le livre électronique (Florent Taillandier pour Cnet, montrait que les possesseurs de liseuses lisaient en moyenne 25 livres numériques par an, contre 14 livres en moyenne pour les lecteurs de papiers), mais c'est désormais le public des tablettes qu'il va falloir convaincre et il n'est pas sûr qu'il soit autant sensible à la transposition simple du livre que favorisaient les liseuses. Le "moment ebook" ("une phase première de mutation qui s’inspire très largement des pratiques utilisées dans le monde du livre imprimé, qui en est une transposition") que décrivait Virginie Clayssen a vécu. Il va nous falloir passer à autre chose...
http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2013/0 ... e-liseuse/
Les possesseurs de liseuses vont demeurer un public de choix pour le livre électronique (Florent Taillandier pour Cnet, montrait que les possesseurs de liseuses lisaient en moyenne 25 livres numériques par an, contre 14 livres en moyenne pour les lecteurs de papiers), mais c'est désormais le public des tablettes qu'il va falloir convaincre et il n'est pas sûr qu'il soit autant sensible à la transposition simple du livre que favorisaient les liseuses. Le "moment ebook" ("une phase première de mutation qui s’inspire très largement des pratiques utilisées dans le monde du livre imprimé, qui en est une transposition") que décrivait Virginie Clayssen a vécu. Il va nous falloir passer à autre chose...