Revendre ses eBooks : ça sera possible sur Amazon

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marie.m
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Revendre ses eBooks : ça sera possible sur Amazon

Message par marie.m » mar. févr. 12, 2013 10:01 am

Amazon s'ouvrira bientôt au commerce d'eBooks d'occasion... A lire sur Actualitté.

Matthieu
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Message par Matthieu » jeu. févr. 14, 2013 4:02 pm

Ce n'est pas parce le dépôt par Amazon d'un brevet sur la revente d'ebook a été accepté qu'ils ont le droit de le faire. Au mieux, ils ont le droit d'empêcher leurs concurrents d'appliquer le procédé décrit ou de leur réclamer une licence pour le faire.
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Sand
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Message par Sand » jeu. févr. 14, 2013 4:16 pm

ce n'est pas de la revente d'e-book, c'est de la revente de droit d'accès au fichier. Ceci confirme qu'Amazon considère que l'achat d'un livrel au format kindle est en fait l'achat d'un droit d'accès à un fichier.

Ils ne vendent pas de fichiers, ils vendent de l'accès.

Et se réservent le droit de fermer les comptes, de modifier le contenu des comptes, etc, etc.

Faut pas acheter de livrels chez eux. (ni chez iTunes qui fonctionne de la même façon)

Sachant par ailleurs qu'au niveau des jeux videos, une société vient de se bananer sur ce principe : elle poursuivait un joueur qui avait revendu son jeu (qu'il ne possédait qu'en format numérique pur). La Cour de l'union européenne a donné raison au joueur : il a bien acheté un programme et le détenait en pleine propriété, il n'a pas acheté un droit d'exploiter.

Autrement dit : vous avez le droit de revendre vos e-books achetés en pleine propriété. Exactement comme vous avez celui de revendre un livre en papier (oui, même les SPs et même les tirages d'essai où il est habituellement écrit "ne peut être vendu" : cet avertissement s'adresse aux professionnels (ici, les libraires), qui ne peuvent vendre ce livre comme ils vendraient son équivalent définitif, mais vous, vous faites de la REvente).

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Erion
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Message par Erion » jeu. févr. 14, 2013 4:52 pm

Sand a écrit : Faut pas acheter de livrels chez eux. (ni chez iTunes qui fonctionne de la même façon)
Non.
Chez iTunes, si tu achètes un livre, une app, whatever, cela reste sur ta machine quoi qu'il arrive. J'ai des apps qui ont été supprimées de l'appstore et que je peux encore utiliser. Idem pour la musique (c'est même plus vicieux que cela, puisque le service iTunes Match permet de "blanchir" des titres pirates).

Le principal souci d'iTunes, c'est qu'il faut attendre la validation d'Apple (d'où les refus qui arrivent parfois), mais il n'y a pas d'effacement à distance de contenu que l'on a acheté. Et, s'il n'y a pas de protection anti-copie sur un livre numérique disponible sur l'iBookstore, il est lisible sur n'importe quelle liseuse (pas seulement l'iPad) : http://www.thoughtshots.com/2012/08/how ... or-iphone/
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Message par Erion » jeu. févr. 14, 2013 4:59 pm

Sand a écrit : Sachant par ailleurs qu'au niveau des jeux videos, une société vient de se bananer sur ce principe : elle poursuivait un joueur qui avait revendu son jeu (qu'il ne possédait qu'en format numérique pur). La Cour de l'union européenne a donné raison au joueur : il a bien acheté un programme et le détenait en pleine propriété, il n'a pas acheté un droit d'exploiter.

Autrement dit : vous avez le droit de revendre vos e-books achetés en pleine propriété. Exactement comme vous avez celui de revendre un livre en papier (oui, même les SPs et même les tirages d'essai où il est habituellement écrit "ne peut être vendu" : cet avertissement s'adresse aux professionnels (ici, les libraires), qui ne peuvent vendre ce livre comme ils vendraient son équivalent définitif, mais vous, vous faites de la REvente).
Sauf que, ce que dit la CJUE, c'est que l'utilisateur qui revend doit rendre inutilisable sa version du jeu. En l'état actuel du livre numérique, un tel processus est inenvisageable sans DRM. On peut donc s'attendre qu'au nom de l'occasion, on voit refleurir les DRM sur le numérique.
Enthousiasmant...
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Message par Sand » jeu. févr. 14, 2013 5:11 pm

Certes. Mais on peut effacer, comme moyen de rendre inutilisable, ce n'est pas forcément une manip' très compliquée.

Mais bien sûr, cela suppose de faire confiance aux gens. Participant moi-même d'une administration de recherche de fraudes, je sais combien c'est difficile !

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Erion
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Message par Erion » jeu. févr. 14, 2013 5:29 pm

Sand a écrit :Certes. Mais on peut effacer, comme moyen de rendre inutilisable, ce n'est pas forcément une manip' très compliquée.

Mais bien sûr, cela suppose de faire confiance aux gens. Participant moi-même d'une administration de recherche de fraudes, je sais combien c'est difficile !
A choisir, je préfère qu'on fasse confiance à l'acheteur qui se sert d'une plateforme légale, plutôt qu'un système d'occasion avec DRM. Comme il n'y a pas de données permettant d'identifier l'acheteur d'un livre numérique, rien n'empêche ce dernier d'effacer le fichier vendu pour l'occasion sur ordinateur, mais d'en faire une copie sur une autre machine, un disque dur, une clé USB, puis de donner ça à un membre de sa famille, un ami, etc.

Autrement dit, je préfère que quelqu'un qui a acheté légalement un livre numérique puisse donner le fichier à qui il veut (même si légalement il ne possède qu'une licence), plutôt que créer un système d'occasion qui génère des revenus sans que les auteurs/éditeurs ne perçoivent quoi que ce soit. J'y vois l'intérêt d'Amazon (parce qu'on peut imaginer que c'est une manière de forcer les auteurs à prendre Amazon comme éditeur), moins celui de l'échange entre individus.
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Message par Sand » jeu. févr. 14, 2013 5:56 pm

Erion a écrit :Comme il n'y a pas de données permettant d'identifier l'acheteur d'un livre numérique
de mon point de vue, encore heureux. Quoiqu'en pratique ce ne soit pas tout à fait exact, on doit en général créer un compte avec notre identité pour acheter un fichier.
, rien n'empêche ce dernier d'effacer le fichier vendu pour l'occasion sur ordinateur, mais d'en faire une copie sur une autre machine, un disque dur, une clé USB, puis de donner ça à un membre de sa famille, un ami, etc.
c'est que j'entends par faire confiance aux gens, perso.
Autrement dit, je préfère que quelqu'un qui a acheté légalement un livre numérique puisse donner le fichier à qui il veut (même si légalement il ne possède qu'une licence), plutôt que créer un système d'occasion qui génère des revenus sans que les auteurs/éditeurs ne perçoivent quoi que ce soit.
C'est la base de l'occasion : le vendeur initial ne perçoit rien. Pour le vendeur initial, il n'y a aucune différence entre le don et la revente.

Et oui la revente génère des bénéfices, tout un tas de magasins d'occasions, de brocantes/antiquaires et boutiques solidaires prospèrent sur ce principe.

J'ai pas encore vu d'éditeur faire chier un libraire d'occasion pour qu'il lui verse un pourcentage sur le bénéfice de revente (mais les infos sur les nouvelles consoles laissent penser que les éditeurs de jeux veulent empêcher l'occasion, en effet ; c'est la nouvelle cible à abattre)

Mais là d'un coup c'est numérique, c'est amazon, alors le premier vendeur veut sa part de la revente !?

Je préfère perso ne pas avoir à choisir : mon fichier, je le donne ou je le revends, comme je préfère sur le moment, c'est mon fichier à moi, j'en fais ce que je veux et l'éditeur n'a pas à m'imposer quoi que ce soit dans son utilisation future.

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Message par Erion » jeu. févr. 14, 2013 6:07 pm

Non, dans le système physique d'occasion, il n'y a aucune raison de suspecter l'acheteur et le système (et encore, on parlera pas de la revente des SP), puisque le revendeur se sépare de son exemplaire. Dans le système numérique, cette méfiance est naturelle.
Par conséquent (et le jeu vidéo montre l'épouvantable situation qui attend l'acheteur dans un tel système), les sociétés comme Amazon qui mettront en place un système d'occasion du fichier numérique passeront (et c'est un peu le sens du brevet) par des DRM. C'est la seule solution.

Ce que j'essaie de dire, c'est que ce système d'occasion est un moyen de réinjecter des DRM, au nom du droit des acheteurs à revendre ce qu'ils ont acheté. Et comme le DRM a démontré son échec, ça promet un beau bordel.

Quand un éditeur vend un livre numérique sans DRM, il fait confiance à l'acheteur. Et si l'acheteur donne ou partage, ce n'est pas très grave, c'est du domaine de l'échange non-marchand. Si on met en place un système d'occasion, on va créer une filière très simple de piratage générateur de revenus. Oubliez MegaUpload, c'est rien à côté de ce qui pourrait se profiler si ce système se mettait en place.
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Sybille
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Message par Sybille » jeu. févr. 14, 2013 6:39 pm

Erion a écrit :Non, dans le système physique d'occasion, il n'y a aucune raison de suspecter l'acheteur et le système (et encore, on parlera pas de la revente des SP), puisque le revendeur se sépare de son exemplaire. Dans le système numérique, cette méfiance est naturelle.
Naturelle est une chose bien différente de légale.
Par conséquent (et le jeu vidéo montre l'épouvantable situation qui attend l'acheteur dans un tel système), les sociétés comme Amazon qui mettront en place un système d'occasion du fichier numérique passeront (et c'est un peu le sens du brevet) par des DRM. C'est la seule solution.
A priori, Amazon contrôlant la bibliothèque de ses clients, ils n'ont pas besoin de DRM.
Sauf que le lecteur aurait bien tort d'accepter un tel contrôle...

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Eons
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Message par Eons » jeu. févr. 14, 2013 6:42 pm

Erion a écrit :Comme il n'y a pas de données permettant d'identifier l'acheteur d'un livre numérique
Erreur. Beaucoup de plate-formes enregistrent un code personnalisé (et invisible au lecteur) au sein même du fichier. Certains de ces codes sont aisés à faire disparaître, d'autres sont plus subtils (résistants même à un reformatage via Calibre, par exemple :wink: )

Ces codes n'empêchent en aucun cas la recopie ni la "diffusion" pirate, mais peuvent avoir un effet dissuasif.

Pöur faire court, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de DRM qu'on ne peut pas identifier l'acheteur d'un livre numérique.

Pour info, il y a par exemple un marquage dans les e-books de Bragelonne. :wink:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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Message par Erion » jeu. févr. 14, 2013 8:02 pm

Sybille a écrit :
Erion a écrit :Non, dans le système physique d'occasion, il n'y a aucune raison de suspecter l'acheteur et le système (et encore, on parlera pas de la revente des SP), puisque le revendeur se sépare de son exemplaire. Dans le système numérique, cette méfiance est naturelle.
Naturelle est une chose bien différente de légale.
Je me place dans la tête du distributeur/vendeur/éditeur. L'éditeur n'a pas de raison de se méfier de la revente d'occasion de ses ouvrages, sauf pour le cas spécial des SP (et certains éditeurs s'arrangent pour éviter les reventes). En revanche, dans le numérique, cette méfiance est naturelle.
Dans le cas du livre physique, on transfère l'objet, et on peut même envisager une détérioration par rapport à l'état neuf. En théorie, ce n'est pas un objet qui pourrait être revendu dans le circuit classique du neuf. Sauf à être particulièrement retors, un éditeur n'a pas à remettre en cause ce circuit.
Dans le cas du livre numérique, on transfère une copie (et non l'objet) dont l'état est identique. C'est un circuit qui concurrence la vente du neuf. D'où le fait que pour que les éditeurs acceptent, va falloir qu'on leur promette des tas de choses (et des tas de choses qui ne se feront pas au bénéfice des lecteurs, vraisemblablement, surtout quand on voit ce qui se passe dans les jeux vidéos).
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Message par Fifokaswiti » jeu. févr. 14, 2013 9:05 pm

Le brevet en question parle de "magasin de données" de l'utilisateur. C'est une formulation très vague, mais je soupçonne que l'application qu'Amazon a derrière la tête est de supprimer le fichier de la "bibliothèque Kindle" (associée au compte) de l'utilisateur, de manière qu'il ne puisse plus télécharger le document sur de nouveaux appareils. C'est comme ça que fonctionne l'écosystème Kindle (et, je crois, iTunes) : les fichiers sont dans le cloud Amazon, on y accède via la liseuse et/ou une appli (sur ordinateur, smartphone, whatever), mais on ne les manipule pour ainsi dire jamais directement. Ce n'est pas directement lié aux DRM.

(Amazon a aussi la possibilité technique de lancer la suppression d'un fichier sur les liseuses, applis, etc. mais là encore ce n'est pas directement lié aux DRM. De plus en plus d'ebooks vendus chez eux n'ont pas de DRM, du moins pour les éditions en anglais.)

Sur la revente de livres électroniques, au fond, je n'ai pas d'avis. Je ne revends déjà pas mes bouquins physiques et achète principalement du neuf, alors… (ça n'a pas toujours été le cas, mais depuis que je bosse, le budget "bouquins" passe devant tous les autres, même le budget bouffe.)

Là où c'est gênant au fond, au-delà des considérations légales et techniques, c'est que la même plateforme va servir à vendre des livres neufs et d'occasion. Quand on va aller sur le site pour acheter le dernier bouquin de Dupont, il va nous dire "c'est 10€ en neuf et 4€ en occasion. Vous voulez quoi ?"
C'est déjà comme ça pour le physique, mais l'acheteur garde un intérêt à acheter le neuf : état du bouquin incertain pour l'occasion, frais de ports (offerts sur le neuf, mais pas sur l'occasion puisque ce n'est pas Amazon qui l'expédie), délais de livraison… En numérique, toutes ces considérations sont caduques, la seule différence entre le fichier neuf et le fichier usé, c'est le prix.

Ben, c'est pas ça qui va faire bouffer les auteurs et éditeurs, hein.
> /dev/null

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Message par bormandg » jeu. févr. 14, 2013 10:21 pm

Fifokaswiti a écrit : Ben, c'est pas ça qui va faire bouffer les auteurs et éditeurs, hein.
Mais le but certain est de confisquer les revenus des auteurs et des éditeurs pour le seul profit d'Amazon, non?
Seule limite si Amazon ne triche pas: il ne sera possible de revendre que les droits de lecture dont les propriétaires voudront se débarasser. Malheureusement, cela voudra souvent dire qu'à partir d'un certain moment le nombre de revendeurs excédera celui des nouveaux acheteurs... Et on reverra dans le livre électronique l'idée de la durée de vente limitée déjà pratiquée avec les livres papier...

Sinon cette histoire de droit de lecture me fait penser au système des bibliothèques. Sauf que, jusqu'à nouvel ordre, l'emprunteur d'un livre dans une bibliothèque ne revend pas son emprunt au lecteur suivant....
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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MF
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Message par MF » jeu. févr. 14, 2013 11:50 pm

Vous voulez avoir une idée de l'avenir du livre numérique ? Allez lire les clauses contractuelles de Microsoft pour sa nouvelle suite Office365, ce qui se rapproche furieusement de ce qu'envisage Amazon :
"Comment puis-je utiliser le Logiciel ? Nous ne vendons pas notre logiciel ni votre copie de celui-ci. Nous le concédons uniquement sous licence. La licence vous autorise à installer et à utiliser une copie de l’application sur un nombre maximum de quinze (15) dispositifs Windows 8 (ou le nombre de dispositifs indiqué dans les Conditions d’Utilisation de Windows Store, disponibles à l’adresse http://windows.microsoft.com/fr-fr/wind ... rms-of-use) (les « dispositifs concédés sous licence ») affiliés au compte Microsoft associé à votre compte Windows Store. Ces droits prennent fin lors de la désinstallation de l’application des dispositifs concédés sous licence. À l’exception de l’utilisation autorisée décrite ci-après dans la section « Accès à distance », cette licence concerne l’utilisation directe du logiciel uniquement via les périphériques d’entrée des dispositifs concédés sous licence, tels que l’écran tactile. Elle n’autorise pas l’installation du logiciel sur un serveur ni son utilisation par ou via des ordinateurs ou dispositifs connectés au serveur par l’intermédiaire d’un réseau interne ou externe. Le logiciel n’est pas non plus concédé sous licence pour être utilisé à des fins d’hébergement commercial. Il ne peut donc être utilisé simultanément par plusieurs utilisateurs sur un réseau."

Vous n'êtes plus propriétaire du logiciel !
Donc la question de son éventuelle revente ne se pose plus.
Et il devient inapproprié de parler de "logiciel d'occasion" puisque cela n'existe plus.

C'est ce que tente Amazon (et Google et...) : développer (enfin développer plus qu'elle ne l'est déjà afin de la rendre incontournable) une licence pour l'accès à des contenus (films, musique, textes...).
Et pour dorer la pilule de ceux qui croient encore à une quelconque exception culturelle qui pourrait, tel SuperDupont, défendre les vaillants créateurs français contre l'AntiFrance du copyright, lancer une fausse piste sur la vente d'occasion d'ebook (parce qu'il faut quand même être gland pour y croire).

Au fait, vous avez lu les gros caractères dans le contrat de licence logiciel de Microsoft ?
Non ?
Vous devriez.
"SI VOUS RÉSIDEZ AUX ÉTATS-UNIS, LES CONDITIONS SUPPLÉMENTAIRES CONTIENNENT UNE CLAUSE D’ARBITRAGE CONTRAIGNANTE ET UNE RENONCIATION AUX ACTIONS COLLECTIVES. CELLES-CI AFFECTENT VOTRE DROITS POUR LA RÉSOLUTION DE LITIGES AVEC MICROSOFT. VEUILLEZ LES LIRE ATTENTIVEMENT."

Il est pas beau le futur ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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