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Les industries françaises du luxe ont lancé un projet nommé Rêver 2074, auquel ils ont associé six auteurs de science-fiction, plus Alain Rey (auteur entre autres du dictionnaire Robert et inventeur, pour ce projet, de divers néologismes délicieux), plus le compositeur Rivas.
Le résultat est un ouvrage numérique gratuit, comportant des nouvelles de :
Xavier Mauméjean, Olivier Paquet, Samantha Bailly, Jean-Claude Dunyach, Anne Fakhouri, Joëlle Wintrebert, ainsi que diverses contributions, y compris sonores.
L'annonce relayée par les maisons du luxe a permis de toucher environ vingt millions de personnes (oui, vous avez bien lu)... Le lancement vient d'avoir lieu au château de Versailles, en présence d'une soixantaine de journalistes internationaux et de soixante-dix PDGs des maisons du luxe (c'était extraordinaire). Un deuxième lancement aura lieu à New-York, en décembre, avec les auteurs.
L'ouvrage se télécharge ici, en divers formats (epub3 avec musique, epub2, mobi, PDF). Et ça existe aussi en anglais (traduit par Sheryl Curtis).

http://www.rever2074.com/

Et pour une analyse sur le processus et l'importance de la narration, un article de Luxury Daily (en anglais) :
http://www.luxurydaily.com/french-luxur ... niversary/

A signaler une double page sur l'événement dans le Figaro de mardi. Aucune photo des auteurs de l'anthologie (faut pas pousser), mais une présentation de chaque texte et le mot maudit (science-fiction) est régulièrement prononcé sans émettre de réserves.

Une longue interview sur BFM TV sur le projet Rêver 2074, qui explique merveilleusement les raisons pour lesquelles j'ai été fier d'y participer.
(Et bravo à Samantha Bailly, dont la nouvelle a bluffé les gens de Chanel !)


http://www.okok.fr/5460b766549f2

Le projet Rêver 2074 raconté de l'intérieur par Samantha Bailly, une des autrices...

http://www.okok.fr/5467076f629a6

Jean-Claude Dunyach a écrit :une des autrices...

J'en conclus que ce livre est réservé aux sexistes séparatistes qui estiment qu'une femme ne saurait accéder à la dignité d'auteur. Comment se fait-il qu'il n'y ait pas des volumes séparés, chacun réservé aux lecteurs d'une espèce et lectrices de l'autre, les humains d'un côté, lers femmes de l'autre?
Féminiser le vocabulaire = exclure les femmes de la communauté humaine, désormais réservée aux virils. Autrefois les fémininistes le savaient et défendaient l'épicène, c.a.d. la non-réservation d'un genre (grammatical) à un sexe (biologique) ou un gendre (gender, social et psychologique).

Georges, dans la chaîne du livre, il y a, entre autres:
Des lecteurs et des lectrices,
Des éditeurs et des éditrices
Des correcteurs et des correctrices,
Des auteurs et ???

Tu aurais pu également constater que la parité est respectée dans cette anthologie (ce qui n'est pas si courant en SF, me semble-t-il).
Et tant qu'on y est - mais là on est en pleine science-fiction - tu aurais même pu parler des textes...

Je suis en train de le lire. Je ferais une chronique pour Amazing Stories.

tiens , je pensais qu'il y aurait ici une foule de messages , plus ou moins polemiques , vu que cette antho fait le buzzz sur le net dans le landerneau de la sf ...étonnant

jeandive a écrit :tiens , je pensais qu'il y aurait ici une foule de messages , plus ou moins polemiques , vu que cette antho fait le buzzz sur le net dans le landerneau de la sf ...étonnant

En même temps, commenter une plaquette publicitaire...

Allons, allons.

Cette plaquette publicitaire a quand même oeuvré avant tout pour la promotion de la science-fiction française !

Pendant une semaine ?

...

Remettons-en donc une couche.

(Hop.)

Faut dire que désormais, c'est au tour des étrangers d'en parler : http://jamesdavisnicoll.com/review/who- ... the-french

Nébal a écrit :Allons, allons.

Cette plaquette publicitaire a quand même oeuvré avant tout pour la promotion de la science-fiction française !

La promo de quoi ?

Je pense que chez moi ça va juste finir là où atterrit la pub : dans la poubelle.

Petite remarque en passant sur les six nouvelles on trouve dans quatre d'entre elles un personnage en situation de handicap. C'était une volonté collective ou une coïncidence ?