Les derniers jours d'un immortel
Posté : jeu. janv. 13, 2011 11:34 pm
Une BD de Gwen de Bonneval (dessin) et Fabien Vehlmann (récit), paru en 2010 chez Futuropolis.
L'histoire se passe dans un futur lointain. Elijah, le personnage principal, appartient à la "police philosophique", chargée d'élucider les incidents provoqués par la difficulté de compréhension entre les nombreuses espèces extraterrestres amenées à se côtoyer. Elijah, à peu près immortel grâce à ses "échos", est traversé par une crise existentielle au moment même où il doit résoudre une affaire qui risque d'entraîner la guerre entre deux espèces championnes du quiproquo en matière de communication.
Je n'ai pas été très convaincu. Le dessin, sobre jusqu'à l'ascétisme, ne m'a guère touché (les goûts et les couleurs...) malgré d'indéniables trouvailles graphiques, et le récit en lui-même m'a donné l'impression d'une pseudo-profondeur un peu poseuse (dont heureusement le scénariste semble d'ailleurs être conscient, témoin un passage où un goujat casse les pieds à Elijah en s'efforçant de lui prouver la vacuité de sa philosophie : l'enquêteur cosmique lui répond qu'il confond rhétorique et philosophie...).
Voilà, je suis sans doute passé à côté de quelque chose....
Encore que...
Glissé à la fin du volume, il y avait un petit dépliant publicitaire pour le livre, que j'ai découvert en tournant la dernière page. En voici un extrait:
"Depuis l'Incal, on sait que la science-fiction ne se limite pas au space opéra mais peut aussi être conte philosophique.
Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval relèvent le défi avec brio, évoquant avant tout les pauvres humanoïdes que nous sommes, privilégiant les évolutions, révolutions, mutations psychologiques et philosophiques, aux progrès technologiques.
Un faux récit de SF comme J.G. Ballard savait en concocter!"
Ben voyons!
Oncle Joe
L'histoire se passe dans un futur lointain. Elijah, le personnage principal, appartient à la "police philosophique", chargée d'élucider les incidents provoqués par la difficulté de compréhension entre les nombreuses espèces extraterrestres amenées à se côtoyer. Elijah, à peu près immortel grâce à ses "échos", est traversé par une crise existentielle au moment même où il doit résoudre une affaire qui risque d'entraîner la guerre entre deux espèces championnes du quiproquo en matière de communication.
Je n'ai pas été très convaincu. Le dessin, sobre jusqu'à l'ascétisme, ne m'a guère touché (les goûts et les couleurs...) malgré d'indéniables trouvailles graphiques, et le récit en lui-même m'a donné l'impression d'une pseudo-profondeur un peu poseuse (dont heureusement le scénariste semble d'ailleurs être conscient, témoin un passage où un goujat casse les pieds à Elijah en s'efforçant de lui prouver la vacuité de sa philosophie : l'enquêteur cosmique lui répond qu'il confond rhétorique et philosophie...).
Voilà, je suis sans doute passé à côté de quelque chose....
Encore que...
Glissé à la fin du volume, il y avait un petit dépliant publicitaire pour le livre, que j'ai découvert en tournant la dernière page. En voici un extrait:
"Depuis l'Incal, on sait que la science-fiction ne se limite pas au space opéra mais peut aussi être conte philosophique.
Fabien Vehlmann et Gwen de Bonneval relèvent le défi avec brio, évoquant avant tout les pauvres humanoïdes que nous sommes, privilégiant les évolutions, révolutions, mutations psychologiques et philosophiques, aux progrès technologiques.
Un faux récit de SF comme J.G. Ballard savait en concocter!"
Ben voyons!
Oncle Joe