Lem a écrit :J'ai cité l'extrait intégral dans mon premier post à ce sujet. Fais-moi crédit : je l'ai lu en entier.
à quel taux ?
Mais que veux-tu dire exactement ?
Que l'exemple donné par J.S. me semble assez cohérent avec le fait que la SF soit une littérature (y en a-t-il d'autres ?) où le lecteur apporte son imaginaire.
La SF, je m'excuse de le rappeler, est aussi caractérisée par un volume important, au moins dans mon corpus, de nouvelles. De textes dont la longueur ne permet pas à l'auteur de déployer l'arsenal SF, de décrire des univers, de préciser les détails, de déployer des concepts... L'auteur structure le récit, bâtit le squelette, trace les lignes directrices et passe la main au lecteur. C'est alors le Sow du lecteur qui prend le relais, qui peuple Métallopolis de robots.
Ce SoW est du coté du lecteur, pas du texte.
C'est une expérience esthétique subjective ; il est du côté du lecteur. Elle se produit au contact d'un certain type de livres ; il est du côté des textes. Il est des deux côtés. On ne peut pas éliminer l'un des deux termes sans dommage pour l'analyse. C'est pourquoi je pars de l'émotion pour aller chercher dans les textes ce qui la produit.
Je ne crois pas que le SoW soit une expérience (conséquence ; résultat) de la lecture. Je crois que c'est la capacité du lecteur à remplir les vides avec son propre merveilleux.