Orbital t. 3 Nomades
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Orbital t. 3 Nomades
Salut,
D'ordinaire, je suis plutôt déçu par la BD de SF, ouvertement adolescente. Nous sommes loin de l'âge d'or des années 70 (Bilal, Moebius, Druillet, Caza...).
Et depuis 2006, il y a Orbital, de Runberg et Pellé. Pas question de crier au génie, mais là, on s'approche de ce que j'aime.
Orbital se distingue d'abord par son dessin: loin des productions photoshoppées où l'encrage et surtout la colorisation gomment tout, ici sous la couleur on sent le crayonné, et du coup, le dessin y gagne en richesse, en détails, et la colorisation, que d'aucuns pourront trouver fade, ne fait que le relever, le servir. C'est vivant. On y sens l'influence des maîtres des années 70 cités ci-dessus, mais aussi, sur certaines planches, celle de Thierry Ségur (dont j'aimerais bien voir le retour à la BD, soit dit en passant).
Le scénario est intelligent, sans pour autant être complexe. Une chose plaisante: pas de grand méchant pour l'instant, même s'il est riche en complots divers, le plus souvent le fait de quiproquo et de mésententes. Si les deux premiers tomes de la série montraient l'introduction pénible de l'Humanité dans la Confédération qui regroupe la plupart des civilisations de la Galaxie, le tome 3 (qui inaugure un nouveau diptyque), marque un retour sur terre et nous permet de découvrir sur place quel est l'impact de l'apparition de ces ET.
On pourra parler de dénonciation un tantinet balourde des différentes formes de nationalisme et d'isolationisme qui existent dans le monde (on pense à l'éclatement de la Yougoslavie, mais pas seulement), mais ça reste fort sympathique quand même.
A lire, donc.
A+
Patrice
D'ordinaire, je suis plutôt déçu par la BD de SF, ouvertement adolescente. Nous sommes loin de l'âge d'or des années 70 (Bilal, Moebius, Druillet, Caza...).
Et depuis 2006, il y a Orbital, de Runberg et Pellé. Pas question de crier au génie, mais là, on s'approche de ce que j'aime.
Orbital se distingue d'abord par son dessin: loin des productions photoshoppées où l'encrage et surtout la colorisation gomment tout, ici sous la couleur on sent le crayonné, et du coup, le dessin y gagne en richesse, en détails, et la colorisation, que d'aucuns pourront trouver fade, ne fait que le relever, le servir. C'est vivant. On y sens l'influence des maîtres des années 70 cités ci-dessus, mais aussi, sur certaines planches, celle de Thierry Ségur (dont j'aimerais bien voir le retour à la BD, soit dit en passant).
Le scénario est intelligent, sans pour autant être complexe. Une chose plaisante: pas de grand méchant pour l'instant, même s'il est riche en complots divers, le plus souvent le fait de quiproquo et de mésententes. Si les deux premiers tomes de la série montraient l'introduction pénible de l'Humanité dans la Confédération qui regroupe la plupart des civilisations de la Galaxie, le tome 3 (qui inaugure un nouveau diptyque), marque un retour sur terre et nous permet de découvrir sur place quel est l'impact de l'apparition de ces ET.
On pourra parler de dénonciation un tantinet balourde des différentes formes de nationalisme et d'isolationisme qui existent dans le monde (on pense à l'éclatement de la Yougoslavie, mais pas seulement), mais ça reste fort sympathique quand même.
A lire, donc.
A+
Patrice
- Stéphane
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- Enregistré le : lun. déc. 17, 2007 1:58 pm
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Et voilà ma chronique pour ActuSF.
Nomades est donc un album qui, comme ses prédécesseurs, est agréable à lire et divertissant. Il participe au développement des personnages principaux, mais malheureusement trop timidement à celui de l’univers.
Nomades est donc un album qui, comme ses prédécesseurs, est agréable à lire et divertissant. Il participe au développement des personnages principaux, mais malheureusement trop timidement à celui de l’univers.
Salut,
J'aimerais savoir ce que veut dire "original" quand même... Là on a un dessin certes aux cadrages classiques, mais à la colorisation qui change largement de la production photoshopée actuelle.
Pour le scénario: oui, nous sommes dans un futur de space opera avec des ET et une galaxie civilisée. Mais là où justement ça change, c'est que les auteurs préfèrent le social au "zizi panpan sur la lune" (c) Stan Barets.
Vous voulez quoi en fait? Du Valerian-like? Du Sillage-like? J'avoue que cette conception de l'absence d'originalité m'étonne.
A+
Patrice
J'aimerais savoir ce que veut dire "original" quand même... Là on a un dessin certes aux cadrages classiques, mais à la colorisation qui change largement de la production photoshopée actuelle.
Pour le scénario: oui, nous sommes dans un futur de space opera avec des ET et une galaxie civilisée. Mais là où justement ça change, c'est que les auteurs préfèrent le social au "zizi panpan sur la lune" (c) Stan Barets.
Vous voulez quoi en fait? Du Valerian-like? Du Sillage-like? J'avoue que cette conception de l'absence d'originalité m'étonne.
A+
Patrice