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par Christophe Thill » mar. févr. 23, 2010 12:07 pm
La devise du salon aurait pu être : dans l'espace, personne ne vous entend claquer des dents. L'honnêteté m'oblige à dire que le dimanche il faisait un peu moins glacial, mais je suis quand même rentré chez moi le samedi avec un rhume carabiné.
Le dossier de presse de l'événement valait effectivement son pesant de cacahuètes martiennes.
Ca commence par une micro-histoire de la SF en une page : 1. Jules Verne, 2. Amazing Stories et autres magazines, 3. Le cinéma et Georges Méliès, 4. Star Wars. Oui, dans cet ordre-là.
Puis il est dit que le projet est d'unifier les fans de différents univers SF comme Star Wars, Star Trek, Stargate... omettant scandaleusement Star Crash, d'ailleurs, ce grandiose nanar spatial de Luigi Cozzi, dans lequel David Hasselhoff avait un de ses premiers rôles (comme quoi il y a quand même un rapport).
Il y a ensuite une présentation des invités, un par page, mais manque de bol, les sauts de pages sont mal placés, ce qui fait que le nom de l'invité est surmonté par la photo d'un autre, et que pour illustrer la bio de Robert Picardo il y a la photo de... Kitt. Oui, la fameuse bagnole, qui était là tristement derrière ses barrières métalliques comme un jour de manif, sans aucune sorte de mise en valeur. Je suis assez loin d'être un fan de K2000 mais ça m'a fait de la peine pour elle...
Enfin le tout est truffé de coquilles et fautes diverses, et d'expressions aberrantes, dont "la SF genre par trop méconnu", cité par Nathalie, était sans doute la perle (il y avait aussi "la SF est le genre qui se préoccupe du futur et d'applications de physique, comme l'univers et les mondes parallèles par exemple", aussi bouffon que réducteur).
C'est donc grâce à ce fier document que les organisateurs ont voulu démontrer aux médias que la SF est un mode d'expression digne, riche et mature.
Bon, quant à nous, on n'a quasi-rien vendu, mais passer deux jours entouré de Nathalie Dau, Nico Bally, Jacques Fuentealba et autres pingouins (c'était le cas de le dire !) du même acabit, c'est loin d'être désagréable. Et puis ça nous a donné l'occasion de découvrir les kebabs de Montreuil.
Ceci dit, je crois que l'an prochain, ça sera quand même sans nous...