La Parallèle Vertov de Frédéric Delmeulle

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Hoêl
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Message par Hoêl » jeu. mars 11, 2010 1:35 pm

Je crois que ce livre est communicatif.


And what does it mean ?
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"

degemermat
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Message par degemermat » jeu. mars 11, 2010 1:39 pm

Hoêl a écrit :
Je crois que ce livre est communicatif.


And what does it mean ?
Quand tu finis le livre, tu as envie de faire savoir que c'est un bon récit.

Deleatur
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Message par Deleatur » jeu. mars 11, 2010 4:21 pm

Merci pour cette chronique, Stéphane, ça fait chaud au coeur !
Et quand tu me trouves des qualités de romancier populaire, je prends ça comme un grand compliment : c'est justement ce que j'espérais réussir.

Quant à la pression, jusqu'ici tout va bien... :wink:

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Stéphane
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Message par Stéphane » sam. mars 27, 2010 4:52 pm


arsenie
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Message par arsenie » lun. mai 03, 2010 10:50 pm

8) terminé et bien aimé : voici ma "tentative" de compte rendu...
En prenant la présentation de l'éditeur comme "préalable", il y a au moins 3 parties
-prem's : l'enquête "Raleigh" et l'assemblage "Vertov/Tonton/Child Kachoudas "
entremêlés au début du livre, cette partie est un régal!
Un pastiche de styles, avec clins d'yeux à Gaston Leroux ... voyages éclairs à Londres,au Congo, en Sibérie...
Sur toile de fond historique à touches très justes, les persos sont bien campés ...
et on savoure son confortable point de vue de lecteur averti .... du voyage temporel 8)
- deuzio : le "dérapage du voyage temporel" ... et du lecteur ... :mrgreen:
Attention! ce dérapage" est voulu! et c'est là que les athéniens atteignirent (oups, c'est des romains)
J'ai même du confusionner plus que prévu : la visite des ruines de la villa Hadrien m'a fort impressionnée, alors, le nom du destinataire de la lettre...
et facile de vérifier sur l'ordi!!!
Tan-tan! pour une fois que je surclasse Marlène!!! 8)
superbe création : on crois la voir évoluer autour du livre, même
donc - en mobilisant mes 2 neurones, j'ai cru à un 2 ème vaisseau!
(mais je ne perds pas espoir!)
- troizio : nec deleatur! c'est le titre de la première version du livre, et ...
on a droit à une explication théorique magistrale car... intégrable par mon crâne de piaf 8)
ouah! c'est pas tous les jours qu'on a le sentiment de maîtriser l'espace-temps!
et ça, chapeau bas!
d'habitude, j'ai toujours l'impression que je n'ai pas tout bien compris ...
alors, les reproches sont vraiment minimes, et je ne suis pas très calée en histoire :
je me demande si les déclarations de Brice Hortefeux ne découlent pas du continum de la parallèle Vertov...
parce que... la tanière et le niveau des auvergnats ... bonjour les dégats!

:arrow:

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bormandg
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Message par bormandg » lun. mai 03, 2010 11:10 pm

J'ai beaucoup aimé, mais de peur de gâcher les effets du livre, j'ai fait, pour Phénix, une critique courte.
Juste pour signaler que le paradoxe de base ne m'a pas complètement surpris: j'avais utilisé le même cercle fermé dans mon unique nouvelle de "voyage temporel" (La Balle, parue dans AOC n°3).
Et je vois dans l'épilogue un rappel d'AEVV qui ne me déplait pas. 8)
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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Nébal
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Message par Nébal » lun. mai 03, 2010 11:14 pm

bormandg a écrit : Et je vois dans l'épilogue un rappel d'AEVV qui ne me déplait pas. 8)
Eeeeeeeeeeh !

Mais je commençais à avoir envie de le lire, ce bouquin, moi ! :(

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bormandg
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Message par bormandg » lun. mai 03, 2010 11:27 pm

Nébal a écrit :
bormandg a écrit : Et je vois dans l'épilogue un rappel d'AEVV qui ne me déplait pas. 8)
Eeeeeeeeeeh !

Mais je commençais à avoir envie de le lire, ce bouquin, moi ! :(
Ben maintenant tu vas DEVOIR le lire... :twisted:
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."

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kibu
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Message par kibu » mar. mai 04, 2010 8:55 am

N'écoutez pas bormandg, il a bu.
A l'envers, à l'endroit

Ô Dingos, ô châteaux

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Nébal
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Message par Nébal » mar. mai 04, 2010 9:27 am

Ah.

Tu me rassures...

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Don Lorenjy
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Message par Don Lorenjy » mar. mai 04, 2010 10:25 am

On y apprend que Célia Chazel a demandé le manuscrit à l'auteur.

Je ne dirais jamais assez le respect que j'ai pour cette personne qui allait chercher les choses qu'elle aime, malgré l'embouteillage des manuscrits en envoi spontané.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons

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Patrice
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Message par Patrice » jeu. mai 27, 2010 7:44 pm

Salut,

Ca y est, c'est lu.
Et il n'y aura pas fallu beaucoup de temps, juste un aller-retour Paris-Toulouse.
La Parallèle Vertov n'est clairement pas un chef-d'oeuvre. Ce roman souffre à mon avis d'un défaut de construction, avec des personnages (les journalistes) qui disparaissent subitement à environ un quart du livre, pour laisser définitivement la place à ceux qui finalement seront les vrais héros. Cela donne donc un plan très déséquilibré, alors que les journalistes en question aurait pu voir leur histoire mêlée au fil du roman.
Frédéric Delmeulle n'est pas un styliste: c'est simple et efficace, bien fait, et c'est tout, mais ça contribue évidemment à bien faire passer les idées, et là, il y en a.
D'abord, comme cela a déjà été dit, on a bien un hommage à la littérature populaire de la fin du XIXe siècle et du premier quart du XXe. On pense à Conan Doyle, à Leroux, et à tout un tas d'autres chez qui il y a un savant aux idées un brin saugrenues et son neveux qui le suit dans ses aventures improbables.
Ensuite il a cette glissade d'idées sur la notion de temps dans laquelle l'auteur lance son lecteur. On a le droit d'abord à la sempiternelle crainte de l'erreur temporelle, laquelle ferait dévier l'avenir, bref le paradoxe classique sur la modification du passé entrainant la disparition du futur d'où viennent les deux explorateurs.
Puis on enchaîne sur l'idée que peut-être ce ne sont pas les grands hommes qui font l'histoire, et que finalement il n'y a pas grand chose à craindre si nos deux pieds nickelés font une gaffe: hop, vision marxiste de l'histoire? Non. Autre chose encore. A découvrir sur la fin.
Et puis il y a Marlene Dietrich: une belle idée, là aussi.

Bref, malgré donc quelques défauts formels, voilà une lecture bien intéressante.

A+

Patrice

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Lensman
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Message par Lensman » mer. juin 02, 2010 7:24 am

Une bonne critique par Claude Ecken dans L'Ecran fantastique qui vient juste de sortir...
Oncle Joe

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Sand
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Message par Sand » mer. juil. 28, 2010 9:46 am

Mon petit avis sur la chose...

Un bon bouquin, bien écrit (à mon goût) malgré le ton fin XIXe-début XXe que je déteste en ouverture du roman, mais on sent que c'est une sorte d'hommage, alors j'ai supporté (heureusement qu'on en est rapidement débarrassé !)... Personnages attachants, même si un peu stéréotypés, un peu "à la papa", avec le savant (qui sait tout faire, de la programmation informatique à l'entretien d'un moteur nucléaire - le Red Richards français !) et l'ingénu. Marlene Dietrich est une bonne idée, mais là encore, datant de nos pères et grand-pères...

En revanche, côté idée maitresse sur la temporalité, vu que j'ai lu Universal War One (qui est mieux fichu à ce niveau), le moins qu'on puisse dire est que je n'ai pas été éblouie. Mais il reste le bénéfice du choix d'une hypothèse relativement peu souvent exploitée. Et le jeu de piste avant d'en arriver là est bien fait.

Quant à la fin je l'ai lue chez Pratchett (sandwich oeuf-cresson), chez Fforde (gelée à la fraise) et chez un ou deux autres. Petite déception, "déjà vue".

Sur la forme, j'ai un gros gros reproche à faire : le dialogue informatif. C'est un livre, pas un film, l'info a d'autres moyens d'être transmise au lecteur que par le dialogue entre personnages. C'est aussi un procédé très daté des premières heures de la SF, et on a fait mieux depuis. Or, on se retrouve face à au moins 4 ou 5 gros pavés complètement artificiels, des dialogues pas naturels pour deux sous, et c'est vraiment lourd à la longue.

(pis j'ai pas trop aimé l'étalage historique façon cours magistral, ce n'était pas très subtil - mais ça passe encore à peu près)

J'ai eu du plaisir à lire ce livre, mais je ne pense pas le relire.

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Aldaran
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Message par Aldaran » jeu. mars 08, 2012 6:19 pm

Pardon pour le retard, mais j'ai beaucoup aimé aussi.
Je ne sais pas si Deleatur traîne encore dans le coin mais, si c'est le cas, j'ai une question.
Le point de vue du narrateur change à plusieurs moments (au moins deux fois, même si je ne peux situer que la dernière de manière précise : à l'avant dernier paragraphe de la page 421 de l'édition au Livre de Poche). Je pensais tout d'abord à un élément du récit qui amènerait à un autre (!) rebondissement puis me suis dit que c'était un oubli lors de la révision avant réédition.
Qu'en est-il ?

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