Du sense of wonder à la SF métaphysique

[dracosolis]

Ce que je veux dire, c'est que je doute que la SF ait été saisie par les dénieurs comme étant "globalement ceci" ou "fondamentalement cela" sur le plan politique ("ceci" ou "cela" servant de point d'appui au déni).
C'est pourquoi je demande : précisez politique. Que veut-on dire par "la dimension politique est une des causes du déni" ?

je veux dire que la sf par sa dimension à la fois pédagogique et questionnante est fondamentalement politique en ce sens qu'elle parle et interroge la vie de la cité (ne serait-ce qu'en s'en démarquant)
(et quel que soit le bord politique" géographique" qu'affiche l'auteur)
par conséquent elle tend à ce que les gens se posent des questions et ça c'est le mal^^

[Roland C. Wagner]

Bon ben j'aurais pu préjuger de ce qu'a dit Draco.

[rmd]

je veux dire que la sf par sa dimension à la fois pédagogique et questionnante est fondamentalement politique en ce sens qu'elle parle et interroge la vie de la cité (ne serait-ce qu'en s'en démarquant)
(et quel que soit le bord politique" géographique" qu'affiche l'auteur)
par conséquent elle tend à ce que les gens se posent des questions et ça c'est le mal^^

Bof, le polar est devenu légitime justement quand il a abordé les sujet politiques.

[Roland C. Wagner]

je veux dire que la sf par sa dimension à la fois pédagogique et questionnante est fondamentalement politique en ce sens qu'elle parle et interroge la vie de la cité (ne serait-ce qu'en s'en démarquant)
(et quel que soit le bord politique" géographique" qu'affiche l'auteur)
par conséquent elle tend à ce que les gens se posent des questions et ça c'est le mal^^

Bof, le polar est devenu légitime justement quand il a abordé les sujet politiques.

Pas sûr qu'on puisse superposer la dimension politique de la science-fiction et celle du polar, et je ne parle même pas de la perception par la société de ce pays de cette dimension chez l'une et chez l'autre.

De toute manière, ces histoires de légitimité, c'est à la base un truc sociologique, non ? Après tout, on n'a pas les noms et adresses des dénieurs, ni ceux des légitimisateurs, alors peut-être que ces gens-là n'existent pas, je veux dire en tant que personnes, peut-être que ce sont seulement des éléments statistiques et qu'on ne peut même pas aller les interroger pour leur demander pourquoi le polar et pas la science-fiction.

[Lensman]

Ce que je veux dire, c'est que je doute que la SF ait été saisie par les dénieurs comme étant "globalement ceci" ou "fondamentalement cela" sur le plan politique ("ceci" ou "cela" servant de point d'appui au déni).
C'est pourquoi je demande : précisez politique. Que veut-on dire par "la dimension politique est une des causes du déni" ?

Cela dépend de l'occasion. Mais comme souvent, elle parle de l'avenir, on a vite fait de lui mettre une étiquette selon l'avenir présenté. C'est idiot, mais dans les dénis, ça n'a pas beaucoup d'importance…
Par ailleurs, la SF joue souvent (très souvent…) sur le l'idée que le monde n'est pas entièrement connu, et que les "valeurs" ne sont pas si bien fixées que cela (même en ce qui concerne la nature de l'Homme, avec un grand H). Ce n'est pas une perspective qui enthousiasme les esprits qui ont une idée bien carrée sur ce que doit être la société. Il y a des doctrines politiques qui n'aiment pas le changement, d'autres qui voient le changement de manière très bornée. Le côté spéculatif à tout vent de la SF, ça ne plait pas.
Oncle Joe

[Roland C. Wagner]

Le côté spéculatif à tout vent de la SF, ça ne plait pas.

M'en parle pas.

[Don Lorenjy]

De toute manière, ces histoires de légitimité, c'est à la base un truc sociologique, non ? Après tout, on n'a pas les noms et adresses des dénieurs, ni ceux des légitimisateurs, alors peut-être que ces gens-là n'existent pas, je veux dire en tant que personnes, peut-être que ce sont seulement des éléments statistiques et qu'on ne peut même pas aller les interroger pour leur demander pourquoi le polar et pas la science-fiction.

En tout cas, on peut toujours demander à Michel Abescat de Télérama, auteur récent d'un vibrant article à la gloire de la légitimation du polar.

Je l'ai fait.
Il n'a pas répondu.

[dracosolis]

je veux dire que la sf par sa dimension à la fois pédagogique et questionnante est fondamentalement politique en ce sens qu'elle parle et interroge la vie de la cité (ne serait-ce qu'en s'en démarquant)
(et quel que soit le bord politique" géographique" qu'affiche l'auteur)
par conséquent elle tend à ce que les gens se posent des questions et ça c'est le mal^^

Bof, le polar est devenu légitime justement quand il a abordé les sujet politiques.

note bien que j'ai pas dit nonple que c'était la réponse ultime au meilleur restaurant de sushi

[Lensman]

je veux dire que la sf par sa dimension à la fois pédagogique et questionnante est fondamentalement politique en ce sens qu'elle parle et interroge la vie de la cité (ne serait-ce qu'en s'en démarquant)
(et quel que soit le bord politique" géographique" qu'affiche l'auteur)
par conséquent elle tend à ce que les gens se posent des questions et ça c'est le mal^^

Bof, le polar est devenu légitime justement quand il a abordé les sujet politiques.

C'est que justement, en SF, les sujets politiques deviennent plus compliqués.
Oncle Joe

[kibu]

On va dire que le message ci-dessus est une boutade.

[Erion]

On va dire que le message ci-dessus est une boutade.

C'est rmd qui a commencé.

[Daelf]

De toute manière, ces histoires de légitimité, c'est à la base un truc sociologique, non ? Après tout, on n'a pas les noms et adresses des dénieurs, ni ceux des légitimisateurs, alors peut-être que ces gens-là n'existent pas, je veux dire en tant que personnes, peut-être que ce sont seulement des éléments statistiques et qu'on ne peut même pas aller les interroger pour leur demander pourquoi le polar et pas la science-fiction.

En tout cas, on peut toujours demander à Michel Abescat de Télérama, auteur récent d'un vibrant article à la gloire de la légitimation du polar.

Je l'ai fait.
Il n'a pas répondu.

Il a dû te trouver trop familier.

[rmd]

J'ai rien bouté moi.

[marypop]

J'ai rien bouté moi.

On sait que c'est toi Jeanne d'Arc !

[thomasday]

J'ai rien bouté moi.

Pourtant tu manques pas d'R

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