Le coup de gueule de Bernard Werber
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Le coup de gueule de Bernard Werber
Je remets ici une info passée dans le fil "Du sense of wonder..." par George. Il s'agit de la vidéo d'un petit coup de gueule de Bernard Werber au Salon du Livre.
Ca se regarde ici :
"Il dénonce notamment la littérature réaliste et biographique. Dans la bouche de Werber, cela donne littérature « chiante » et nombriliste, en opposition à son œuvre dans laquelle l'auteur souhaite défendre l'imaginaire, « où l'on peut inventer d'autres mondes et parler de personnages qui n'existent pas... ».
Principales cibles visées par l'écrivain ? Les prix littéraires – notamment le Goncourt-, les éditeurs mais aussi les médias, coupables selon lui de ne faire que la promotion d'ouvrages supposés élitistes. Au sein d'un collectif baptisé « la Ligue de l'imaginaire », Bernard Werber entend défendre l'imaginaire et combattre les préjugés qui entourent, selon lui, la littérature populaire."
Ca se regarde ici :
"Il dénonce notamment la littérature réaliste et biographique. Dans la bouche de Werber, cela donne littérature « chiante » et nombriliste, en opposition à son œuvre dans laquelle l'auteur souhaite défendre l'imaginaire, « où l'on peut inventer d'autres mondes et parler de personnages qui n'existent pas... ».
Principales cibles visées par l'écrivain ? Les prix littéraires – notamment le Goncourt-, les éditeurs mais aussi les médias, coupables selon lui de ne faire que la promotion d'ouvrages supposés élitistes. Au sein d'un collectif baptisé « la Ligue de l'imaginaire », Bernard Werber entend défendre l'imaginaire et combattre les préjugés qui entourent, selon lui, la littérature populaire."
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Vu dans une autre interview récente : " Des coups de gueule, je n'en ai pas. J'ai plutôt des agacements, notamment contre les étiquettes en nylon dans les pulls en coton !"
Le point d'exclamation est d'origine.
Le point d'exclamation est d'origine.
Modifié en dernier par fabrice le lun. mars 29, 2010 9:48 am, modifié 1 fois.
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j'ajoute l'article sur la conférence de La Ligue de l'Imaginaire au Salon du Livre.
On reste dans la même thématique. L'article s'appelle : Contre la rengaine des critiques, la ligue de l'Imaginaire montre les crocs.
C'est ici.
Je vous mets un extrait :
"Les invités se sont accordés pour dire qu'il existe toujours en France une sorte de clivage entre une littérature considérée comme respectable, une littérature réaliste et la littérature de l'imaginaire. Selon Eric Giacometti : « Une bonne littérature dite populaire doit être une littérature qui fait rêver son lecteur, qui l'embarque dans un voyage ». De son côté, Laurent Scalese surenchérit en affirmant que ce la littérature de l'imaginaire n'est « pas du tout un art mineur, mais un art majeur » se fondant sur le fait qu'elle apporte non seulement du rêve, mais aussi une réflexion sur diverses thématiques.
(...)
Eric Giacometti affirme : « Les 3/4 si ce n'est les 4/5 des critiques ont les mêmes codes de pensée » ajoutant « très peu de critiques aiment le genre populaire ». Olivier Descosse de son côté explique que cette mentalité est tellement ancrée qu'une partie des critiques littéraires en ont perdu leur curiosité. Ils sont rebutés par la forme et ne cherchent pas à voir le fond. Un avis partagé par Bernard Werber qui considère que « notre principal ennemi est le manque de curiosité »."
On reste dans la même thématique. L'article s'appelle : Contre la rengaine des critiques, la ligue de l'Imaginaire montre les crocs.
C'est ici.
Je vous mets un extrait :
"Les invités se sont accordés pour dire qu'il existe toujours en France une sorte de clivage entre une littérature considérée comme respectable, une littérature réaliste et la littérature de l'imaginaire. Selon Eric Giacometti : « Une bonne littérature dite populaire doit être une littérature qui fait rêver son lecteur, qui l'embarque dans un voyage ». De son côté, Laurent Scalese surenchérit en affirmant que ce la littérature de l'imaginaire n'est « pas du tout un art mineur, mais un art majeur » se fondant sur le fait qu'elle apporte non seulement du rêve, mais aussi une réflexion sur diverses thématiques.
(...)
Eric Giacometti affirme : « Les 3/4 si ce n'est les 4/5 des critiques ont les mêmes codes de pensée » ajoutant « très peu de critiques aiment le genre populaire ». Olivier Descosse de son côté explique que cette mentalité est tellement ancrée qu'une partie des critiques littéraires en ont perdu leur curiosité. Ils sont rebutés par la forme et ne cherchent pas à voir le fond. Un avis partagé par Bernard Werber qui considère que « notre principal ennemi est le manque de curiosité »."
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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... grand combat s'il en est.fabrice a écrit :"[...] contre les étiquettes en nylon dans les pulls en coton !"
Anybody remotely interesting is mad in some way. (the 7th Doctor)
Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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En français , il n'y a pas de pieds , (c'est réservé aux langues accentuées) seulement des syllabes .DuncanI a écrit :Et ça aurait fait un bel alexandrin avec rime interne, mais manque de pot, y a trois pieds de trop.Daelf a écrit :... grand combat s'il en est.fabrice a écrit :"[...] contre les étiquettes en nylon dans les pulls en coton !"
"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
+1Florent a écrit :J'ai l'impression que de toute façon, quoi qu'il dise, quelle que soit la citation postée, elle trouvera un contradicteur dans la minute qui suite.
Tiens, Werber a déclaré : "J'aime les chips". Pour qui se prend ce monsieur, pour aimer les chips ?
Et avec des citations tronquées, c'est tellement plus amusant...
Déjà, les chips, c'est gras. Couplé au fait que cela vient des états-unis, on ne peut qu'y voir une critique voilée de notre société de consomation. Dire "J'aime les chips", c'est reconnaitre le pouvoir tentateur des produits consomables à la chaine, en avoir conscience, et donc le dénoncer.J'ai l'impression que de toute façon, quoi qu'il dise, quelle que soit la citation postée, elle trouvera un contradicteur dans la minute qui suite.
Tiens, Werber a déclaré : "J'aime les chips".
Si on creuse un peu, c'est également un déni de religion, en effet, comment ne pas comparer cette phrase scandaleuse au péché capital qu'est la gourmandise ? Nous sommes donc dans une dualité entre l'acceptation d'une vie terne et le refus d'un dogme dirigiste. Lorsque Bernard dit qu'il aime les chips, c'est finalement une profonde détresse qu'il nous communique, celle d'être dans un monde en transition, sans point de repère.
On sens par cette tentative avortée de communication qu'il cherche à s'évader. "J'aime les chips", un peu comme une ode à l'imaginaire. Partir du quotidien pour aller vers un ailleurs nécessairement meilleur.
La ligue est sans aucun doute née de cette confrontation entre la jubilation de blasphémer à mots couverts, et l'infinie peine de ne pouvoir le dire ouvertement sous peine de se voir exclure. Imaginez un monde de chips gratuit, un monde ou les chips pousseraient sur les arbres, et vous serez mis au ban de la société. Voila en substance (illicite ?) la saveur douce-amère que Bernard vit à chaque bouchée.
Bref, Blaguàpart comme dirait l'aut', même si on aime bien se moquer, sur la citation donnée en entrée du thread, je suis assez d'accord.
Tomber dans l'eau ne noie pas, y rester oui.
Proverbe Pyrelien.
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- Don Lorenjy
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Blaguàparts, l'aut' il trouve dommage, comme certains avant lui, que Werber déclenche à ce point le sarcasme quand il gueule contre la mise à l'écart de l'imaginaire alors que c'est ce que réclament beaucoup de monde ici.
Bref, on dirait qu'il faut avoir une certaine légitimité pour légitimer l'imaginaire, parce qu'il y a un imaginaire légitime et l'autre pas. C'est léger, dirait Tim.
Bref, on dirait qu'il faut avoir une certaine légitimité pour légitimer l'imaginaire, parce qu'il y a un imaginaire légitime et l'autre pas. C'est léger, dirait Tim.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
- Roland C. Wagner
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