j'ai toujours été persuadée que Crichton (pour ce que j'en ai lu ou vu), est presque plus dans le registre de l'horreur que dans celui de la SF.BC a écrit :C'est clair. Non, ce qui m'intrigue après la lecture de La proie de Crichton, c'est qu'il y ait un large public pour ce type de SF, qu'on ne retrouve plus sur le marché SF stricto sensu...
Avant on avait peur des démons, des fantômes ou des vampires, maintenant on a peur des virus de l'espace, des dinosaures clonés ou des nano-machines folles. Toutes ces choses incompréhensibles et inconnaissables pour le public visé.
Mon avis est que le public de Crichton est paradoxalement le public qui a le moins d'intersection avec celui de la SF. Je crois avoir vu (ou je l'invente) que Crichton écrivait de l'anti-SF (et accessoirement de l'anti-science), je trouve la formule assez pertinente.
Le ressort de base du TT façon Crichton est en fait le retour au statu-quo, avec la destruction du novum perçu comme menaçant. Ce mécanisme a été assez bien décrit dans le cas de la SF à la TV par Stableford dans un article paru dans un fanzine.