Et dans quelque dizaines d'années, on fera une drôle de tête en voyant comment certains bouquins salués aujourd'hui avec des trémolos d'émotions dans la voix, seront parfaitement ridicules aux yeux de nos sales mioches de descendants...marc a écrit :
Ça peut effectivement s'appliquer à beaucoup de romans de l'auteur, et aussi à pas mal d'autres auteurs qui sont devenus... un peu dépassés. Lire un vieux Heinlein, Asimov, Williamson ou Hamilton, ça fait partie du parcours de lecture de tout bon amateur de science-fiction. Pour bien apprécier ce qu'on lit aujourd'hui, il faut avoir lu ce que tu nomme des mauvais livres d'hier
Le lecteur de SF d'aujourd'hui un peu sophistiqué est conscient de ce fait. Il sait que le roman date des années 50 et présente un futur obsolète. Il en est bien conscient, mais il va le lire comme du "technologico-années 50-punk", c'est-à-dire comme une sorte de "steampunk" où l'auteur, au lieu de décrire une pseudo-évolution exagérée des technologie du milieu du XIX, décrit une pseudo-évolution exagérée du monde technologique du milieu du XXe siècle. Mais en imitant les mentalités du milieu du XXe siècle avec une perfection qu'un auteur actuel est incapable d'atteindre lorsqu'il imite les mentalité du milieu du XIXe siècle (c'est d'ailleurs souvent un gros point faible de nombreux textes "steampunk").
Evidemment, tout cela demande de l'imagination aussi de la part du lecteur, mais c'est une des grandes caractéristiques de la SF...
J'ai bien rattrappé le coup?
Oncle Joe