Stratégies du réenchantement de Jeanne-A debats

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MF
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Stratégies du réenchantement de Jeanne-A debats

Message par MF » lun. août 16, 2010 9:44 am

[edit 2 : le titre original du thread était : Stratégies du réenchantement : La chronique des chroniques mais Charlotte m'a tout pourri ma phrase d'introduction en changeant le titre ^^]

Je pensais intituler ce fil "Le cantique des quantiques", mais il y a un copyright là dessus.

Je viens de lire, sur le site, sous la plume de Julien Delorme, la chronique de Stratégies du réenchantement. Une partie, en particulier, m'interroge.
Ici et ailleurs

Huit nouvelles très différentes donc, dans des univers reliés entre eux par un certain pessimisme de ton, aux reflets post-apocalyptiques appuyés, à l’exception de la mise en bouche, les deux premières nouvelles tranchant sur le reste du recueil. Les cadres de l’action sont multipliés et l’on fait parfois le grand écart entre deux histoires, passant du soleil du sud de la France à un univers carcéral, d’un bunker privé d’air à une station spatiale perdue aux franges de l’humanité. Aires géographiques variées, individus, coutumes changeantes avec pour seule constante un je-ne-sais-quoi de désespéré, une solitude de tous les instants même pour les personnages les mieux entourés. Une SF sans grand espoir, où l’objectif des protagonistes consiste en une action rapide, désespérée, aux conséquences funestes. Amateurs de happy-end, passez votre chemin.
J'ai, étonnement, le sentiment de ne pas avoir lu le même recueil que le chroniqueur.

En particulier, je n'y ai lu/vu aucun désespoir, aucune conséquence funeste.
Ou alors, je n'ai pas compris (1) le statut de héros (2) que Jeanne-A a conféré à ses principaux protagonistes.
Il ne m'a pas non plus semblé que l'objectif des protagonistes consistait en une action rapide, désespérée...
J'ai cru trouver un fil directeur dans ce recueil (3) : les protagonistes sont, tous, leurs propres gom jabbar, confrontés à des décisions d'humanité. Avec un h minuscule. Car si "nobles fins" il y a, ce ne sont pas forcément celles qui serviront l'Humanité. Avec un H majuscule.
Et chacun se prouve (trouve ?) son humanité en prenant une décision qui n'a rien de désespérée ou de rapide (4)
Ainsi, les conséquences ne sont pas funestes : elles sont, bêtement, personnelles (5). Et, étant personnelles,elles me conduisent, moi, lecteur, à m'interroger : que ferais-je en place et lieu des protagonistes.


(1) ce qui est bien possible
(2) au sens premier du terme, celui qui se dépouille de sa condition humaine
(3) j'ai peur de paraphraser la postface de Poutouman ; j'espère qu'il ne m'en voudra pas
(4) le personnage principal de "privilège insupportable" ne met, par exemple, qu'une vingtaine d'année à réaliser son "action rapide"
(5) "Nettoyage de printemps" est à ce titre un exemple : l'éradication de l'Humanité vaut-elle que j'attrape un rhume ?



[edit : modification du titre du fil ; attention, c'est un piège]
Modifié en dernier par MF le lun. août 16, 2010 3:44 pm, modifié 2 fois.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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Erion
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Message par Erion » lun. août 16, 2010 9:59 am

Ben, à mes yeux "Stratégies du réenchantement" se termine... bien.

Moi, c'est le concept de "nouvelles à chute" que j'ai trouvé bizarre dans la critique. C'est pas vraiment du Fredric Brown.
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 10:19 am

MF, tu me l'ôtes de la bouche. Cette critique était ma cible suivante.

Une fois de plus, le critique semble considérer qu'à la base, l'auteur est nul.

Je déprime.

Grave.
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Don Lorenjy
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Message par Don Lorenjy » lun. août 16, 2010 10:30 am

Roland C. Wagner a écrit : Une fois de plus, le critique semble considérer qu'à la base, l'auteur est nul.
Je me demande...
Le premier paragraphe affirme quand même "... un recueil d’auteur, de ceux qui se basent avant tout sur la personnalité de l’écrivain pour cimenter des travaux, des histoires aux contenus et aux thématiques variées, mais dans lesquelles on peut discerner une patte, une signature, une personnalité. Une bonne occasion de découvrir cet auteur."

Après, s'il y a eu grandes attentes, il y a peut-être eu petite déception.

Ce qui m'a étonné, c'est le début plutôt positif de l'article, et la fin assez négative. Comme si le critique avait changé d'avis en cours de route.
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 10:39 am

Don Lorenjy a écrit :
Roland C. Wagner a écrit : Une fois de plus, le critique semble considérer qu'à la base, l'auteur est nul.
Je me demande...
Le premier paragraphe affirme quand même "... un recueil d’auteur, de ceux qui se basent avant tout sur la personnalité de l’écrivain pour cimenter des travaux, des histoires aux contenus et aux thématiques variées, mais dans lesquelles on peut discerner une patte, une signature, une personnalité. Une bonne occasion de découvrir cet auteur."

Après, s'il y a eu grandes attentes, il y a peut-être eu petite déception.
Ah, je vois les choses différemment : la logique serait plutôt « un recueil c'est bien pour découvrir un auteur, mais cet auteur, ben c'est pas génial ».

Accessoirement, commencer sur un ton positif pour terminer négativement est un grand classique des critiques fielleux.
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MF
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Message par MF » lun. août 16, 2010 12:28 pm

Roland C. Wagner a écrit :MF, tu me l'ôtes de la bouche. Cette critique était ma cible suivante.

Une fois de plus, le critique semble considérer qu'à la base, l'auteur est nul.
Je ne sais pas.

J'ai le sentiment que le chroniqueur a vu des textes sous-tendu par des pulsions de mort alors que je les ai vu sous-tendus, tout au contraire, par des pulsions de vie.
Ce que me confirmerais "... avec pour seule constante un je-ne-sais-quoi de désespéré, une solitude de tous les instants...".

J'en suis conduit à m'interroger : n'est-ce pas simplement un problème générationnel ? (on se posait déjà cette question des pulsions au moments critiques de la guerre froide, aux grandes heures de la SF post-apo).
Ou alors, et c'est peut-être le plus probable, je suis en train de passer du statut d'éternel jeune con à celui de vieux con car je n'ai même pas compris "Cet effet se retrouve dans le style d’écriture qui fonctionne par entassement de détails et de qualificatifs, provoquant des lourdeurs (« Je me fonds dans la foule traumatisée qui quitte Garnier avec lenteur, cernée par un silence funèbre que rompent seulement quelques gémissements » ...ouf !) ou confinant au cliché littéraire.".
J'ai un sale retard à rattraper en cliché littéraire...
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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 12:37 pm

MF a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :MF, tu me l'ôtes de la bouche. Cette critique était ma cible suivante.

Une fois de plus, le critique semble considérer qu'à la base, l'auteur est nul.
Je ne sais pas.

J'ai le sentiment que le chroniqueur a vu des textes sous-tendu par des pulsions de mort alors que je les ai vu sous-tendus, tout au contraire, par des pulsions de vie.
Ce que me confirmerais "... avec pour seule constante un je-ne-sais-quoi de désespéré, une solitude de tous les instants...".

J'en suis conduit à m'interroger : n'est-ce pas simplement un problème générationnel ? (on se posait déjà cette question des pulsions au moments critiques de la guerre froide, aux grandes heures de la SF post-apo).
Les problèmes générationnels, j'y crois moyen.

Ou alors la génération des ados actuels, ceux qui ont autour de seize ans, est sacrément différente de celle des vieillards vingtenaires.

MF a écrit :Ou alors, et c'est peut-être le plus probable, je suis en train de passer du statut d'éternel jeune con à celui de vieux con car je n'ai même pas compris "Cet effet se retrouve dans le style d’écriture qui fonctionne par entassement de détails et de qualificatifs, provoquant des lourdeurs (« Je me fonds dans la foule traumatisée qui quitte Garnier avec lenteur, cernée par un silence funèbre que rompent seulement quelques gémissements » ...ouf !) ou confinant au cliché littéraire.".
Je trouve que la phrase est tournée d'une manière qui exprime bien le sens des mots. Un silence funèbre, c'est pesant.

Non ?

À part ça j'ai pas trop compris non plus.
MF a écrit :J'ai un sale retard à rattraper en cliché littéraire...
T'es pas passé au numérique ?
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ozen
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Message par ozen » lun. août 16, 2010 12:43 pm

Bonjour,

puisque j'ai commis cette chronique, je vais essayer d'en assurer le "service après vente".

Et tout d'abord, je refuse ce procès d'intentions : je ne considère pas a-priori d'une lecture qu'un auteur est nul, sinon je ne m'ennuie pas à lire son livre et à essayer de rendre mes impressions. J'ai trop de choses à lire pour me livrer à ce genre d'exercice de démolition stérile. Don Lorenjy a raison lorsqu'il parle de déception. Et oui, j'ai changé d'avis en cours de route.

Quant à la construction "fielleuse" de la chronique, il s'agit surtout d'une construction standard, avec une accroche, une description et mes impressions. Elle ne découle en rien d'une manœuvre de ma part destinée à me moquer ou à descendre l'auteur. Je ne propose qu'un avis sur le livre. Pas celui d'un professionnel, pas celui d'un éditeur ou d'un auteur, celui d'un lecteur, d'un passionné de littérature.

J'assortis ça d'une micro analyse qui n'est que le reflet de ce que j'ai compris/aimé/regretté dans le livre, et en aucun cas une étude structurée de l'ouvrage. Mais il me semble que ce n'est pas l'objectif ici.


Pour répondre sommairement à MF :
Nous n'avons certainement pas lu le même recueil. Je n'ai pas vos lectures et vos connaissances propres, et ce que vous avez trouvé ici, et qui rejoint pour part la position de Jean-Claude Dunyach exposée à la fin du recueil, je ne l'ai que peu perçu.
Ce que vous dégagez comme thématique me semble une intention trop générale pour être érigée en fil directeur pertinent pour un recueil. Mais une fois encore, ce n'est que mon avis.

Conséquences personnelles, oui, mais pourquoi me refusez vous le "funeste" qui ne me semble pas déplacé au regard du décès régulier des protagonistes. A l'inverse, le terme "rapide" est effectivement plus contestable, et je n'ai rien à redire de l'exemple que vous choisissez. Toutefois, la plupart de ces nouvelles ne répondent pas à ce schéma : "Paso doble", "Stratégies du réenchantement", "Aria furiosa", "Nettoyage de Printemps". Même la fin de "Gilles au bûcher" ressemble plus à un coup de tête qu'à une réflexion mûrement réfléchie, une envie de se débarrasser d'une situation insoutenable par une réaction "immédiate", d'où le côté désespéré que j'ai perçu. Une différence de point de vue.

Voilà, j'espère au moins avoir éclairci mes intentions.

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Sand
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Message par Sand » lun. août 16, 2010 12:47 pm

Une "génération", enfin une "culture générationnelle", c'est 5 ans seulement.

A part ça, mon credo est que critiquer les critiques est vain, dans tous les sens du terme.

Faut laisser pisser, sinon ça fait des calculs et c'est pas bien.


(mais bon c'est vrai que j'ai pas tout compris au raisonnement du monsieur, là.

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Erion
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Message par Erion » lun. août 16, 2010 12:51 pm

Sand a écrit : Faut laisser pisser, sinon ça fait des calculs et c'est pas bien.
Qu'on ne critique pas les critiques qui n'ont pas aimé un livre, un film, etc, c'est normal. En revanche, on peut critiquer un critique quand on estime qu'il fait mal le boulot, ou qu'il fait un contresens complet.
Je vois pas pourquoi, il n'y aurait que les auteurs qui se font allumer parce qu'ils n'ont pas été assez bon, parce qu'ils auraient mal travaillé, et pas les critiques.

Si ton plombier a mal réparé une fuite, tu peux l'engueuler, même si t'es pas plombier.
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Sand
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Message par Sand » lun. août 16, 2010 12:52 pm

ozen a écrit :une envie de se débarrasser d'une situation insoutenable
ah ben si, quelque chose du recueil est passé, finalement.

bon, de la même façon qu'on retrouve de la pomme chez les Tontons flingueurs, mais c'est déjà ça.

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 1:07 pm

ozen a écrit :Quant à la construction "fielleuse" de la chronique, il s'agit surtout d'une construction standard, avec une accroche, une description et mes impressions. Elle ne découle en rien d'une manœuvre de ma part destinée à me moquer ou à descendre l'auteur.
Oh, je suis désolé si tu as pris ça pour toi, ce n'était pas mon intention.

Je n'ai à aucun moment pensé qu'il y avait une intention de ce genre derrière cette critique.

Cela dit, mon impression est que tu as plaqué ta grille émotionnelle sur celle des textes, et que tu n'as pas fait la part des choses au moment de rédiger ta critique. Or il est essentiel de distinguer ce qui revient à l'auteur et ce qu'on met soi-même dans la lecture d'un texte.

Pour bien m'expliquer, je vais prendre un exemple extrême. Imaginons, je ne sais pas, moi, quelqu'un qui n'y connaît rien en matière de science et que ça n'intéresse pas vraiment, mettons-lui entre les mains ou pavé de hard science avec des quarks, des théories cosmologiques et de la technoscience à la pelle, attendons un peu et observons le résultat. Il y a fort à parier que la personne en question emploiera une expression genre « baratin pseudo-scientifique » pour qualifier les passages hard science. Mais j'ose espérer que certains sujets feront la part des choses en expliquant que les passages en question les ennuient, vu qu'ils n'y comprennent rien et qu'ils se fichent de la science, mais qu'ils ont bien conscience de ne pas être en mesure d'en juger l'intérêt.

C'est évidemment plus difficile sur le plan émotionnel.
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Message par MF » lun. août 16, 2010 1:08 pm

ozen a écrit :Bonjour,
Bonjour aussi,

je me limiterai à répondre à la question car je comprend bien que nous n'ayons pas lu le même livre.
ozen a écrit :Conséquences personnelles, oui, mais pourquoi me refusez vous le "funeste" qui ne me semble pas déplacé au regard du décès régulier des protagonistes.
Pour moi, "funeste" se rattache, peu ou prou à la tragédie grecque ; au destin inexorable du héros broyé par son destin et la volonté divine ; son étymologie, si j'en crois, l'académie -mais peut-on la croire ?- lui donnerait le sens de "dans le deuil, malheureux, attristé".
Or, ce n'est pas ce que j'ai ressenti.
Oui, les protagonistes meurent souvent. Mais ni malheureux ni attristés.
Au contraire, lorsqu'ils le font, c'est volontairement, en résolvant une crise, et par un suicide libérateur et porteur d'avenirs qui leur permet de dresser bien haut un médius vengeur à l'attention du Destin.

No future...
... sauf celui ou ceux que je décide.
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Message par Sand » lun. août 16, 2010 1:12 pm

Erion a écrit :
Sand a écrit : Faut laisser pisser, sinon ça fait des calculs et c'est pas bien.
Qu'on ne critique pas les critiques qui n'ont pas aimé un livre, un film, etc, c'est normal. En revanche, on peut critiquer un critique quand on estime qu'il fait mal le boulot, ou qu'il fait un contresens complet.
Je vois pas pourquoi, il n'y aurait que les auteurs qui se font allumer parce qu'ils n'ont pas été assez bon, parce qu'ils auraient mal travaillé, et pas les critiques.

Si ton plombier a mal réparé une fuite, tu peux l'engueuler, même si t'es pas plombier.
sauf que de quelle autorité peut-on se targuer d'affirmer que le critique a mal fait son boulot, hors erreur factuelle manifeste ? Chacun a sa sensibilité, passer à côté d'un livre n'est pas une erreur factuelle.

Une fuite d'eau c'est "absent" ou "présent"*, l'appréciation d'un livre est un peu plus nuancée.

Ozen est clairement passé à côté du livre, et n'a pas apprécié. J'ai vu l'inverse, des dithyrambes complètement à côté de la plaque, le critique a adoré, pour des raisons absentes du livre.

Ca arrive.

C'est plus reposant de laisser pisser.

Ceci dit je comprends fort bien qu'un 16 août, on s'ennuie et qu'on chipotte (je le fais tout le temps)

(tout le monde n'a pas la chance de commencer la semaine avec une occupation aussi enrichissante que gérer une fuite dans son bureau*)

(*authentique)

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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 1:13 pm

MF a écrit :No future...
... sauf celui ou ceux que je décide.
Si je te paye une bière, je peux m'en resservir, de celle-là ?
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