Warhammer 40.000 : le trailer
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Warhammer 40.000 : le trailer
Ultramarines - Warhammer 40.000 est un film d'animation qui est en préparation. Il est basé sur le jeux de plateau de Games Workshop. Il n'y a pas de date de sortie de prévue pour l'instant.
Voici un premier trailer.
Voici un premier trailer.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
En les voyant, je me suis dit : "bah, pour tuer un ultramarine, suffit d'un coup de marteau sur l'armure, à hauteur de la nuque".
Je dois être un peu obsédé par quelque chose
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"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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- Soslan
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+1. Et pis le martélement trés adolescent sur le côté soooooombre de l'univers, c'est lourd aussi. On dirait un truc pour gothique crétin (pléonasme).Patrice a écrit :Salut,
Eh bien, ça a l'air bien pourri. Et l'esthétique nazifiante développée par Warhammer 40000 m'a toujours laissé sceptique...
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Patrice
"La Lune commence où avec le citron finit la cerise" (André Breton)
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et geek et nolife , en plus... ah zut , on est pas sur F2Et pis le martélement trés adolescent sur le côté soooooombre de l'univers, c'est lourd aussi. On dirait un truc pour gothique crétin (pléonasme
en meme temps , developper un univers bisounours pour servir de fond à un wargames , ça serais un peu cretin ,non?
- Soslan
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Sans être obligé non plus de tomber dans la pose adolescente u peu risible, en tout cas c'est l'impression que me laisse le jeu.manu a écrit :et geek et nolife , en plus... ah zut , on est pas sur F2Et pis le martélement trés adolescent sur le côté soooooombre de l'univers, c'est lourd aussi. On dirait un truc pour gothique crétin (pléonasme
en meme temps , developper un univers bisounours pour servir de fond à un wargames , ça serais un peu cretin ,non?
Mais bon, ça encore je m'en fiche, c'est surtout l'esthétique dont parle Patrice qui me laisse une impression semblable.
Sinon pour mon troll velu de méchanceté gratuite sur les gogoths, bien sûr qu'on est pas sur France 2, c'est France 4 qui s'était chargé du massacre

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- LDavoust
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Moi le côté bas-du-front ultra militariste de W40k m'a toujours fait hurler de rire, dans la droite ligne du Starship Troopers de Verhoeven. J'ai toujours pensé que c'était du x-ième degré. Faut-il prendre la maxime "Un esprit ouvert est comme une forteresse aux herses levées, et sans gardes" au sérieux? 

"Comparé au métier d'écrivain, celui de joueur de courses est une occupation stable et sûre." - John Steinbeck
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- Mors Ultima Ratio
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à mon avis, c'est un gros délire à fond dans l'humour noir et surréaliste. En plus, ce sont des fans de Métal qui ont crée cet univers, c'est un gage de qualité.LDavoust a écrit :Moi le côté bas-du-front ultra militariste de W40k m'a toujours fait hurler de rire, dans la droite ligne du Starship Troopers de Verhoeven. J'ai toujours pensé que c'était du x-ième degré. Faut-il prendre la maxime "Un esprit ouvert est comme une forteresse aux herses levées, et sans gardes" au sérieux?
"On dit que les oiseaux sont libres dans le ciel, mais la vraie liberté n'est-elle pas celle d'avoir un endroit où se poser ?"par Sanzo dans Saiyuki
Salut,
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Patrice
Je ne sais pas. Autant l'humour corrosif de Verhoeven ("C'est l'armée qui a fait de moi l'homme que je suis", dit le sergent recruteur cul-de-jatte), autant-là... Je ne vois pas.LDavoust a écrit :Moi le côté bas-du-front ultra militariste de W40k m'a toujours fait hurler de rire, dans la droite ligne du Starship Troopers de Verhoeven. J'ai toujours pensé que c'était du x-ième degré. Faut-il prendre la maxime "Un esprit ouvert est comme une forteresse aux herses levées, et sans gardes" au sérieux?
A+
Patrice
- Chaos Prayer
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Hello,
Bon étant joueur (assez régulier) et bien branché modélisme autour des figurines GW, je suis un intervenant assez subjectif, mais si je peux vous éclairer un peu sur 40k...
Pour commenter le trailer, c'est moche. Très moche. La 3D est moyenne, les animations pitoyables, ça n'arrive même pas à la cheville des animations réalisées pour les jeux vidéos Dawn of War. Vraiment un gros flop.
Concernant l'univers 40k, il s'agit d'un mélange de plusieurs concepts de SF et de fantasy dans un monde de space fantasy très sombre, mais très second degré puisqu'au final aucune faction n'est vraiment "acceptable". L'idée reste de justifier cet état de guerre permanent. Il s'agit d'un wargame, le but du jeu est de placer des tas de figurines sur une table de jeu et de lancer les dés pour résoudre leur frittage miniature. Donc forcément, l'univers ne fait pas l'apologie de la diplomatie galactique.
L'Imperium, le camp des humains futuristes, n'est pas du tout vendu comme un modèle de réussite, c'est au contraire un terrible échec de l'humanité. Son modèle totalitaire et ultra-religieux est présenté comme un sombre abîme dans lequel l'humanité n'a que peu d'espoir de s'en sortir. En général, les phrase de propagande nous font bien marrer entre joueurs, car elles ne font que souligner les défauts grossiers de l'Imperium. Au 41ème millénaire, cet empire est décrit comme un état bureaucratique incapable de gérer ses millions de mondes, en proie à ses propres contradictions et se reposant de plus en plus sur les Astartes - les fameux space marines - et assailli par toutes sortes de menaces : invasions extra-terrestres, guerres civiles, lutte contre les forces du Chaos, ruine progressive du système politique et religieuse, épuisement des mondes habitables par une gestion catastrophique... L'imperium est une dictature décapitée depuis longtemps qui n'en finit pas d'agoniser.
Le système n'est pas du tout viable et les livres de règles ne manquent pas de nous l'expliquer. A sa fondation, dix mille ans plus tôt, l'Imperium fut pourtant fondé sur des bases laïques et progressistes, avec un Empereur dictateur mué d'idéologies des Lumières. Mais la trahison du principal général space marine, le Primarque Horus, plongea l'Imperium dans un état de guerre civile permanente. L'Empereur mortellement blessé agonise depuis sur le Trône d'Or de Terra, et fut divinisé contre son gré par une humanité en perte de repères face au Chaos.
On peut, ensuite, s'intéresser aux autres races, mais sans faire trop long. En gros on y retrouve des aliens, des E.T. évolués en pagaille, des robots antédiluviens qui se réveillent, des humains voués au Chaos, des démons, mais aussi des clins d'œil à la fantasy avec des space orks et des eldars. Tout ce qu'il faut pour s'affronter au jeu entre copains. Certaines armées sont clairement commerciales (histoire d'attirer plus de joueurs), d'autres sont mieux travaillées. L'Imperium comprend les armées space marines, les gardes impériaux version starship troopers, les fanatiques religieux.
Par rapport aux autres jeux, Warhammer 40,000 a un univers space fantasy, tandis qu'Infinity ou AT-43 sont plus tournés space opéra. Personnellement je trouve les univers des deux autres jeux intéressants, même si AT-43 commence un peu à sentir le réchauffé. Starship Troopers existe aussi en wargame pour info.
Point de vue bouquins, on est dans la licence commerciale. On trouve donc du bon comme du très mauvais. La série "Hérésie d'Horus" n'est pas trop mal, même s'il faut la lire comme un gros divertissement sans grande réflexion. Mais bon, je joue à warhammer 40,000 pour m'amuser et me détendre, pas pour la richesse de sa philosophie...
Bon étant joueur (assez régulier) et bien branché modélisme autour des figurines GW, je suis un intervenant assez subjectif, mais si je peux vous éclairer un peu sur 40k...
Pour commenter le trailer, c'est moche. Très moche. La 3D est moyenne, les animations pitoyables, ça n'arrive même pas à la cheville des animations réalisées pour les jeux vidéos Dawn of War. Vraiment un gros flop.
Concernant l'univers 40k, il s'agit d'un mélange de plusieurs concepts de SF et de fantasy dans un monde de space fantasy très sombre, mais très second degré puisqu'au final aucune faction n'est vraiment "acceptable". L'idée reste de justifier cet état de guerre permanent. Il s'agit d'un wargame, le but du jeu est de placer des tas de figurines sur une table de jeu et de lancer les dés pour résoudre leur frittage miniature. Donc forcément, l'univers ne fait pas l'apologie de la diplomatie galactique.
L'Imperium, le camp des humains futuristes, n'est pas du tout vendu comme un modèle de réussite, c'est au contraire un terrible échec de l'humanité. Son modèle totalitaire et ultra-religieux est présenté comme un sombre abîme dans lequel l'humanité n'a que peu d'espoir de s'en sortir. En général, les phrase de propagande nous font bien marrer entre joueurs, car elles ne font que souligner les défauts grossiers de l'Imperium. Au 41ème millénaire, cet empire est décrit comme un état bureaucratique incapable de gérer ses millions de mondes, en proie à ses propres contradictions et se reposant de plus en plus sur les Astartes - les fameux space marines - et assailli par toutes sortes de menaces : invasions extra-terrestres, guerres civiles, lutte contre les forces du Chaos, ruine progressive du système politique et religieuse, épuisement des mondes habitables par une gestion catastrophique... L'imperium est une dictature décapitée depuis longtemps qui n'en finit pas d'agoniser.
Le système n'est pas du tout viable et les livres de règles ne manquent pas de nous l'expliquer. A sa fondation, dix mille ans plus tôt, l'Imperium fut pourtant fondé sur des bases laïques et progressistes, avec un Empereur dictateur mué d'idéologies des Lumières. Mais la trahison du principal général space marine, le Primarque Horus, plongea l'Imperium dans un état de guerre civile permanente. L'Empereur mortellement blessé agonise depuis sur le Trône d'Or de Terra, et fut divinisé contre son gré par une humanité en perte de repères face au Chaos.
On peut, ensuite, s'intéresser aux autres races, mais sans faire trop long. En gros on y retrouve des aliens, des E.T. évolués en pagaille, des robots antédiluviens qui se réveillent, des humains voués au Chaos, des démons, mais aussi des clins d'œil à la fantasy avec des space orks et des eldars. Tout ce qu'il faut pour s'affronter au jeu entre copains. Certaines armées sont clairement commerciales (histoire d'attirer plus de joueurs), d'autres sont mieux travaillées. L'Imperium comprend les armées space marines, les gardes impériaux version starship troopers, les fanatiques religieux.
Par rapport aux autres jeux, Warhammer 40,000 a un univers space fantasy, tandis qu'Infinity ou AT-43 sont plus tournés space opéra. Personnellement je trouve les univers des deux autres jeux intéressants, même si AT-43 commence un peu à sentir le réchauffé. Starship Troopers existe aussi en wargame pour info.
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- LDavoust
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Merci Chaos pour le tour d'horizon, ça tend bien à confirmer l'idée que je m'en étais faite. 
"Le savoir, c'est comme le pouvoir: il faut le cacher."

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- bormandg
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Perso, je suis quand même inquiet. Parce que quand on propose une possibilité jugée rebutante et traitée au second degré avec un humour corrosif, il y a des gens, et pas toujours en nombre restreint, qui prennent l'idée au premier degré et oublient cet humour. Y'a qu'à voir le succès de certain roman de Spinrad chez les lecteurs néonazis. 

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
- Chaos Prayer
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Moi ce qui m'inquiète, c'est de voir des gamins de 8-12 ans jouer à warhammer 40k (ou confrères), je ne suis pas convaincu que le môme ait le recul nécessaire pour apprécier l'univers, ni le second degré et l'esprit critique assez développé. Sans parler de la capacité à s'en tirer en peinture ou en modélisme, mais allez expliquer ça aux parents qui ne veulent pas frustrer le "génie exceptionnel" de leur progéniture... Enfin pour éviter le massacre je ne fréquente que des groupes de joueurs de mon âge.
Pour le reste, c'est comme en jeu vidéo, jeu de rôles, musique goth/metal ou autres, il y a toujours une ultra-minorité limite. Mais bon. Comme pour Spinrad, on va pas interdire Rêve de Fer parce que des neonazis prennent leur pied à le lire, les pauvres pas de leur faute s'ils n'ont pas de cerveau
Pour le reste, c'est comme en jeu vidéo, jeu de rôles, musique goth/metal ou autres, il y a toujours une ultra-minorité limite. Mais bon. Comme pour Spinrad, on va pas interdire Rêve de Fer parce que des neonazis prennent leur pied à le lire, les pauvres pas de leur faute s'ils n'ont pas de cerveau
